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Comment devient-on stagiaire chez Grasset ? Qu'est-ce qu'on y fait ? Quelles sont les relations avec les éditeurs en titre ? Sur quels critères sont retenus les manuscrits et comment se manifestent les relations de pouvoir dans ce monde à part, chargé d'un passé littéraire glorieux ? L'histoire de la maison ne pèse-t-elle pas sur les esprits de ceux qui y travaillent au point de leur donner la certitude ou l'illusion d'appartenir à une aristocratie ? Avec un humour constant, Bruno Migdal, le " sans grade ", l'amoureux de la littérature qui écrit à ses heures, observe et note les moeurs étranges de ce petit monde dont les codes lui sont étrangers. Chargé de lire des manuscrits et d'en rendre compte par une note de lecture, il nous livre, tout en ?nesse, sous la forme d'un journal de stage, une facette de la comédie humaine dans ce microcosme très parisien.
Bruno Migdal est né à Saint-Cloud en 1958. Il travaille dans un établissement scienti?que en région parisienne. Son attachement à la littérature le pousse à entamer des études de lettres à l'âge de quarante-deux ans. Stagiaire chez Grasset est sa première publication.
Bruno Migdal est entré dans l’édition par la petite porte (la seule qui semble aujourd’hui possible même avec le piston) : durant trois mois, il a été stagiaire dans une maison d’édition. Sauf que l’auteur, qui nous livre son journal de stage, jour après jour, a plus de quarante ans et exerçait auparavant un métier tout à fait différent.
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Agréable à lire parce qu’il ouvre une porte sur un milieu à la fois grand (par son prestige et sa magie) et petit (parce que peuplé de 13000 âmes en France environ), Petits bonheurs de l’édition souffre toutefois de quelques défauts. En premier lieu, le ton utilisé, s’il relève effectivement du journal, est souvent difficile à déchiffrer, avec des tournures de phrases alambiquées et l’emploi de termes compliqués juxtaposés les uns aux autres, lesquels donnent un aspect tantôt cynique, tantôt pédant. Par ailleurs, on attend davantage de détails, à la fois sur la manière de travailler, sur la maison elle-même et sur les autres services. L’occasion de fournir tous ces éléments s’y prêtait puisque c’est un « journal de stage », mais le fait que la maison soit connue a peut-être été dissuasif. Du reste, c’est un demi-défaut puisque Bruno Migdal n’a probablement pas eu la prétention de pousser l’exercice jusqu’à l’analyse approfondie : pauvres lecteurs, nous resterons sur notre faim !
L'article entier sur mon blog :
http://www.bibliolingus.fr/petits-bonheurs-de-l-edition-bruno-migdal-a97726083
Bruno Migdal, quarantenaire épris de littérature, quitte temporairement létablissement scientifique qui lemploie pour faire un stage de six mois chez Grasset. Il y sera lecteur, préposé aux manuscrits danonymes arrivés par la poste et, parfois, à ceux dauteurs « maison » transmis par des salariés de la prestigieuse enseigne.
Bruno Migdal rapporte dans son journal ses découvertes, ses déconvenues, et tous ces petits riens qui font la vie dune entreprise. Avec détachement, il rit de son statut de stagiaire auquel son âge à lui ne change rien.
Le regard neuf de Bruno Migdal sur cet environnement est biaisé par une expérience de la vie, du monde du travail et, à travers les livres, de la littérature que nont pas dhabitude les stagiaires. Cela donne un petit bijou dhumour et dindiscrétion, servie par une plume affirmée et une grande capacité dobservation.
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