Choisissez, lisez et chroniquez !
Quand le crime à l'anglaise rencontre les terres gelées de l'Islande.
Cluedo au pays des fjords...
À Siglufjördur, à l'approche de l'hiver, le soleil disparaît derrière les montagnes pour ne réapparaître que deux mois plus tard. Ce village perdu du nord de l'Islande plonge alors dans une obscurité totale...
Le jeune policier Ari Thór veille sur la petite communauté sans histoires. Mais son collègue, l'inspecteur Herjólfur, est assassiné alors qu'il enquêtait aux abords d'une vieille maison abandonnée. L'illusion d'innocence tombe. Tous les habitants n'avaient-ils pas, au fond, une bonne raison de semer le chaos ? Elín, qui fuit un passé violent. Gunnar, maire du village, qui cache d'étranges secrets... Pour reconstituer le puzzle, il faudra aussi écouter cette voix qui murmure, enfermée derrière les cloisons d'un hôpital psychiatrique, et qui tient peut-être la clé de l'énigme.
C'est l'agent d'Henning Mankell qui a découvert Ragnar Jónasson et vendu les droits de ses livres dans quinze pays. Né à Reykjavik, Jónasson a traduit plusieurs des romans d'Agatha Christie en islandais, avant d'écrire ses propres enquêtes. Sa famille est originaire de Siglufjördur. Mörk a été élu « Meilleur polar de l'année 2016 » selon le SundayExpress et le Daily Express, et a reçu le Dead Good Reader Award en Angleterre.
Choisissez, lisez et chroniquez !
Dans Vik, j'avais retrouvé Ari Thor un peu blasé de ne pas avoir obtenu le poste de responsable de la police de Siglufjördur, mais il s'est fait à l'idée, sans nouer encore de rapports cordiaux avec l'inspecteur Herjólfur.
Ari Thor se remet difficilement d'une grippe quand l'inspecteur Herjólfur est assassiné alors qu'il enquêtait auprès d'une maison abandonnée.
L'équipe de police de Siglufjördur n'est pas habilitée à mener seule l'enquête, et c'est Tomas qui vient de Reykjavik en assumer la direction de main de maître.
Ce nouveau roman de Ragnar Jonasson est scandé par des extraits d'un cahier tenu par un pensionnaire d'un hôpital psychiatrique, journal de bord d'un adolescent suicidaire ayant déçu son père.
Les relations troubles entre les nouveaux membres de l'équipe municipale achèvent de brouiller les pistes.
Un roman bien plus sombre que les précédents, où l'empathie d'Ari Thor sera l'élément clé qui lui permettra de retrouver l'assassin de son chef.
Un roman à lire en hiver, au chaud, pour mieux percevoir les rigueurs de l'hiver islandais si bien traduites par l'auteur.
L'opus suivant m'attend heureusement dans ma liseuse.
A suivre, donc !
Pour ce deuxième volet de Ragnar Jónasson à Siglufjördur ( comme ça se prononce ) qui se passe plusieurs années après « Snjór » il y a au un peu de changement dans la police locale .
Le chef , Tomas , est parti à Reykjavik , un nouveau membre a été embauché , Herjolfur, qui vient d'être nommé inspecteur à la barbe de Ari Thor le jeune policier , héros du premier volet .
Malheureusement pour Herjolfur , celui-ci ne va pas beaucoup en profiter car il est tué en pleine nuit devant une vieille maison en ruine , un peu à l'écart de la ville , ayant appartenue à deux frères .
Tomas est alors débauché pour mener l'enquête , aidé par Ari Thor qui a lui fort à faire avec sa jeune épouse Kristin et son jeune bébé .
L'équipe reformée va devoir exhumer des secrets du passé en s'appuyant sur la mémoire collective des plus volontaires , déranger certains trafics bien établis et ne s'arrêter devant aucune évidence pou boucler une affaire qui bouscule l'ordre établi .
Tout ceci dans des conditions extrêmes propres au climat hostile du grand Nord islandais et ce pendant l'hiver où l'obscurité laisse peu de place à la lueur du jour .
Comme souvent dans les romans de l'auteur islandais l'histoire principale en cache d'autres , que l'on découvre peu à peu au cours du récit et qui apporte un relief nouveau , inattendu , aux personnages secondaires qui peuplent le roman .
Ceux -ci sont souvent creusés d'un point de vue psychologique permettant ainsi au lecteur de découvrir leurs véritables motivations et leur véritable rôle dans l'histoire .
Somme toute un bon roman policier qui se mérite tant il nécessite un petit apprivoisement quant au rythme indolent propre à l'atmosphère faussement tranquille de la région et de ses habitants .
Après "Snorj", voici "Mörk", toujours à Siglufjördur, nord de l'Islande où les nuits polaires n'en finissent pas et où il ne se passe jamais rien.Et cependant une agression est commise sur un collègue d'Ari Thör, Ari policier récurrent de Jonasson. Et dès lors, c'est une enquête délicate à mener, au sein de la famille de ce collègue à priori au-dessus de tout soupçon, mais aussi auprès des notables de la ville et d'autres personnages beaucoup moins recommandables. A Ari de naviguer dans ces sphères, avec diplomatie ou pas..avec détermination et honnêteté.
Ce roman m'a paru plus abouti que le précédent, les personnages moins lisses , plus énigmatiques et plus secrets. Car de secrets et de non-dits,il en est question : d'histoires anciennes tues ou oubliées, de violences sourdes, de honte bue et de vernis social qui finit par craquer. En filigrane, des lettres inquiétantes dont on ne connaitra l'auteur qu'à la fin.
Ari dans ce roman prend de l'épaisseur, personnage davantage tourmenté : doutes, faiblesses, mais aussi mal-être au sein de son couple. Et lorsqu'il lui faut mener de front tempêtes personnelles et professionnelles, on peut imaginer des dégâts collatéraux.
Dark Iceland – Tome 2
Ari Thor a du mal à se remettre d’une vilaine grippe, quand il est contacté par l’épouse de l’inspecteur Herjolfur. Celui-ci n’est pas rentré de la nuit. Ari Thor décide de partir à sa recherche. Malheureusement, il le retrouvera mort, assassiné.
Pour l’aider dans cette enquête, Tomas, son ancien Chef est chargé de l’enquête.
Les descriptions sont époustouflantes, avec une sensation d’y être, le froid de cette petite village d’Islande traversant notre corps.
Les personnages sont attachants, criant de réalité, si humains.
On retrouve un thème omniprésent dans tout le roman : la maltraitance. On y aborde aussi l’adultère, la jalousie. Ce roman tourne autour de la femme. Le thème est tellement bien traité, qu’on ressent la souffrance des victimes, mais également de l’empathie, de la compréhension face à leurs choix et actes.
Mais je reste très mitigée face à cette lecture, la fin est un peu expéditive et il me manque un peu d’action.
Deuxième enquête d'Ari Thór déjà plus palpitante que la première.
Les personnages principaux chargés de l'enquête sont de retour par contre il s'agit d'un tout autre crime avec d'autres intervenants que dans la première enquête.
Si à chaque volume, la qualité s'améliore, cet auteur ne peut que rentrer dans ma catégorie d'auteurs à suivre.
Il s'agit bien d'enquête policière pas de thriller.
Quel plaisir de retrouver la plume de Ragnar Jonasson. Encore une fois l’auteur a réussi à m’embarque en Islande et plus précisément Siglufjördur.
L’auteur nous livre une enquête aux petits oignons que j’ai pris plaisir à suivre ainsi que ces moments de vie d’Ari Thor et son entourage.
J’ai toujours cette impression d’être dans une espèce de huis clos de par la description des décors neigeux avec une suit presque omniprésente. Ici, les paysages apportent un vrai quelque chose sur l’ambiance qui règne à Siglufjördur mais également sur les sentiments des uns et des autres. J’ai toujours une légère sensation d’oppression alors que par rapport à Snjor l’air est un peu plus respirable si je puis dire.
Et dans ce livre, je trouve que ça ne fait qu’exacerber les émotions des différents protagonistes. Et il faut dire que dans une si petite ville, il s’en passe des choses mais surtout… tout fini par se savoir.
C’est comme ça que j’ai dévoré Mörk. Parce qu’encore une fois on suit le point de vue de Ari Thor mais également des personnages impliqués d’une manière ou d’une autre à l’intrigue. Tous vont apparaître suspects à mes yeux et pourtant…
Je me suis prise assez facilement dans l’enquête que mène Ari Thor avec son ancien collègue Tomas, venu prêter main forte pour résoudre cette affaire bien sombre. J’ai suivi ce jeu de piste via les indices, les témoignages récoltés qui vont parfois avoir plus de conséquences qu’on ne peut le penser.
Dans Mörk, sans aller à 100 à l’heure, le rythme est assez soutenu par des chapitres assez courts et l’alternance des points de vue. Cela permet de suivre l’histoire sans réelle temps mort et d’apprécier d’autant plus sa lecture. Bien que pour ma part je ne e suis pas ennuyée un seul instant.
En effet, même les moments « hors enquête » m’ont plu car elle donne une dimension humaine et permet ainsi de s’attacher toujours un peu plus à ces personnages mis en scène… ou pas.
En ce qui concerne le dénouement, je me suis quelque peu laissée berner même si je n’étais pas si éloignée que ça. Et lorsqu’on en découvre les raisons, tout s’imbrique et la phrase qui m’est venu en tête est « bah oui évidemment! ».
L’auteur a ce talent de ne rien laisser au hasard. Chaque phrase, chaque mot a son importance que l’on découvre lors du dénouement final.
En bref,
Vous l’aurez compris, Ragnar Jonasson m’a encore une fois séduite avec ses mots, son histoires, ses personnages. Une intrigue bien ficelée, une alternance de points de vue apportant un plus à l’histoire et un dénouement qui questionne à plusieurs points de vue moraux je dirais. Il me tarde de découvrir la suite des aventures de Ari Thor.
Mörk
26 avril 2018
Mörk de Ragnar Jónasson
Décidément, il ne se passe toujours rien à Siglufjördur, petite ville de l'extrême Nord de l'Islande, ni dans ce bouquin malheureusement. Bon, je suis mauvaise langue, hein, y a bien plus de rebondissements que dans l'opus précédent, Snjor. Même lieu, même enquêteur ( Ari Thor, personnage toujours aussi peu intéressant, d'une fadeur incommensurable ) mais cette fois une intrigue construite autour d'une vieille maison qui cache un secret , d'un flic abattu, d'un trafic de drogue et d'élus qui cachent aussi leur petits secrets. Si tout cela est bien conduit du point A au point B sans passer par une ligne droite, tous les événements du livre sont tout minuscules et franchement peu passionnants selon mes goûts.
Surtout, j'ai retrouvé le même défaut qui m'avait agacé dans Snjor : on est en Islande mais tout pourrait se passer n'importe où et n'importe quand. L'auteur n'exploite pas du tout l'ambiance claustrophobique qui aurait pu naître d'une micro-société repliée sur elle-même où tout le monde se connait , ou encore des éléments climatiques ( neige - nuits profondes ). Et bizarre du bizarre, le titre , Mork, signifie " forêt " ... forêt que je n'ai pas trouvé dans le bouquin ...
Rien faire, j'ai du mal avec les polars hors sol qui cherchent juste à être divertissants.
A Siglufjördur, petite ville située à l’extrême nord de l’Islande, non loin du cercle arctique, le soleil disparait entièrement derrière les montagnes à la mi-novembre pour ne réapparaître que fin janvier. L’obscurité engloutit alors la petite ville pour soixante-douze jours. C’est pendant cette période sombre que l’inspecteur de police principal Herjólfur est assassiné, devant une vieille maison abandonnée, située à l’écart de la ville.
Son jeune collègue Ari Thór mène l’enquête, en compagnie de l’inspecteur Tómas, un ancien de la police locale qui a déménagé à Reykjavik et qui vient lui prêter main forte. Quelques pistes apparaissent : la veille bâtisse devant laquelle le policier a été retrouvé mourant abritait les activités de dealers locaux et elle avait également été le théâtre d’un drame jamais éclairci un demi-siècle auparavant ; le policier assassiné avait fait l’objet d’une enquête pour corruption, des années plus tôt ; enfin, le maire de Siglufjördur, et son assistante Elin, qui avaient échangé des coups de fil suspects après la visite de la police, semblaient avoir quelque chose à se reprocher…
L’intrigue est entrecoupée d’extraits d’un journal intime écrit par un jeune homme interné en asile psychiatrique, dont on ne saura qu’à la fin de qui il s’agit. La construction est donc plutôt classique, fréquente dans ce genre de polar et notamment dans les polars scandinaves. Le policier Ari Thór, qui est le héros récurrent de la série, vit avec Kristin, qui est médecin à l’hôpital d’Akureyri et ils ont un fils âgé d’un an. Les difficultés familiales s’annoncent dès le début de l’enquête, et l’on comprend que l’on suivra certainement la petite famille pendant plusieurs volumes. Rien de révolutionnaire donc dans le monde du polar scandinave, mais un roman agréable qui se lit facilement et rapidement et qui a le mérite de nous faire connaître le nord de l’Islande.
A préciser toutefois que « Mörk », qui vient de paraître en édition de poche, est le second volume traduit en français et il convient donc peut-être de commencer par le premier de la série, « Snjór », dans lequel le jeune policier est envoyé à Siglufjördur pour sa première affectation.
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