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Chronique de morts annoncées Calle Collin, journaliste freelance, rédige pour un hebdomadaire le portrait de Kent, un adolescent mort des années plus tôt dans un tragique accident. Il rencontre son frère, Mattias, homme de main et amant de Sara, redoutable femme d'affaires mafieuse.
Après avoir lu l'article, Anders Malmberg, célèbre chroniqueur, qui était en classe avec Kent, est choqué. Il décide de rétablir la vérité sur la personnalité de Kent, son harceleur, son pire cauchemar... au risque de provoquer Mattias, et surtout Sara, qui aurait préféré que certains secrets restent enfouis.
Les représailles de la jeune femme seront d'une cruauté proche de la folie, ne font que commencer. Personne ne sera à l'abri.
Je suis assez déroutée par ce roman. Annoncé comme un thriller, j’ai moi-même assez de mal à le situer réellement. Entre roman policier, polar et thriller, il chavire les codes et bouscule nos habitudes. J’ai adoré le lire, je l’ai dévoré même mais il y a un je-ne-sais-quoi qui m’a dérangée. Je ne m’attendais pas à ce dénouement, je ne le souhaitais pas peut-être, alors il m’a perturbée, j’ai besoin de le digérer. Pourtant, rien de compliqué dans son contenu. Tiens, d’ailleurs c’est surement cela qui me fait douter un peu. Je m’attendais à un scénario plus tordu, un peu plus psychologique. C’était un peu facile parfois. Et pourtant je l’ai aimé, oui, je n’en ai fait qu’une bouchée.
Hans Koppel m’a fait passée un très bon moment. Je me suis attachée à Calle, le journaliste sensible en quête de vérité, j’ai aimé suivre l’obstination dévastatrice de Sara, la reine maquerelle calculatrice qui n’a pas froid aux yeux, j’ai adoré ce contraste entre la violence des faits et l’amour entre Calle et David, l’alternance entre familles et gangsters. Mais j’ai aussi la sensation d’inachevé. Les courts chapitres ont défilé, m’ont tenue en haleine, et tout est passé trop vite. Tout ne s’est pas déroulé comme je le voulais et j’aime cela, même si l’auteur m’a désarmée. Je suis le cul entre deux chaises.
J’ai comme l’impression que l’auteur n’a pas sa langue dans la poche, qu’il a profité de son roman pour faire passer quelques messages. C’est la première fois que je le lis, mais c’est ce qui en résulte après avoir refermé Représailles. Était-ce les siennes ? Non, n’exagérons rien. Mais je serai curieuse de lire d’autres de ses romans afin d’appréhender plus précisément son style.
« Les écrivains étaient un triste ramassis de gens bourrés d’espoir, et le pire qui pût leur arriver était précisément que leurs rêves se réalisent. Dans le meilleur des cas, ils obtenaient une poignée de critiques aimables, peut-être des interviews, voire quelques minutes dans un canapé de télévision ; mais ces miettes étaient tellement dispersées dans le temps que leur heure de gloire était déjà passée au moment où ils avaient enfin l’impression d’avoir atteint la notoriété. Quand les médias se détournaient d’eux, ils découvraient pour de bon ce qu’étaient le désespoir et l’amertume. Et plus ils avaient été sous les feux des projecteurs, plus dure était la chute. »
Je suis certaine que ce roman ne fera pas l’unanimité parmi les fans du genre et je serai curieuse de récolter les différents avis, tout cela serait tellement intéressant ! Entre facilités et addiction, Hans Koppel, lui, ne nous facilite pas la tâche. Là où nous serons d’accord je pense, c’est que les pages se tournent à une vitesse fulgurante, et cela constitue pour moi un vrai point fort. Embarquer un lecteur, c’est déjà un bon chemin de fait vers la réussite.
En bref, ce roman policier / polar / thriller regroupe un peu des trois mais n’en approfondit finalement aucun. En revanche, ne vous méprenez pas, j’ai été emportée dans cette folle histoire de vengeance, de violence et d’amour. Des facilités, certes. Le temps qui file beaucoup trop vite, assurément. À vous de vous faire votre propre avis sur ces Représailles déroutantes.
Ma chronique sur mon blog : https://ducalmelucette.wordpress.com/2017/02/10/lecture-represailles-de-hans-koppel-rentree-litteraire/
J’ai bien apprécié ce roman. L’histoire n’est pas forcément originale puisque l’on peut trouver quelques romans policiers dans lesquels la vengeance et les règlements de comptes sont les mobiles. Ce qui m’a par contre surprise c’est le fait que Hans Koppel décide de tout nous dévoiler. Vraiment tout ! Que ce soit les coupables mais aussi leurs raisons. Même si cela m’a un peu perturbée j’avoue avoir vraiment apprécié cette « solution ». On ne sait plus au final si on fait partis des gentils ou si on est complice des mauvais.
Le rythme de l’histoire est prenant mais peut-être un peu trop selon moi. Il manque des moments de répit pour que l’on s’attache réellement aux protagonistes. Je pense que quelques passages nous évoquant la routine de certains d’entre eux auraient pu être intéressants. Il y a des scènes de la vie quotidienne mais elles servent surtout à amener un bouleversement de situations.
Les chapitres sont assez courts. L’auteur utilise un point de vue externe pour tout son roman mais ce n’est pas gênant. Cela ne nous empêche pas du tout d’entrer très rapidement dans l’histoire pour ne plus avoir envie d’en sortir !
Les points de vue s’alternent bien. Hans Koppel nous tient en haleine et termine chacun de ces derniers par du suspense, ce que j’ai beaucoup apprécié.
Les descriptions sont présentes mais sans alourdir le récit. J’aurais par contre peut-être aimé avoir quelques rappels physiques pour bien les différencier. En effet pour certains je ne me suis pas vraiment souvenue de leur rôle… C’est dommage.
Comme dans tous les romans nordiques les noms des lieux sont malheureusement trop compliqués pour moi pour que je les retienne… Heureusement ce n’est pas le cas des personnages qui eux, ont des noms beaucoup plus simples.
L’épilogue est dans la lignée de ce roman en y ajoutant une pointe de mystère. J’ai donc beaucoup apprécié cette fin.
En résumé, un roman original, surprenant et que je vous conseille si vous n’avez encore jamais lu de livre écrit par cet auteur.
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