Des incontournables et des révélations viendront s'ajouter à cette liste au fil des semaines !
Quand Tómas, son ami et supérieur, est allé voir si l’herbe est plus verte du côté de Reykjavik, Ari Thór avait espéré le remplacer en tant qu’inspecteur. Mais c’est Herjólfur qui a obtenu le poste. Vexé, Ari Thór n’a jamais cherché à mieux connaître ce collègue dont il ne sait rien. Aussi est-il fort surpris quand sa femme l’appelle au petit matin, inquiète de ne pas avoir vu son mari revenir du travail.
Siglufjördur n’étant pas très étendue, le policier le retrouve très vite, presque mort, abattu d’un coup de fusil, devant une maison abandonnée à la sortie du village. Un vrai choc pour toute la communauté qui n’a pas souvent affaire à une telle violence, surtout envers un membre des forces de l’ordre.
Qui s’en est pris à Herjólfur ? A-t-il vu quelque chose de compromettant ? Ou alors est-ce dans sa vie privée qu’il faut chercher une raison à cette agression ?
Ari Thór va mener l’enquête, aidé par Tómas, revenu de la capitale pour résoudre cette affaire sensible.
Ambiance glaciale et nocturne pour ce cinquième tome des enquêtes d’Ari Thór à Siglufjördur, localité à l’extrême nord de l’Islande.
L’hiver s’installe et, avec lui, le froid, la neige, la nuit. Et la grippe ! Le jeune policier, affaibli par la maladie, fatigué par sa nouvelle paternité, déstabilisé par sa compagne, froide et fuyante, fait face aussi au souvenir du jour lointain où des policiers, comme lui, étaient venus lui annoncer la mort de son père. Mais l’enquête doit suivre son cours. Et elle piétine. Cette maison a déjà connu un drame, est-ce dans le passé qu’il faut chercher un coupable ? Ou alors est-ce Herjólfur qui avait des choses à cacher ? Sa famille parfaite cache-t-elle de sombres secrets ? Mais peut-être est-ce du côté de la mairie que l’on a des choses à se reprocher ? Le maire et son bras droit, Elin, ne semblent pas vouloir répondre à toutes les questions. A cela s’ajoutent les pensées d’un patient psychiatrique, minutieusement transcrites dans un carnet. Mais seul le lecteur y a accès.
Avec en toile de fond les violences conjugales, l’enquête part un peu dans tous les sens avec des pistes suivies qui ne sont pas forcément pertinentes. Ari Thór manque un peu de charisme et n’est pas forcément sympathique. Entre ses problèmes de couple et ses ambitions contrariées, il apparaît comme égoïste et peu empathique. Son atout est peut-être de ne pas être originaire de Siglufjördur. Au contraire de Tómas, il n’a pas de liens amicaux ou familiaux avec les villageois, ce qui le rend plus impartial.
Un tome en demi-teinte mais qui bénéficie tout de même de l’atmosphère islandaise, sombre à souhait en ces jours où le soleil ne fait que de brèves apparitions. Sympathique sans sortir du lot.
1956. Une jeune fille de quinze ans disparaît sur l'île de Videy au large de Reykjavik.
Trente ans plus tard, à l'occasion de l'anniversaire de la disparition de Lara, un jeune journaliste ambitieux, Valur Robertsson, publie une série d'articles sur ce cold case qui hante la société islandaise. Il espère touver un nouvel élément qui lui permette d'élucider l'affaire... jusqu'à ce qu'il reçoive le coup de fil d'une certaine Juliá...
Contrairement à ce que l'on pourrait penser, Reykjavik n'est pas un polar noir venu du froid mais un "whodunit" écrit pour moitié par Ragnar Jónasson, fan et traducteur d'Agatha Christie.
La majeure partie de l'"enquête" se déroule en 1986, une année riche en événements pour Reykjavik qui fête son bicentenaire, voit de nouveaux quartiers sortir de terre. Et surtout c'est dans la capitale la plus septentrionale d'Europe que se déroule la rencontre historique entre Gorbatchev et Reagan au mois d'octobre. (Il s'agissait de leur deuxième rencontre à vrai dire.) Au niveau national c'est la fin du monopole de l'État sur la radio et la télévision, une femme dirige le pays depuis 1980. Vigdís Finnbogadótir, la première femme présidente élue au suffrage universel dans le monde! Il faut ici souligner que l'autre co-auteur du livre est Katrín Jakobsdóttir, ancienne Première Ministre islandaise de 2017 à 2024. (Elle était en poste à l'époque des "faits", l'écriture du livre s'entend).
Le résumé du livre, un cold case non résolu a piqué ma curiosité. Au final, ce n'est pas tant le manque d'action, mais une psychologie un peu "attendue" des personnages qui ne m'a pas convaincue. Par exemple, l'actrice vieillissante et le promoteur immobilier sont à la limite de la caricature.
Par contre il faut saluer les changements de narrrateur qui bousculent les habitudes du lecteur. Le lecteur qui se verra frustré de n'avoir jamais eu le moindre véritable indice et donc pas la moindre chance de démasquer le coupable tandis que l'identité de Juliá était trop évidente!
L’auteur le signale au cours de la narration, les meurtres sont rares à Reykjavik ! Et pourtant nous voilà de nouveau plongés dans un polar islandais, aux prises avec un cold-case et une nouvelle affaire, qui pourraient bien être liées !
En 1983, dans les locaux d’un ancien sanatorium, deux morts violentes à quelques jours d’intervalles donnent lieu à une enquête rapide, la deuxième victime étant un coupable vraisemblable et ça arrange tout le monde.
Pourtant, Helgi, trente ans plus tard, dans le cadre d’un mémoire qui devrait lui donner accès à un poste d’enquêteur à la capitale tente d’analyser cette affaire avec les moyens sophistiqués que l’époque met à disposition de la police…
Outre une enquête intéressante par ses rebondissements et le développement progressif de l’intrigue, le roman offre un regard sur la littérature policière classique, Helgi étant un grand amateur de ce genre (comme l’est Ragnar Jónasson , traducteur d’Agatha Christie.
Nous profitons également d’une histoire dans l’histoire, en prenant connaissance des problèmes de couple de notre héros, qui laissent penser qu’une suite pourrait nous être proposée…
Un grand moment de plaisir donc, à la lecture de ce livre passionnant.
Merci aux éditions de la Martinière pour l’envoi de ce service de presse numérique via NetGalley France. Cette chronique n’engage que moi.
410 pages Editions de la Martinière 4 octobre
Traducteur : Jean-Christophe Salaün
#Lamortenblanc #NetGalleyFrance
Tout d’abord, un grand merci à #NetGalley et aux #ÉditionsLaMartinière pour m’avoir permis de découvrir en avant-première ce nouveau roman de Ragnar JONASSON « La mort en blanc » ; ayant déjà lu quelques polars de cet auteur cela m’a fait grandement plaisir.
La composition de ce roman est assez classique : deux temporalités sur une même enquête, l’une en 1983 où un crime odieux a été perpétré et l’autre en 2012 où un étudiant en criminologie en fait son sujet de thèse, avec « audition » des témoins de l’époque.
L’histoire se lit bien, et les différents passages de périodes ne sont pas pénalisants dans sa lecture ; bien au contraire cela y apporte une dynamique certaine, tout comme les chapitres courts, car il faut quand même l’avouer cet ouvrage peut être jugé de lent.
Cependant l’auteur à la manière d‘une Agatha CHRISTIE, dont il fait d’ailleurs l’éloge, construit patiemment sa toile et celle-ci est solide.
Si l’enquête de 1983 peut être qualifiée de « bâclée », celle de 2012 va se révéler complexe.
D’ailleurs, on découvre dans ce roman Helgi (dont la vie est elle-même complexe) ; lequel sera peut-être un nouveau personnage récurrent de Ragnar JONASSON … comme l’est Hulda qui apparaît à plusieurs reprises dans cet ouvrage.
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