Des romans policiers à offrir ? Faites le plein de bonnes idées !
- Je crois que j'aimerais être copiste.
- Cela consiste à copier des choses, non ?
- Probablement.
- Mais pas des actes notariés ou des chiffres, je vous prie.
- J'essaierai d'éviter.
- Essayez de voir si vous ne pouvez pas par exemple copier les gens.
- Oui.
- Tels qu'ils sont.
- Oui.
- Vous y arriverez très bien.
Qu'est-ce qu'un artiste ? Alessandro Baricco nous invite à suivre le parcours de Mr Gwyn, entre badinage et aventures cocasses. Un roman intrigant et brillant.
Qu’est-ce qui anime Me Gwyn qui semble si las de son existence ? Suivre son raisonnement et entendre ses raisons m’a tenue en haleine tout au long de ma lecture. J’aurais aimé lire les portraits, profiter de l’acuité de leur auteur. J’aurais aimé entendre leur poésie (je ne peux pas les imaginer sans poésie). C’est sans doute ma seule réserve.
https://bruitdepapier.wordpress.com/2017/01/07/mr-gwyn-alessandro-baricco/
Je ne savais pas comment donner mon avis sur ce livre et je l ai fait par le biais d une discussion .
Beau roman qui éveille le lecteur à une approche de l art autre que tous les concepts déjà connus.
Un vrai régal que cette approche qui me semble très mystérieuse et même un peu déconcertante que de pouvoir réaliser un portrait. L art est une constante évolution de l être.
Ce peintre- auteur personnage principal du roman est accrochant et voir même séduisant.
Allez ne restez pas dans l inconnu de ce nouveau artiste créateur d un portrait littéraire, prnez le temps de lire ce livre
L’idée développée par Baricco est tout à fait séduisante que ce soit quant à la réflexion à laquelle elle conduit que la forme qu’elle prend. Le second point rend la lecture plaisante et le premier confère au roman son intérêt et sa profondeur.
L’auteur s’interroge sur la définition de l’art, la place de l’artiste et de son modèle, notre rôle aussi en tant que modèles potentiels et en tant que personnages de nos vies, d’un schéma plus grand que nous et qui nous échappe.
Ce n’est pas grandiloquent, bien au contraire. L’auteur a même tendance à créer une routine parfois ennuyeuse. Il faut attendre la fin pour que le projet de Gwyn se révèle et nous épate. Entretemps, des temps morts sont à craindre malheureusement.
Cela dit, c’est une histoire plein d’inventivité dans les détails ; c’est ce qui retient le lecteur plus que toute réflexion présentée comme telle. De même, les personnages sont attachants (avec une mention spéciale pour « la dame au foulard imperméable » qui mériterait un roman qui lui soit dédié) et on termine le livre en ayant le sentiment de les connaître depuis toujours, à l’exception de Gwyn qui restera finalement assez distant jusqu’au bout.
La fin réserve de très beaux passages : on voudrait tout recopier, on voudrait le partager mais si vous n’avez pas encore lu le roman, cela pourrait tout gâcher d’en connaître l’issue du moins sur le plan des idées.
Ce trop court roman d’Alessandro Baricco est un pur moment de bonheur littéraire.
J’ai suivi avec passion, Mr Gwyn, écrivain Anglais qui décide de mettre un terme à sa brillante carrière. Après avoir essuyé les foudres de son éditeur et passé quelques semaines à se demander ce qu’il allait pouvoir faire du reste de sa vie, notre homme décide de devenir copiste.
Mais attention ! Pas n’importe quel copiste. Il veut devenir copiste d’êtres humains. Peintre ? Pensez-vous ! Non ce serait trop simple et nous sommes dans l’univers de Baricco ! Non, Mr Gwyn va écrire les portraits de ses modèles.
S’ensuivra une galerie de personnages attachants, drôles ou pathétiques.
Nous croiserons une vieille dame rencontrée un jour de pluie dans une laverie, lieu qu’affectionne notre héros. Cette vieille dame décédée peu après, sera par-delà la mort auprès de Mr Gwyn lui prodiguant quelques conseils.
Ou encore, Rebecca le premier modèle qui deviendra son amie puis son assistante.
Dans ce livre, l’auteur nous donne à réfléchir sur le travail de l’écrivain, depuis la saturation face au manque d’inspiration jusqu’au plagiat.
Mr Gwyn est un personnage particulièrement attachant que j’ai adoré dans sa recherche de la perfection pour donner vie à ses personnages à l’instar de son « créateur » Alessandro Baricco qui une fois de plus par son écriture fluide et imagée m’a confortée dans l’envie de poursuivre la découverte de son œuvre.
Un écrivain célèbre décide soudain de cesser d’écrire, cet exercice le tuant peu à peu, malgré son talent. Il cherche à se reconvertir et pour cela, il décide un jour de faire des portraits, ne sachant pas dessiner, il écrira ces portraits. Malgré la désapprobation de son agent littéraire, il se lance dans l’aventure. Cette expérience lui ouvrira des portes jusque-là infranchissables, de portrait en portrait, sa rencontre avec les personnes qu’il mettra en scène, lui feront découvrir son « moi » le plus profond, mettront à nue sa véritable personnalité, jusqu’à se perdre ?
Un thème pour le moins original mais qui se veut d’actualité, dans la vie de chacun d’entre nous. Qui n’a pas rêvé de changer de vie, d’orientation ou de métier, ne serait-ce qu’une fois dans son existence ? L’auteur aborde le sujet avec beaucoup de sensibilité. Un livre qui nous fait passer un bon moment, qui se lit vite mais qui grâce au thème abordé, et aux réponses données par l’auteur, continue à nous trotter dans la tête bien après sa finalité et nous remet un peu en question, sur notre devenir et le chemin que l’on s’est tracé.
Mr gwyn auteur à succès établi une liste de cinquante-deux choses qu'il ne ferait plus jamais...
La dernière : écrire des livres.
Il décide alors de devenir « Copiste », écrire des portraits "littéraires" d'hommes et de femmes destinés à eux seuls... Ces portraits sont une sorte de "retour à la Maison"...
D'abord, il plante le décor, une pièce sobre, un fond sonore , il faut vous dire aussi qu'il a été il y a bien longtemps « accordeur de piano », il doit régler l'ensemble des préparations afin d'obtenir l'acoustique et le « toucher » parfait pour son projet. Et bien sûr pour finir, la lumière.... Au plafond, dix-huit ampoules « Catherine de Médicis » destinées à s'éteindre progressivement, la dernière signifiant la fin du portrait.
Mr Gwyn, avec son crayon transformé ainsi en pinceau, nous entraîne ensuite dans un long et beau voyage au cœur de l'âme humaine. Chaque portrait est unique et riche en expérience pour le modèle et notre « copiste ». La fin est surprenante et une fois le livre d'Alessandro Baricco refermé, on regarde à nouveau "le monde" avec un œil tout neuf...
Son écriture musicale et poétique nous laisse à bout de souffle malgré la lenteur et l'observation du temps qui passe, une thématique chère à Alessandro Baricco. C'est un livre séduisant, tendre et magnifique.
"Jasper Gwyn incarne le fantasme de tout écrivain : le désir d’écrire dans une situation de pureté absolue"
La situation et les personnages de ce roman d'Alessandro Baricco pourraient habiter une histoire écrite par Amélie Nothomb, tant la frontière entre la réalité et un univers absurde est fine.
Mais nous trouverons rapidement ici un roman extrêmement bien structuré, sans en voir les ficelles classiques de la construction, comme ce put être le cas chez l'auteur Italien dans d'autres exercices plus anciens. Comme s'il se libérait de contraintes un peu rigides, Baricco nous offre un enchantement, d'une poésie rare et d'une émotion garantie.
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