L'encombrement, quelle que soit sa forme, son importance et le temps de sa création, accompagne toutes les dysmorphies et sa résolution. C'est "le préalable" à tout traitement. Il n'existe que deux solutions à ce problème : augmenter le périmètre de disposition des dents ou en réduire le nombre. Ceci conduit à l'expansion ou à l'extraction, l'une récidivante et l'autre mutilante.
La stratégie thérapeutique doit composer avec ces deux astreintes, et s'installer avec réflexion et maîtrise dans les limites qu'elles lui accordent.
Comment découvrir le potentiel optimal de l'expansion, sans se livrer à ses dangers ? Quand se résoudre à l'extraction et comment utiliser au mieux, fonctionnellement et esthétiquement, la place ainsi libérée ?
On ne peut répondre à ces deux questions, qu'en connaissant mieux les modes de l'installation de l'encombrement, aux différents temps occlusaux et périodes intermédiaires,et en apprenant à maîtriser, à chacun de ces temps, l'outil thérapeutique qui se propose à sa résolution, y compris l'extraction. C'est cette approche qui a permis de réduire, au cours de l'évolution de notre discipline, les indications d'extraction.
Cependant, le traitement de certaines dysmorphies, que nous devons identifier, de façon éclairée et réfléchie, nous impose l'extraction. Quand on doit extraire, il faut déterminer le temps et le lieu de l'extraction et savoir profiter au mieux des bienfaits qu'elle nous propose, pour aboutir au meilleur résultat, tout en diminuant les risques de récidives.
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