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Fleurs et fruits, objets du quotidien, tables servies et autres vanités sont autant de facettes d'un genre qui a marqué l'art occidental : la nature morte. Longtemps considérée comme mineure, elle trouva au fil du temps la place qui lui revient. Sous la forme d'une analyse passionnante, Sybille Ebert-Schifferer guide le lecteur à travers époques et pays, expliquant les développements stylistiques, culturels ou historiques connus par la nature morte, grâce à un texte clair et d'une grande érudition.
Commencée dans l'Antiquité, son histoire connaît un arrêt brutal à la chute de l'empire romain et réapparaît à la Renaissance. Le monde des objets s'émancipe alors du contexte religieux et de celui de la représentation scientifique de la nature. Autour de 1600, elle acquiert son autonomie, aux Pays-Bas puis en Italie. Image de contemplation, propice aux plaisirs des sens, avertissement sur le devenir de l'homme, ou instantané de la vie bourgeoise, elle s'adresse à un public de plus en plus large.
Près de trois cents oeuvres illustrent superbement ce propos. Parmi celles-ci, le lecteur retrouvera les noms de Bruegel, Zurbaran, Caravage, Chardin, Monet, Matisse, ou Warhol. Soigneusement choisis, les détails permettent d'apprécier les effets de matière pour aider à la compréhension des tableaux, tout comme les commentaires qui complètent chaque légende. Ils contribuent ainsi à faire de ces Natures mortes un livre accompli, dans le fond et dans la forme.
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