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Sable

Couverture du livre « Sable » de Wolfgang Herrndorf aux éditions Thierry Magnier
Résumé:

Dans une oasis poisseuse et brûlante, une communauté hippie se fait canarder à la mitraillette, un homme perd la mémoire et se retrouve poursuivi par des hommes à la recherche d'une mine et une étrange jeune femme décide de lui apporter son aide. Mais tou

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Avis (4)

  • ARRIVÉE À LA PAGE 100... Je suis aussi perplexe que la quatrième de couv': "De quoi parle-t-on ici? A quoi a-t-on affaire? A un thriller exotique? A un roman noir? A une fresque postcoloniale?". Mystère et boule de gomme. L'auteur entrelace les personnages, les voix à la première et la troisième...
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    ARRIVÉE À LA PAGE 100... Je suis aussi perplexe que la quatrième de couv': "De quoi parle-t-on ici? A quoi a-t-on affaire? A un thriller exotique? A un roman noir? A une fresque postcoloniale?". Mystère et boule de gomme. L'auteur entrelace les personnages, les voix à la première et la troisième personne et peut-être même les époques, sans que j'ai pu voir le lien entre ces différentes pierres, ni même se dessiner une intrigue. Une lecture à l'image du décor de Sable: aride...

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  • Les 100 premières pages de ce roman ressemblent au début d'une odyssée dont le titre, le chapitre 1 et son vocabulaire nous annoncent qu'elle prend le chemin des terres chaudes.
    Désert, horizon, soleil, mer, façades orientales et minarets. La langue est complexe et moderne.

    Sur fond de...
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    Les 100 premières pages de ce roman ressemblent au début d'une odyssée dont le titre, le chapitre 1 et son vocabulaire nous annoncent qu'elle prend le chemin des terres chaudes.
    Désert, horizon, soleil, mer, façades orientales et minarets. La langue est complexe et moderne.

    Sur fond de chaos, de misère, de fournaise lancinante, de désinvolture administrative, de corruption, de questions existentielles, les personnages aux noms étranges ne se croisent pas tous encore en ce mois d'août 1972;

    Polidorio et Canisades sont policiers. Amadou Amadou aurait commis un homicide. Helen Gliese débarque en Afrique. Lundgren Herrlichkoffer est mort, nous le savons mais nous le voyons vivre (ses derniers instants ?). Spasski et Moleskine sont écrivains et exilés. Cétrois a fuit. Et puis, il y a des anonymes, Larbi, l'Arabe, le petit, le gros, un amnésique et des flash-back....
    La promesse de se laisser emporter hors de nos certitudes ...

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    • Lydie BO le 06/09/2014 à 14h44

      Sable n’est pas un roman ordinaire. Il s’inscrit dans la lignée des romans qui font voler en éclats la frontière entre littérature classique et littérature de genre.

      Sable est une odyssée existentielle qui prend place dans un endroit imaginaire en Afrique du nord. Sur fond de chaos, de misère, de fournaise lancinante, de dégénérescence, de désinvolture administrative, de corruption, se croisent des policiers, des écrivains américains, des agents secrets, une communauté d’idéalistes, des contrebandiers, des hommes d’affaires.

      Un jeune homme tue par balle quatre quidam. Un autre est blessé à la tête et perd la mémoire. Et le récit commence, proche de la fable et du jeu théatral. L’errance de l’amnésique à la recherche de la vérité et de son identité peut se lire comme un questionnement sur notre civilisation aride et froide, basée sur la science, et sur les déséquilibres de notre société moderne et de ses certitudes politiques, économiques, scientifiques, religieuses. La chaleur du désert permet aux corps de prendre corps. Elle s’oppose au mystère des relations humaines et au jeu des apparences.

      Le contraire de la civilisation n’est pas le chaos, mais la solitude nous dit Wolfgang Herrndorf.

      Sable est un livre complexe et exigeant, à la langue dense, riche et entrelacée. Pénétrer dans ce roman peut sembler fastidieux. Jusqu’à la fin le lecteur a le sentiment que quelque chose lui échappe. Il est difficile de s’accrocher aux faits dont chaque personnage livre sa version ou ce qu’il veut bien en livrer. Comme le sable, Sable est mouvant et insaisissable. On peut s’y perdre comme dans un labyrinthe sans lumière. Sable est un livre qui ressembl( e ) à la vie, à l’œuvre d’art totale que constitue chaque petite existence, si magnifique, si grande, si fragile.

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  • Étape de la page 100

    En général, lorsque je parviens à ce stade d'un livre, j'en ai compris la problématique, cerné les objectifs, découvert et intégré les personnages et leur rôle dans l'histoire ...
    Eh bien pour "Sable" j'avoue que je patauge un peu ! Mais ce n'est pas désagréable de...
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    Étape de la page 100

    En général, lorsque je parviens à ce stade d'un livre, j'en ai compris la problématique, cerné les objectifs, découvert et intégré les personnages et leur rôle dans l'histoire ...
    Eh bien pour "Sable" j'avoue que je patauge un peu ! Mais ce n'est pas désagréable de naviguer à vue en pleine mer (Livre 1) et s'il le faut je poursuivrai ma lecture de la même façon dans le désert (Livre 2). Rien ne vaut le dépaysement, surtout pendant les vacances estivales.
    Donc je poursuis mon exploration de ce roman atypique mais néanmoins attachant et j'attendrai de l'avoir achevé pour donner une impression plus limpide et plus argumentée.

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    • Galirad le 14/09/2014 à 18h56

      Ce livre m’a complètement désorientée d’où mon embarras à donner un avis clair et tranché.
      L’intrigue, si intrigue il y a, se déroule au cours de l’été 1972, parallèlement aux jeux olympiques de Munich. Durant ces jeux, l’équipe israélienne a été victime d’une prise d’otages meurtrière, référencée sous le nom de « Massacre de Munich», à laquelle Wolfgang HERRNDORF fait explicitement référence. Le roman présente cinq parties : la mer, le désert, les montagnes, l’oasis et la nuit qui sont rassemblés sous le titre « sable », leur point commun à tous.
      Le livre débute par un quadruple meurtre, dont on apprend très rapidement qui est l’auteur : meurtrier avéré ou bouc émissaire ? Deux policiers enquêtent, classent une première fois l’affaire. Puis l’un d’eux, face à de nombreuses incohérences, reprend plus sérieusement ses investigations, sans vraiment aboutir. Simultanément, là, en Afrique, à Targat débarquent une belle américaine, ainsi qu’un allemand un peu parano, dont on sait déjà qu’il va mourir. Tous deux hantant la ville en attente d’un curieux rendez-vous. Bizarre ! Se rajoute à ce panel hétéroclite d’individus, deux écrivains exilés et complètement déjantés.
      Le plus déstabilisant pour moi a été de comprendre quel degré d’importance, l’auteur voulait donner aux évènements et quels personnages, il voulait privilégier ? Pourquoi, tantôt utilise-t-il le « je », pourquoi tantôt préfère-t-il intervenir à la troisième personne ? Par moments, il développe avec moult détails une situation, analyse avec une précision chirurgicale les ressentis d’un de ces héros, pour ensuite, l’oublier pendant de nombreux chapitres et finalement lui régler son compte en quelques lignes.
      Malgré toutes ces interrogations, à aucun instant, le livre ne m’est tombé des mains. Sa lecture est restée fluide et si ce n’est l’impression latente d’être larguée dans ma compréhension de l’ensemble, je reconnais, passé ce stress, avoir apprécié ce livre, mais sûrement pas à sa juste valeur.

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  • Rendez-vous de la page 100

    Exercice difficile que de s’arrêter à la pa ge 100 de ce long roman qui en compte 500. L’intrigue se dévoile petit à petit. Les personnages nous sont présentés un à un. Nous sommes au Maroc en 1972, un policier français se demande pourquoi il a accepté sa mutation...
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    Rendez-vous de la page 100

    Exercice difficile que de s’arrêter à la pa ge 100 de ce long roman qui en compte 500. L’intrigue se dévoile petit à petit. Les personnages nous sont présentés un à un. Nous sommes au Maroc en 1972, un policier français se demande pourquoi il a accepté sa mutation ici. Une belle (et sotte) américaine débarque du bateau. Des hippies sont assassinés ; le meurtrier est arrêté. Un allemand en mission perd une valise pleine de Deutschmarks de la RDA… Bref, je suis face à un puzzle dont les pièces ne correspondent pas encore, et pour cause : l’auteur a découpé son oeuvre en 5 livres. Je viens d’achever « la mer ». Il me reste à découvrir « le désert », « les montagnes », « l’oasis » et « la nuit ».

    Avec un tel programme, comment ne pas se réjouir et continuer ma lecture de ce qui s’annonce comme une très belle expérience littéraire !

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