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Un premier roman plein de fraîcheur où une jeune photographe cherche à saisir les beautés éphémères du quotidien. Elle suit un inconnu qui rentre chez lui avec ses courses, discute dans un bus avec un employé noctambule, observe une mère portant son bébé sur le dos... Et, surtout, elle fait la rencontre d'une vieille dame énigmatique et de l'insaisissable Joh. Au fil de ses promenades, notre héroïne convoque des souvenirs personnels, recueille des histoires intimes, pleines d'humanité et de courage, mais aussi des récits plus extravagants ou merveilleux. On suivra ainsi les aventures d'un jeune expatrié dans les bas-fonds d'une ville vietnamienne, le combat d'Ibtissem pour échapper à l'emprise de sa famille, le tragique destin de Tsukuyomi, dieu de la Lune banni du royaume céleste, ou encore les errances du fantôme de Yoru à la recherche de sa soeur perdue...
Une jeune femme , la narratrice, se promène au hasard des rues, au hasard du temps, son appareil photo en bandoulière, dans l’attente du moment suspendu qu’elle va saisir, cette minute solaire que l’on voudrait voir s’éterniser.
Elle aime aller au devant des gens, des regards, des âmes, et c’est ainsi que nous partageons ses rencontres, ses histoires. Celles qu’elle nous raconte au fil des pages, au fil des images, au fil des rues.
Le vent porte la musique des mots, tout comme il caresse l’amour, l’absence, l’amitié, l’attente, les creux et les vagues de la vie.
Véritable plongée onirique , Presque une nuit d’été est un joli roman qu’il est doux de parcourir.
La générosité de l’autrice, son empathie, son amour de la vie, viennent se heurter à ses interrogations , ses désillusions, ses espoirs.
" L’humanité, c’est l’armée de la déception et, pourtant, je la trouve belle à toujours espérer mieux malgré les crève-cœur qu’elle se mange".
Certes, on peut parfois avoir l’impression de se perdre dans cette sorte de labyrinthe de pensées enchevêtrées, mais la lumière surgit toujours.
« Le rai de lumière du réverbère dévoilait mes yeux, flous et humides, troublés par le vent qui me glaçait le visage . J’étais consciente du mirage qu’engendrait mon attente, de la tristesse absurde de cette scène, mais comme l’enfant défie le destin par des jeux ridicules auxquels il confie son avenir – « si je lance la boule de papier dans la poubelle, j’aurai une bonne note à mon examen », allant parfois jusqu’à parier sa vie – je m’accrochais à la certitude que j’avais un pouvoir sur le monde ».
http://leslivresdejoelle.blogspot.com/2018/09/presquune-nuit-dete-de-thi-thu.html
Une photographe déambule dans la ville, un appareil photo à la main. Elle aime saisir les petits instants du quotidien, prendre en filature des personnages plus pittoresques les uns que les autres, capter l'être humain en chacun. Et surtout elle fait la connaissance d'une vieille dame solitaire qui lui raconte à chacune de ses visites ses amours avec Yoru, rencontre également le mystérieux Joh et la jeune Ibtissem qui cherche à échapper à l'emprise familiale.
La construction de ce roman n'en facilite pas sa lecture car l'auteure enchevêtre plusieurs histoires sans lien. Elle mêle ses propres souvenirs et ses rêves à une jolie galerie de portraits, à de belles histoires intimes. Ce roman contient des légendes, des récits extravagants, de la poésie, de l'imaginaire ... Trop confus pour me plaire mais je suis certaine qu'il trouvera son public.
En suivant des inconnus dans la rue pour les photographier et ainsi trouver la poésie du quotidien, la narratrice rencontre des gens qui lui confient une part de leur histoire.
Les récits dans le récit donnent à la construction une forme qui m'a semblé décousue et d'où la tension est absente. L'histoire-cadre est un peu languissante, à mon sens. Un roman qui ne m'a pas fait forte impression.
Une nouveauté de la rentrée littéraire, un premier roman qui m'a emmenée dans un univers étonnant et dans un monde irréel.
Cette ambiance est malheureusement trop nébuleuse, à la limite absconse, pour que je puisse l'apprécier.
L'auteure nous conte plusieurs histoires à travers d'une galerie de portraits. L’héroïne, photographe, va rencontrer au hasard d'une rue, d'une promenade, des individus qui sauront l'interpeller et qui auront ce "petit quelque chose " que les autres n'ont pas.
Au fil des pages, ce récit dévie vers la poésie, le mythe, l'imaginaire.
J'avoue n'avoir pas été embarquée par cet univers, je me suis vite perdue dans cet enchevêtrement d'histoires qui ne m'a pas transportée. Je n'ai pas réussi à être émue par ces personnages et pourtant leurs vies sont touchantes, comme celle de Yoru et Kaguya.
La magie n'a pas opéré ! Je n'ai pas apprécié ce conte, peut-être trop de poésie et ce mélange de légendes qui pour moi, lectrice, a souvent besoin de concret et de réalisme pour apprécier mes lectures.
Je souligne une belle qualité littéraire dans l'écriture, c'est certain, et ce (joli) roman trouvera son public sans aucun doute...Il faut juste avoir une sensibilité qui m'a fait défaut cette fois-ci.
http://leslecturesdeclaudia.blogspot.com/2018/08/presque-une-nuit-dete.html
Si j'ai bien accroché avec le début, je me suis vite perdue dans les changements de narration, d'histoires... peut-être aussi parce que je m'attendais à autre chose et ce que j'ai lu n'a pas réussi à me transporter totalement. Je suis tout de même allée jusqu'au bout, mais il n'y a pas eu de miracle. Je ferme donc ce livre perplexe.
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