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J'ai beaucoup aimé la justesse des mots, l'histoire vraiment originale digne d'un scénario...j'ai tout lu de cet auteur que je trouve très contemporain, avec un style qui fait qu'on dévore ses livres, des tranches de vie dont on peut avoir ressenti certains passages, je trouve l'écriture très habile, simple mais belle
'ai beaucoup aimé la richesse d'écriture, la façon si juste qu'à l'auteur de poser les mots. Ce roman se compose de petits chapitres qui ont pour titre un prénom, qui ont pour contenu une tranche de vie, la découverte de chaque individu, leurs doutes, leurs craintes, leurs espoirs...
La tempête ajoute un caractère urgent, mais qu'est-il arrivé à Antoine ? Et cette fille qui a l'air amnésique et qui est hospitalisée elle aussi ? Et ce retraité qui a perdu sa femme ? Et... Tels l'océan déchaîne, tout s’emmêle dans un flot, un flot de mots, de personnages, de destinées.
Je regrette de m'être perdue dans cette multitude de personnages mais c'est aussi la richesse du roman. Un joli roman délicat.
Premier chapitre : Antoine, la trentaine est plutôt du genre looser.
Un métier aléatoire, séparé de sa femme, excellent joueur de foot mais trop caractériel pour être sélectionné dans une grande équipe. Heureusement, il a Nino, son petit garçon qu’il adore et voit de temps en temps.
Du déjà lu, pas de surprise, je me dis que c’est un livre parmi tant d’autres, racontant l’histoire d’un pauvre type
Et puis les chapitres se succèdent, portant chacun un nom de personnage différent, vingt deux au total. Et chacun a un rapport soit avec Antoine, soit avec la tempête qui s’abat sur la côte méditerranéenne ;
Et on se laisse prendre au jeu et ça devient vite passionnant.
Chaque personnage est une histoire complète, chaque personnalité adaptée au style d’écriture, et même si on s’y perd un peu, on aime à découvrir à chaque fois le lien avec l’intrigue générale.
C’est un excellent travail d’écriture, parfaitement cohérent.
En 23 chapitres et une vingtaine de portraits, Olivier Adam réussit un très bon roman choral, une fresque sociétale d’une petite ville du bord de la mer méditerranée, au pied de l’Estérel, une ville qui passe son année à attendre les touristes, les vacanciers pour deux mois pleins de l’année, plus quelques retraités aisés qui tentent de s’y retirer.
Antoine en est le personnage principal auquel l’auteur consacre le premier et le dernier chapitre mais dont la présence ne quitte pas une ligne du livre. Star locale du foot, Antoine assure un petit boulot dans un camping désert. Lors du dernier match de son équipe, il a craqué : « le plomb qu’il a pété et la gueule du défenseur avec, les os qui craquent et le sang qui a giclé… » Il ne sait pas quand il rejouera mais le drame surgit avec deux types qui l’agressent.
Marion est son ex. Elle élève Nino avec Marco son nouveau compagnon. Il y a Jeff aussi qui a donné les mobil-home à repeindre à Antoine. Arrivent deux retraités, Paul et Hélène. Ils avaient une maison en haut de la falaise et « C’est elle qui lui a réclamé de venir ici une dernière fois. » Les souvenirs d’une vie reviennent : « Elle était son guide de tous les instants. »
Ainsi, petit à petit, les personnages défilent et les liens se tissent dans la tête du lecteur même si, de prime abord, cela n’est pas toujours évident. Une tempête aussi subite que brutale s’abat sur la petite ville, déclenchant drames et remises en cause.
Sarah, Coralie, Delphine, Serge, Anouck, Éric, Alex, Laure, Clémence, Léa, Floriane, Louise, Perez qui possède tous les hôtels plus le camping, les boîtes, les restos, la paillote, les entrepôts, le club de foot… mais aussi Mélanie, Cécile, Grindel nous accompagnent un moment avant de retrouver Antoine.
Un chapitre est consacré à l’équipe de foot locale, niveau CFA, qui va affronter le FC Nantes en quarts de finale de la Coupe de France. Ce match fait entrevoir à ces joueurs ce qu’ils ont raté mais la glorieuse incertitude du sport laisse planer le suspense…
Les joies, les peines, les fins de vie choisies ou subies n’empêchent pas le drame qui fait dire à Antoine : « Pardon d’avoir tout gâché. Pardon de n’avoir jamais été à la hauteur. »
Chronique à retrouver sur : http://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/
De courts morceaux de vies, de portraits, qui s'entrecroisent. Des instants à vif, de personnes perdues mais qui continuent d'y croire tout de même.
Un livre que j'ai lu rapidement.
Antoine, star locale du football, est sauvagement agressé durant la nuit, près du camping de la station balnéaire pour lequel il travaille. Il sera retrouvé peu de temps après, abandonné sur un banc à proximité de l'hôpital, salement amoché. Une question se pose alors : qui est responsable de cette agression ? le footballeur de l'équipe adverse à qui il avait asséné un coup de tête lors d'un match ? Des supporters de l'équipe ? Quelqu'un d'autre encore ? Curieux phénomène, une tempête s'abat sur la ville en même temps, causant beaucoup de dégâts matériels, mais pas seulement. Deux événements vécus de près ou de loin par vingt-deux personnes, dont on fait la connaissance chapitre après chapitre.
A l'aide de portraits croisés de personnages plus ou moins liés par les circonstances, Olivier Adam construit l'intrigue de son roman. Ce livre s'ouvre par la présentation du point central de cette histoire, Antoine. le lecteur prend connaissance de l'environnement du jeune homme, de son histoire personnelle, de son parcours dans le football, jusqu'au moment où survient l'agression. S'ensuivent les portraits d'autres protagonistes, dont on fait aussi chacun la connaissance au fur et à mesure des chapitres. On serait en droit de se demander pourquoi l'auteur a pris l'angle suivant, à savoir la succession de personnages ayant juste pour point commun le fait d'être plus ou moins concernés par les événements, l'agression d'Antoine et la tempête qui vient de passer. On tourne les pages, en se questionnant sur l'objectif que poursuit l'auteur ainsi, mais où veut-il nous emmener, sur quelle piste? Et la réponse se dévoile tout doucement au fil des pages. Comme dans un roman qu'on pourrait (presque) qualifier de roman policier (j'ai bien dit presque), j'ai émis des hypothèses quant à l'identité du responsable de l'agression d'Antoine, je me suis attachée à d'autres personnages heurtés par le présent. Rien n'est là au hasard, tout prend petit à petit son sens, jusqu'à aboutir au fin mot de l'histoire. La vérité prend vraiment forme vers la fin, même si l'idée nous traverse l'esprit un peu avant.
Maintenant, bref focus sur le style adopté par l'auteur : fidèle à ce que j'avais vu dans son précédent roman, l'auteur semble alterner entre les phrases courtes, parfois mêmes très courtes, et certaines plus longues, s'étalant sur quelques lignes. Tout cela donne son rythme au roman, zéro monotonie. A travers l'intrigue, j'ai également perçu de manière subtile un portrait plus discret, mais bien réel, des problématiques qui secouent notre société actuelle…
En résumé, c'est un roman riche d'intérêt, à recommander à ceux qui apprécient la plume d'Olivier Adam, mais à éviter pour ceux qui seraient à la recherche d'un roman « léger », l'histoire étant plutôt sombre…
J'aime bien ... mais un petit bémol par rapport à la puissance de ses autres romans. J'ai trouvé Peine perdue un peu monotone, un peu toujours sur le même ton. Cette construction qui introduit un changement de personnage à chaque chapitre et ce suspens assez inhabituel chez Olivier Adam laissaient présager une histoire plus rythmée, plus enlevée. Très agréable à lire néanmoins ...
Peut-être pas le meilleur d'Olivier Adam mais j'aime le rythme et la construction de ce roman choral. Antoine, footballeur amateur, trop prompt à en découdre avec l'adversaire, brillant mais trop instable pour séduire les pros, est laissé pour mort devant les urgences. S'en suit une galerie de personnages paumés, tout en nuances de gris. Olivier Adam continue sa radioscopie d'une société malade, loin des plages de Saint-Malo cette fois, dans le sud balayé par une tempête dévastatrice. A éviter en période de déprime.
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