Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Avant même de se définir comme " institution essentiellement philanthropique, philosophique et progressive " (art.
1 de la Constitution), le G.-. 0.-. D.-. F.-. s'intitule : " Puissance symbolique souveraine ".
Si la puissance s'entend comme un pouvoir de dominer, la qualification " symbolique " constitue une redoutable équivoque, selon qu'on la saisit dans l'acception du XVIII siècle - il s'agira d'une puissance absolument exemplaire - ou dans celle du XX siècle - il ne s'agit plus, encore que " significative ", que d'une puissance fictive.
Si, au contraire, suivant l'usage philosophique, nous opposons la puissance à l'acte, nous nous obligeons à ne plus désigner qu'une souveraine...
Impuissance.
Cruel dilemme ?
Alors pourquoi ne pas saisir que, hors la force brute - celle-là même qui " prime le droit " -, toute puissance n'est symbolique que parce que c'est le symbolique qui est puissant ? Comment passer de cette naïve axiologie du XVIIIe siècle à l'impossible symbiose contemporaine d'une quasi-nullité efficace ? Sans doute en identifiant l'omniprésence sociologique d'un autre type de " struggle for life ", lutte pour la reconnaissance d'un " capital " - auquel Marx n'avait pas songé -, sur quoi légitimer (parce que la loi s'y fonde) la violence d'un pouvoir.
S'étonnera-t-on qu'un tel questionnement dût être au coeur des préoccupations maçonniques, dont les symboles constituent le fonds le plus clair ?
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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