Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Depuis trente ans, Paul a fait de son histoire familiale, et du désastre que fut son enfance, la matière même de ses romans. Une démarche que ses frères et soeurs n'ont pas comprise, au point de ne plus lui adresser la parole pendant de longues années. Et puis arrive le temps de la réconciliation. Paul décide de réunir à déjeuner, dans la maison qui est devenue son refuge, tous les protagonistes de sa tumultueuse existence : ses neuf frères et soeurs, leurs enfants et les siens, et même ses deux ex-femmes.
Viendra qui voudra. Et advienne que pourra.
Le temps d'un singulier repas de famille, Lionel Duroy parvient à reconstituer tous les chapitres essentiels de la vie d'un homme. Avec sa profondeur psychologique habituelle et l'élégance de son style, il livre ici un récit vibrant de vérité sur les liens indestructibles de l'enfance, la résilience et la paix enfin retrouvée.
Un livre plutôt décevant , qui tourne en rond …
Paul revoit chez lui après 27 ans de brouille sa fratrie.Frères et sœurs avaient coupé les ponts après la publication d’une autobiographie écrite par Paul.Cette parution consistant à rendre publique leur enfance humiliante avait été mal perçue, les uns considérant que le récit avait nui à leurs parents Tito et la Baronne, les autres se sentant honteux que cette vie abracadabrantesque soit révélée.Les retrouvailles apaisent les relations, permettent à chacun de donner son point de vue, de dissiper les malentendus.Paul ne lâche rien,il explicite son besoin d’écrire et revendique la liberté de le faire.Il expurge ainsi sa colère, car il est impossible d’enfouir tout ce qui nous constitue.L’année suivante, les enfants petits-enfants et ex se joignent aux retrouvailles.
Après avoir lu, il y a quelques années "le chagrin", récit dans lequel Lionel Duroy expliquait pourquoi ses 9 frères et sœurs avaient décidé de le bannir suite à la publication de son premier roman autobiographique ayant pour sujet son enfance et ses parents parfaitement "barrés", j'étais intéressée de lire leurs retrouvailles après 27 ans d'absence.
Ils se retrouvent donc dans la maison de Paul, le narrateur, pour une réconciliation avec lui mais aussi ses 4 enfants et ses deux ex-épouse.
Il en manque un à l'appel. C'est un huit clos où chacun d'entre eux aura le temps de s'exprimer, de développer son ressenti, sa vision de l'enfance, son rapport aux parents et la raison de leur éloignement envers Paul. Chaque différence s'exprime et c'est parfois redondant. C'est bien écrit , intime mais 222 pages, c'est suffisant. Il faut savoir ensuite laisser cette famille tranquille.
On lit parfois que le métier d’écrivain est solitaire, qu’il peut aussi faire du mal à l’entourage. Et si c’était vrai? Lionel Duroy explore cet aspect là à travers une réunion de famille. Ces retrouvailles sont l’occasion de parler ouvertement, ou presque, de ce qui a conduit à des années de silence entre Paul, l’écrivain, et ses frères et sœurs. C’est une façon d’aborder les secrets de famille, mais aussi ce qui fait une famille, et ce n’est pas parce que l’on est une famille que l’on doit être en accord sur tout. Chacun s’appuie sur son vécu pour se construire et cela peut se faire en harmonie avec les autres, ou pas. Mais au moment de se revoir, reste l’émotion et Lionel Duroy sait magnifiquement la faire passer jusqu’à nous…..résonances.
J'ai acheté ce livre après avoir écouté Lionel Duroy, invité chez Laure Adler, dans "L'heure bleue" au sujet de son livre, "L'homme qui tremble".""Nous étions nés pour être heureux", ce titre comme si cette famille avait raté son rendez vous avec le bonheur.
Finalement, je n'ai pas réussi à poursuivre le livre, paresse, pas le bon moment ? Je le mets en attente.
Merci à la communauté de l'espace culturel Leclerc de m'avoir envoyé ce roman.
Un livre de la réconciliation avec ses frères et soeurs mais aussi ses ex compagnes et ses enfants. En retrouvant ses frères et soeurs, Lionnel Duroy a pu avoir l'opinion de chacun sur leur enfance et leur ressenti. Une enfance qui a laissé des traces indélébiles sur chaque personne mais pas de la même manière. Ce livre permet aussi de comprendre et de pardonner à Lionnel Duroy se besoin d'écrire et de parler de sa souffrance.
C’est avec enthousiasme que j’ai ouvert ce livre, présenté comme celui de la réconciliation.
J’aime beaucoup Lionel DUROY qui m’a touchée par son courage, bravant les colères familiales et la mise au ban de sa famille pour écrire encore et encore (question de survie pour lui) entrainant bien malgré lui ses enfants dans ce bannissement douloureux.
Belle conclusion donc que ces retrouvailles inattendues.
MAIS (eh oui à mon grand regret), j’ai été déçue : je me suis perdue dans les prénoms de cette grande famille, tentant de dresser un arbre généalogique dans ma tête, bien inutilement. Les frères, les sœurs, les conjoints, les jeunes générations, un vrai fouillis ! Chacun revient sur ses choix, ses erreurs, ses interprétations qui n’ont pas un grand intérêt au final, sinon peut-être pour l’histoire familiale.
J’ai eu la sensation de tourner en rond.
Pourtant, j’ai aimé le décor, la maison de l’auteur, son jardin et la campagne aux alentours ; j’ai aimé ce qui gravite autour du repas familial, les conversations, le vin, la table que l’on dresse avec complicité, les enfants qui jouent en toute innocence à l’évocation des drames d’antan. J’ai aimé aussi le courage (encore une fois) de l’auteur face aux critiques et aux doutes qu’elles suscitent.
En résumé, une lecture en demi-teinte.
Je ne vais pas être très polie, mais là, il m’a carrément gonflée Lionel Duroy avec sa journée de réconciliation.
Oui, parce qu’on le savait déjà, ses neuf frères et sœurs ne lui parlent plus depuis qu’il a sorti son premier livre, livrant toute l’histoire de leur famille.
Trente ans sans se voir, sans se parler, mais depuis l’an dernier ils l’ont recontacté et ils se retrouvent lors d’un repas chez Paul , tous sauf un, et ils découvrent leurs enfants.
J’ai plutôt aimé les précédents livres de Lionel Duroy, mais là, je l’ai trouvé lourd, et cette journée de réconciliation est pesante.
Il tourne en rond, nous impose des dialogues répétitifs entre frères et sœurs.
C’est le livre de trop sur le sujet !
Il a besoin d’écrire pour vivre dit-il.
Mais un écrivain peut faire autre chose que passer sa vie au crible., et surtout celle des membres de sa famille.
Il peut créer des personnages, des situations sans toujours impliquer sa famille.
Il a lassé ses frères, ses sœurs, ses deux femmes, j’ai bien peur qu’il ne commence à lasser certains de ses lecteurs dont moi.
Plan séquence littéraire, livre non chapitré, le roman de Lionel Duroy n'offre aucune respiration.
C'est sans doute ce qui lui donne cette puissance d'intérêt. Difficile de faire étape quelque part dans cette histoire de famille qui nous fait penser parfois au théâtre de Jean Luc Lagarce mais aussi à du Claude Sautet. La maîtrise du rythme est impressionnante. On reste caché quelque part pour ne pas déranger mais tout de même passionné par ce qui se passe, ce qui se dit et ce qui ne se dit toujours pas. On n' ose pas se reconnaître dans un des multiples personnages. Un peu quand même. Juste ce qu'il faut pour se poser plein de questions. C'est peut-être à ça que l'on reconnait un très bon livre.
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Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
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