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Douze ans après le viol et le meurtre d'une jeune fille à Hafnarfjördur, une capsule témoin est déterrée à Reykjavik. Elle contient entre autres un message anonyme qui liste les initiales de personnes destinées à être tuées. Peu de temps après, deux mains coupées sont retrouvées dans un jacuzzi en centre-ville. Après l'inimitable ADN, le deuxième volet mettant en scène l'inspecteur Huldar et la psychologue pour enfants Freyja est, si possible, plus addictif encore. Pour Yrsa Sigurðardóttir, rien n'est impensable. Et personne n'est à l'abri. La reine du polar islandais fait une nouvelle fois preuve d'une imprévisibilité déconcertante.
L’autrice est habille et fluide par son écriture, l’enquête est lente mais efficace, l’intrigue est sombre, éprouvante et glaçant. Freyja et Huldar forment un duo cabossé psychologiquement. Vengeance, Châtiment, Crimes, Hypocrisies pour ce thriller macabre et machiavélique.
"En bas du perron se tenait une petite fille qu’elle avait remarquée dans sa nouvelle classe. Elle ne l’avait pas entendue approcher. Elle était peut-être arrivée sur la pointe des pieds, mais pourquoi elle aurait fait ça ? Elle ne mordait pas, elles n’étaient pas des ennemies. Même si elles ne se connaissaient pas, Vaka se souvenait très bien d’elle. C’était difficile de faire autrement. Il lui manquait deux doigts à une main. Le petit doigt et l’annulaire. Elle était assise toute seule au premier rang et ne faisait pas de bruit. Vaka avait cru d’abord que c’était aussi son premier jour dans l’école, mais comme le professeur ne l’avait pas présentée en même temps qu’elle, elle avait changé d’idée. Quand les enfants avaient eu la permission de parler entre eux à l’intérieur de la classe, la petite fille n’avait pas dit un mot et ne s’était pas mêlée aux autres. Pendant la récréation elle s’était assise à l’écart, elle regardait devant elle, comme Vaka sur son escalier. Elle n’avait pas bougé, même pas quand deux garçons avaient chantonné un morceau de comptine que la grand-mère de Vak"
Un polar très efficace.
Des meurtres à foison, des enlèvements, de la maltraitance et le froid islandais parsèment ce roman.
Un flic et une psy pour enfant vont tenter de démêler tout cela.
Il y a du suspense et un rythme d'enfer.
Il est question de vengeance mais de qui et pourquoi ?
Haletant.
Après AN, on retrouve la psychologue Freya et le policier Hulder tous deux rétrogradés après leur dernière enquête.
On retrouve une atmosphère froide , des meurtres qui se suivent et qui ramènent, tous , aux mêmes protagonistes.
C'est bien mené, on suit avec beaucoup d'intérêt les évolutions de cette enquête.
Le sort d'enfants malmenés par des adultes qui n'ont pas réussi à trouver d'aide auprès des institutions dont c'est le travail.
Des adultes, veules, occupés par leur carrière et le quand dira-t-on.
J'attends de voir si de nouvelles enquêtes verront le jour avec ce duo, assez sympathique
Pröstur est un gamin quand il place une lettre dans le cylindre temporel comme tous les enfants de sa classe.
Dix ans plus tard à l'ouverture du cylindre, la lettre qui annonce la mort de plusieurs personnes est remise à la police qui va allait de surprise en surprise.
Pröstur est le fils de Jon qui purge une peine de prison pour le viol et le meurtre de Vaka, cinq ans.
Commence alors pour l'inspecteur Huldar et Freyja, psychologue pour enfants une longue enquête semée d'embuches, de dossiers introuvables, disparus , sortis des archives ...... mais pourquoi ?.
Suite à une lettre anonyme, la police retrouve dans un jardin deux mains coupées ........ mains dont les empreintes ne permettent pas de retrouver la personne mutilée.
S'ensuit la mort d'un procureur à la retraite, puis d'un comptable d'une société d'expertises ............
Quel sont les liens entre ces personnes ? Où est Jon sorti de prison avant la fin de sa peine ?
Qui reçoit des menaces et de qui viennent -elle ?
Un polar qui glace dès la première page .......... lugubre, sombre, redoutable mais une histoire bien ficelée qui ne veut pas nous lâcher et que nous ne pouvons pas lâcher.
Avec le patronyme « Sigurdadottir », je connaissais l’écrivaine islandaise Lilja qui m’avait surprise par son roman noir « Piégée » (premier tome de la trilogie Reykjavik noir) découvert l’année passée dans la sélection, en lice pour le Prix du Meilleur Polar 2018 des éditions Points (voir ma chronique : https://musemaniasbooks.blogspot.com/2019/01/piegee-de-lilja-sigurdardottir-polar.html). Même s’il n’avait pas gagné le premier prix et grâce au talent de l'auteur, j'avais découvert une Islande, loin des paysages de cartes postales. C’est pourquoi je n’ai pas hésité à acheter les deux tomes suivants.
Ici, avec « Succion », nous avons Yrsa, aussi islandaise, mais qui n’a aucun lien de parenté avec la première. Même si elles ne partagent pas d’attache familiale, leur don pour le roman noir et le thriller est commun et indubitable. Même si l’Islande est l’un des pays disposant de l’un des plus faibles taux de criminalité du monde, il faut remarquer que leurs auteurs ont une imagination débordante et comptent beaucoup dans l’univers du polar.
Malgré des meurtres violents qui s’enchaînent et des victimes qui deviendront elles-mêmes bourreaux et inversement, la plume d’Yrsa apporte une touche de sensibilité à ce récit bien sombre, cerné du froid polaire qui balaie les plaines islandaises.
L’inspecteur Huldar est l’anti-héros par excellence après avoir été rétrogradé suite à des démêlés lors d’une précédente enquête. Les événements feront qu’il devra refaire équipe avec Freya, psychologue pour enfants, elle-même tombée en disgrâce. Alors qu’Huldar doit se contenter d’enquêter sur une lettre menaçante trouvée dans une capsule temporelle enterrée il y a 10 ans, la découverte d’une paire de mains dans un jacuzzi va le forcer à une chasse à l’homme s’il veut éviter que les meurtres se multiplient.
Le rythme du livre n’est pas forcément mené tambour battant comme cela peut être le cas avec des auteurs anglo-saxons mais posément et précisément comme seuls les auteurs nordiques savent le faire. Cette atmosphère si particulière est à double tranchant car soit on adore comme moi, soit on passe à côté. Yrsa Sigurdadottir sème de menus détails au fil des pages pour que finalement ils puissent s’emboîter et en faire un thriller digne des plus grands noms du genre.
Ce livre « Succion » est le second tome où apparaissent les personnages de Huldar et de Freya. Même si je vous conseille comme d’habitude de toujours vous plonger dans les prémisses afin de pouvoir suivre l’évolution des histoires personnelles et professionnelles des protagonistes, ce livre peut-être lu indépendamment du premier tome « ADN », paru chez Actes Sud/Actes Noirs (et chez Babel depuis aujourd’hui, 1er mai 2019).
Cela a d’ailleurs été mon cas, ayant eu des difficultés de lecture après mon retour de congé et la perte d’un de mes chats. Je n’ai donc pas eu le temps de lire « ADN » avant « Succion » mais l’auteure prend le temps de poser les décors ainsi que de rappeler des éléments du premier tome. Malgré tout, je trouve cela toujours un peu frustrant, c’est pourquoi une personne avertie en vaut deux.
Je remercie BePolar.fr et les éditions Actes Sud / Actes noirs pour l’envoi de ce très bon livre. Il me tarde donc de lire « ADN » de la même auteure et de retrouver ce duo de personnages atypiques.
Chronique sur mon blog : https://musemaniasbooks.blogspot.com/2019/05/succion-dyrsa-sigurdadottir-thriller.html
Série Freyja et Huldar – Tome 2
Prologue – Septembre 2004
Vaka 8 ans : c’est le premier jour dans sa nouvelle école. A la sortie elle attend son père qui tarde à venir. Elle finit par suivre une camarade de classe pour téléphoner. Cela sera la dernière fois qu’on la verra vivante.
2016 :
Huldar, policier rétrogradé suite à une enquête mal menée, est sûre une enquête qui n’est pas très motivante : dans une capsule temporelle datant de 2006, enfouie par des enfants dans une école du coin, est découvert l’étrange message d’un enfant annonçant le mort de plusieurs personnes en 2016. Sur ce message seul sont inscrit les initiales des futures victimes
Dans le même temps, suite à la réception d’un étrange message, Huldar retrouve 2 mains tranchées dans le jacuzzi d’un ancien procureur.
Très vite dépassé et souhaitant relier avec Freyjan, ancienne Directrice de la maison des enfants, qui a été elle aussi rétrogradée au poste de psychologue, il lui demande de l’aide.
Très vite on plonge dans une sombre histoire de vengeance, de pédophilie, où seul compte l’argent, le pouvoir et la réputation.
On découvre avec horreur que certains hommes et femmes, de tout milieux sociaux, n’ont aucun état d’âme ni scrupule, prêt à tout pour obtenir argent et pouvoir.
Jusqu’à la fin du livre, l’auteure sait nous maintenir en haleine, et nous surprendra jusqu’à la dernière page avec des révélations inimaginables.
Un livre que j’ai adoré, une auteure islandaise avec une écriture parfaite, maîtrisant l’art du suspense avec brio !
Seul regret ne pas avoir lu ADN le premier roman mettant en scène Huldar et Freyjan.
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