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L'ouverture, en 2004, de la route Nouakchott-Nouadhibou en Maurétanie, revêt une triple dimension géostratégique, politique et socioéconomique. A l'échelle locale cette route longe la frontière orientale du Parc National du Banc d'Arguin (PNBA). Cette route a contribué à l'émergence de changements organisationnels axés sur l'accessibilité. D'une part, la route a généré une croissance des flux (pêcheurs, pasteurs, touristes...) tout en accentuant un phénomène de sédentarisation aux périphéries du PNBA, difficile à maîtriser. D'autre part, elle a permis à la population locale une facilité d'accès aux services de base et aux marchés. Cette nouvelle dynamique spatiale, dans un territoire conçu autour de la « conservation de la nature », est à la foi perçue comme source de dégradation de l'environnement et considérée comme vecteur de développement socioéconomique. Cette contradiction révèle la difficulté à dissocier l'impact environnemental « négatif » du transport, de son impact « positif » sur le développement socioéconomique. Elle témoigne aussi de la difficulté qu'il y a à maîtriser le « degré » d'ouverture et de fermeture de l'espace protégé.
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