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Poignard des chairs litteraires ou dansent les soleils brules de larmes psychiques

Couverture du livre « Poignard des chairs litteraires ou dansent les soleils brules de larmes psychiques » de Clément Velluet aux éditions Books On Demand
Résumé:

Il ne s'agit pas de prendre les mots à leur sens premier, mais au contraire de retirer leur signification, de les vider, de les moduler comme de la pâte, pour n'en garder que leur sonorité. L'art de cette poésie vient de la liberté artistique de prendre les mots pour ce qu'ils sont d'une façon... Voir plus

Il ne s'agit pas de prendre les mots à leur sens premier, mais au contraire de retirer leur signification, de les vider, de les moduler comme de la pâte, pour n'en garder que leur sonorité. L'art de cette poésie vient de la liberté artistique de prendre les mots pour ce qu'ils sont d'une façon primaire, des sons, des lettres, un enchevêtrement bigarré qui une fois achevé tente de faire vibrer les mots comme des cordes âme. De simples mots sont modifiés, vidés de leur structure grammaticale, pressés comme des tubes de peinture, pour permettre à l'amateur regarder au-delà du voile d'un simple dictionnaire. Il existe de la peinture abstraite. De la sculpture abstraite. Je propose une poésie abstraire en absolu. Nous oublions de penser l'intérieur de l'oeuf, la poule n'existe plus ici, concentrons-nous sur la simple coquille. Pour que ces mots, simples sons que nous avons gonflés de sens deviennent comme ces images stéréoscopiques, qui ne semblent être que bouillie colorée, pour devenir image subliminale une fois le bon angle trouvé. N'avez-vous jamais remarqué que le même mot prononcé inlassablement perd petit à petit de son sens plus nous le prononçons, jusqu'à devenir simple bruit ?

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