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Un vieux sanatorium. Un meurtre inexpliqué. Quatre suspects et une affaire qui n'a jamais été classée... Après le phénomène Reykjavik, co-écrit avec la première ministre d'Islande et vendu à plus de 50 000 exemplaires en France (chiffres MDS), l'auteur de renommée internationale Ragnar Jónasson signe un nouveau roman policier où l'intrigue, grandiose, s'incarne dans un décor hitchcockien.
« Un grand écrivain » Harlan Coben
Un ancien sanatorium.
Un meurtre inexpliqué.
Quatre suspects et une affaire jamais classée.
1983. Un ancien sanatorium à Akureyri, petite ville du nord de l'Islande, est le théâtre d'un drame : une infirmière est retrouvée assassinée, les deux doigts d'une main sectionnés. Quelques jours plus tard, le corps sans vie du médecin en chef est découvert au pied du bâtiment.
2012. Trois décennies ont passé. Le mystère reste entier. Helgi, jeune criminologue à Reykjavik, se penche sur ces affaires non résolues. Une enquête tortueuse qui viendra rouvrir de vieilles blessures et lever le voile sur de sombres réalités.
Ragnar Jónasson est l'un des auteurs de polars islandais les plus reconnus au monde. Après le phénomène Reykjavik, co-écrit avec la Première ministre d'Islande, il signe un nouveau roman policier où l'intrigue, grandiose, s'incarne dans un décor hitchcockien.
L’auteur le signale au cours de la narration, les meurtres sont rares à Reykjavik ! Et pourtant nous voilà de nouveau plongés dans un polar islandais, aux prises avec un cold-case et une nouvelle affaire, qui pourraient bien être liées !
En 1983, dans les locaux d’un ancien sanatorium, deux morts violentes à quelques jours d’intervalles donnent lieu à une enquête rapide, la deuxième victime étant un coupable vraisemblable et ça arrange tout le monde.
Pourtant, Helgi, trente ans plus tard, dans le cadre d’un mémoire qui devrait lui donner accès à un poste d’enquêteur à la capitale tente d’analyser cette affaire avec les moyens sophistiqués que l’époque met à disposition de la police…
Outre une enquête intéressante par ses rebondissements et le développement progressif de l’intrigue, le roman offre un regard sur la littérature policière classique, Helgi étant un grand amateur de ce genre (comme l’est Ragnar Jónasson , traducteur d’Agatha Christie.
Nous profitons également d’une histoire dans l’histoire, en prenant connaissance des problèmes de couple de notre héros, qui laissent penser qu’une suite pourrait nous être proposée…
Un grand moment de plaisir donc, à la lecture de ce livre passionnant.
Merci aux éditions de la Martinière pour l’envoi de ce service de presse numérique via NetGalley France. Cette chronique n’engage que moi.
410 pages Editions de la Martinière 4 octobre
Traducteur : Jean-Christophe Salaün
#Lamortenblanc #NetGalleyFrance
Tout d’abord, un grand merci à #NetGalley et aux #ÉditionsLaMartinière pour m’avoir permis de découvrir en avant-première ce nouveau roman de Ragnar JONASSON « La mort en blanc » ; ayant déjà lu quelques polars de cet auteur cela m’a fait grandement plaisir.
La composition de ce roman est assez classique : deux temporalités sur une même enquête, l’une en 1983 où un crime odieux a été perpétré et l’autre en 2012 où un étudiant en criminologie en fait son sujet de thèse, avec « audition » des témoins de l’époque.
L’histoire se lit bien, et les différents passages de périodes ne sont pas pénalisants dans sa lecture ; bien au contraire cela y apporte une dynamique certaine, tout comme les chapitres courts, car il faut quand même l’avouer cet ouvrage peut être jugé de lent.
Cependant l’auteur à la manière d‘une Agatha CHRISTIE, dont il fait d’ailleurs l’éloge, construit patiemment sa toile et celle-ci est solide.
Si l’enquête de 1983 peut être qualifiée de « bâclée », celle de 2012 va se révéler complexe.
D’ailleurs, on découvre dans ce roman Helgi (dont la vie est elle-même complexe) ; lequel sera peut-être un nouveau personnage récurrent de Ragnar JONASSON … comme l’est Hulda qui apparaît à plusieurs reprises dans cet ouvrage.
En 1983, un sanatorium d’une petite ville islandaise est le théâtre de deux morts violentes. L’inspecteur Sverrir est chargé de l'enquête avec Hulda (clin d’œil à la trilogie La dame de Reykjavik). En 2012, Helgi tente de résoudre ce mystère resté entier pour sa thèse et prend contact avec les protagonistes de ce cold case… Rapidement, un nouveau meurtre a lieu.
La mort en blanc est le premier tome de la dernière série de Ragnar Jónasson.
Ce roman introduit Helgi, un jeune criminologue passionné de romans policiers et victime de violence conjugale. S’il paraît assez insignifiant au début du roman, le personnage prend peu à peu de l’épaisseur, montre ses talents d’enquêteur et nous dévoile l’enfer qu’il vit au quotidien avec sa femme.
L’enquête, portée par la belle plume de l’auteur, est construite autour d’une structure narrative classique à double temporalité qui permet de faire doucement monter le suspense, de distiller des indices, d’aller de fausses pistes en rebondissements jusqu’à un cliffhanger final qui annonce la suite de la saga. Comme dans un roman d’Agatha Christie dont il est fan, Helgi interroge les témoins, tente de recouper les indices, fait fonctionner « ses petites cellules grises » et s’enfonce progressivement dans l’horreur à mesure que se dévoile la sombre histoire du sanatorium.
Même si l’histoire est intéressante, bien écrite et bien ficelée, j’ai eu beaucoup de mal à accrocher, sans doute à cause du rythme très lent. Néanmoins, les nombreuses qualités du roman sauront séduire les amateurs de polars nordiques. Je lirai la suite de la saga car je suis curieuse de voir comment va évoluer le jeune et prometteur Helgi.
1983. Un ancien hôpital à Akureyri, petite ville du nord de l’Islande, autrefois sanatorium pour traiter les tuberculeux, est le théâtre d’un événement dramatique : une infirmière est retrouvée sauvagement assassinée dans son bureau, les deux doigts de sa main droite coupés. L’inspectrice Hulda (l’héroïne de la trilogie La Dame de Reykjavík) et son collègue Sverrir sont chargés de l’enquête. Seules quatre autres personnes étaient présentes dans le bâtiment au moment du meurtre. Quatre suspects. Quelques jours plus tard, le médecin en chef est lui aussi retrouvé mort au pied du bâtiment. Tout porte à croire qu’il s’est suicidé. Un aveu indirect de culpabilité ?
2012. Trois décennies plus tard, le mystère reste entier. Helgi, un jeune criminologue, se penche sur l’affaire non résolue des meurtres d’Akureyri pour les besoins de sa thèse. Au même moment, il se voit proposer un poste au sein de la police de Reykjavík. Ses recherches le mènent à interroger les anciens suspects de 1983. Lorsque l’un d’entre eux est retrouvé assassiné dans son lit, Helgi décide d’accepter le poste d’enquêteur, pour résoudre enfin les meurtres inexpliqués de l’ancien sanatorium. Une enquête tortueuse qui viendra remuer de vieilles blessures, levant le voile sur de sombres réalités.
Séquelle spin off de la trilogie de La Dame de Reykjavík, On découvre au fil des chapitres dans une double temporalité Helgi, un jeune criminologue mais on retrouve aussi Hulda.
Un rythme lent qui met bien en place ce nouveau personnage d'Helgi et la violence de sont couple avec une femme violente sous l'emprise de l'acool, les sombres secret du sanatorium avec la prise en charge des enfants malades, on revient sur les origines du mal, mais aussi sur les coulisses de la police où Hulda était victime de sexisme.
Un bon tome, du suspense, de la tension, des twist plot, des sujets d'actualité, des thèmes forts. Une lecture prenante et addictive, j'ai hâte de revoir Helgi.
En 1983, dans un ancien hôpital de Akureyri au nord de l’Islande, Tina, qui arrive toujours la première, retrouve l’infirmière chef assassinée, dans des conditions terribles, car on lui a coupé deux doigts de la main droite. L’inspecteur Sverrir chargé de l’enquête avec Hulda que nous connaissons bien, car elle est l’héroïne de la trilogie « La dame de Reykjavik ».
Il y de ce fait quatre personnes suspectes : les employés de l’hôpital. Tina, ravie de l’attention qu’on lui porte, oriente l’enquête vers le jardinier, ce qui lui vaudra une garde à vue arbitraire. Quelques jours plus tard, on (en fait Tina) retrouve le médecin-chef au pied du bâtiment. L’inspecteur, en dépit des remarques de Hulda, conclut au suicide du médecin, selon lui accablé par le remords.
Trente ans plus tard, en 2012, un jeune criminologue, Helgi, décide de se pencher sur cette vieille affaire non résolue (cold case cela sonne quand même mieux, le suspense s’installe d’office !) pour sa thèse et donc tenter de prendre contact avec les anciens protagonistes. Entre temps Tina a épousé l’inspecteur Sverrir et elle a trouvé une place dans la capitale. Bien entendu, son enquête va déclencher le meurtre de l’un des protagonistes.
Helgi, qui a été approché par l’inspecteur principal, pressé de se débarrasser de notre Hulga, décide de répondre favorablement et intégrer ainsi l’enquête.
Ce roman fait intervenir donc un nouveau policier avec Helgi, passionné de romans policiers, notamment d’Agatha Christie, et qui a hérité de son père sa collection importante de polars au grand dam de son épouse, Bergthora. Au début, il parait assez fade, effacé. Il faut dire que Ragnar Jónasson n’y est pas allé de main morte avec une scène inaugurale assez brutale : des policiers frappent à la porte de Helgi, à la demande de son voisin, car il y a eu une scène de ménage, avec coups, cris, objets cassés.
On apprend ainsi qu’il est victime de la violence de sa femme, qui sous l’effet de l’alcool passe fréquemment à l’acte. Mais, le personnage s’étoffe peu à peu, et on prend du plaisir à faire plus ample connaissance avec lui et sa manière de raisonner.
Ragnar Jónasson, nous fait plonger également dans les heures sombres de la prise en charge des enfants atteints de tuberculose, les traitements, les mauvais traitements qu’on leur infligeait à l’époque. Il revient également sur sexisme dans la police dont Hulga a fait les frais tout au long de sa carrière.
J’ai découvert Ragnar Jónasson avec Snjór qui m’avait déçue à l’époque, car je l’avais trouvé fade par rapport aux livres de Arnaldur Indridason, mais je lui ai redonné sa chance avec « La Dame de Reykjavík » et plus récemment « Reykjavík » et ce dernier opus m’a plu et donné envie de continuer à suivre les aventures de Helgi car, vue la scène finale tonitruante, il s’agit sûrement d’une nouvelle saga.
Un grand merci à NetGalley et aux éditions La Martinière qui m’ont permis de découvrir ce roman en avant-première car sa sortie est prévue pour 04/10/2024 et de retrouver la plume de son auteur que j’apprécie de plus en plus.
#Lamortenblanc #NetGalleyFrance !
https://leslivresdeve.wordpress.com/2024/08/03/lamour-en-blanc-de-ragnar-jonasson/
Les Éditions de la Martinière sortent leur traditionnel roman policier qui nous vient tout droit du nord en cette rentrée littéraire, le 04 octobre prochain : il s’agit de l’auteur islandais Ragnar Jónasson, auteur que je lis et chronique les romans ici pour la troisième fois. Dans La Mort en blanc, l’auteur islandais déplace notre perspective, le jeune homme qui endosse le rôle d’enquêteur n’est pas policier – ou si peu – les meurtres, pour la plupart, datant d’une trentaine d’années plus tôt, et nous ramène dans l’un des épisodes peu glorieux de l’île, où la peste blanche, on parle de la tuberculose, faisait des siennes et des ravages parmi la population insulaire alors qu’elle avait quasiment disparu partout, ailleurs.
Et ici, les malades concernés sont des enfants, récupérés et rassemblés dans l’un des établissements de soin de l’île, un sanatorium, mais qui n’a rien du centre apaisant et réconfortant niché sur des sommets dans le but de faire profiter des poumons malades de l’air sain en abondance, bien au contraire. Les conditions de vie y sont rudes pour ces enfants, d’autant que le personnel n’est pas spécialement accueillant, que la létalité de la maladie est élevée, et le enfants fragiles – j’entends par là maltraités, négligés, privés de soins correctes – le sont encore plus. Mais, une fois le sanatorium désaffecté quelques années plus tard, chez les adultes, la mort va frapper, d’abord sur une infirmière, ensuite sur un médecin, de façon plus violente, et plus sanglante. La police est dépêchée sur les lieux, une enquête judiciaire en plus ou moins bonne et due forme, et vite expédiée sans qu’un coupable ne puisse être inculpé. Trente ans plus tard, c’est l’étudiant en criminologie, et futur policier, Helgi Reykdal, de retour en Islande, qui vient mettre un beau coup de pied dans la fourmilière, en cherchant à interroger tous les protagonistes concernés par l’affaire puisqu’elle est le sujet de son mémoire de master.
Ragnar Jónasson a fait le choix d’une voix secondaire, et indirecte, en n’optant pas pour une figure légalement policière pour résoudre le mystère de ces deux morts violentes. Et davantage encore, la police évolue dans ce roman constamment sur le fil rouge : Sverrir fut le policier en charge de l’enquête, et c’est avec précipitation qu’il a tenté de clore le dossier, mettant en garde à vue le premier (et seul, à vrai dire) suspect, pour clore ensuite sur un non-lieu et vite enterrer le dossier alors même que sa conduite personnelle n’est pas claire. Et des décennies plus tard, la policière qui tente de soulever le couvercle de l’enquête, empreinte de soupçons ineffaçables, est vite rabrouée par son supérieur d’une attitude un brin sexiste. La police brille ainsi encore moins que d’habitude jusqu’à retrouver son rôle totalement éclipsé.
Il n’y a pas que sur cet aspect-là du roman policier que l’auteur prend son lecteur à rebours : encore une fois, Helgi se retrouve au centre de la scène. La scène d’ouverture pose le décor, la scène de fermeture est une apocalypse. Si dans le chapitre liminaire, on comprend la situation maritale de Helgi, en union libre avec sa compagne Bergthόra, il commence à lever le rideau sur leur relation, dont le lecteur va se rendre compte des méandres avec le déroulement de la genèse. Des indices ici et là amènent droit vers ce final glaçant, celui qui concerne la situation personnelle d’Helgi. La violence domestique, si elle vient majoritairement de la population masculine, ne manque pas de toucher les hommes, plus rarement certes, mais les faits sont là.
L’évolution du personnage d’Helgi me semble au moins aussi essentielle que l’enquête par elle-même, j’ai démarré avec l’image d’un garçon égoïste, un peu simple et imbu de lui-même, qui a vite évolué au cours du récit pour laisser la place à un jeune homme altruiste et plus malin que les a priori des débuts laissaient à penser. On le découvre progressivement sous le jour d’un étudiant, presque policier, attentif à son interlocuteur, et auquel on se confie volontiers, mais dont personne ne devine le secret qu’il garde, lui-même inconscient de sa lourdeur, et qu’il compense en lisant des romans policiers. Un Helgi, qui a passé plus de trois cents pages à penser de façon obsessionnelle aux victimes oubliées, mais qui entre deux enquêtes, s’est oublié.
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