Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
A regarder ce qui se passait dans le pays, j'avais l'impression d'être revenue dans la dachra persécutée.
Je ne comprenais plus ce qui se passait dans mon Algérie, je ne comprenais pas que des fils ou petits-fils de chouhada et d'anciens moudjahidin se soient transformés en assassins, en destructeurs. Il fallait que j'exprime ce qui me torturait et m'oppressait. C'est comme si les événements actuels étaient la répétition de l'ancien cauchemar qui m'obsédait. Ecrire le premier récit a été un besoin vital pour exorciser mes propres démons, mes angoisses enfouies.
C'est avant tout un récit autobiographique même s'il est un peu romancé. C'est un témoignage. Les victimes des crimes et carnages perpétrés par les puissances coloniales n'ont pas assez témoigné, parfois par pudeur, parfois par peur qu'on ne les croit pas ou simplement pour tenter de garder les lèvres de la blessure jointes. Le deuxième récit s'est imposé à moi au moment où j'avais presque fini le premier.
En 2001, un groupe de voyageurs venant de Mostagenem et allant à Mascara par la route du bar rage furent assassinés. Malgré la peur de passer par cette route difficile et peu fréquentée, mon mari et moi avons emprunté cette route. J'ai regardé le paysage, j'ai frémi en disant une prière dans mon coeur. A partir de ce moment j'ai été obsédée par des images de la famille massacrée. Je voyais dans ma tête les personnes, je ressentais leur douleur et j'ai senti qu'il fallait que j'écrive leur histoire !
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Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
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