Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
Le titre de cette comédie de 1660, six mois après Les Précieuses ridicules, est déjà un programme. Tout le théâtre de Molière tient dans ces trois mots. Sganarelle est un type comique qu'on retrouvera dans nombre de ses pièces, jusqu'au Dom Juan. Le cocu, c'est le personnage éternellement ridicule de la farce et du fabliau médiéval, berné et furieux de l'être... Molière fait d'une marionnette un caractère. La jalousie sera un des grands thèmes de son théâtre, et mène à Alceste. Le dernier mot du titre, l'imaginaire, désigne les illusions dont vivent les personnages, leurs égarements, la quête de l'authenticité et de la réalité sous les obsessions. L'essentiel est de rapprocher ces trois termes pour faire rire. On rit de la déformation, de la difformité : le masque déforme le corps, l'obsession déforme l'esprit, la passion torture l'âme.
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