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L'été 2003 fut particulièrement meurtrier à Monrovia, la capitale du Liberia, déjà défigurée par quatorze années de guerre et de pillages.
City on Fire fut cette année-là l'un des tubes les plus écoutés au Liberia. L'auteur de cette chanson, King O'Brian, un artiste libérien contemporain, ne faisait pas allusion à Monrovia sous les feux de l'été, mais à la nouvelle mode des perruques rouges, importées du Nigeria, que portent les Libériennes de tous les âges.
Il y eut en réalité trois guerres entre juin et août 2003, trois offensives de la rébellion du LURD pour prendre la ville et le pouvoir. Les habitants de Monrovia les appellent World War I, II et III. Au bout du compte, la ville sera divisée en deux, aucune des positions ne parvenant à prendre le dessus sur l'autre. Ce récit, extrait d'un journal de bord, retrace jour après jour la vie à Monrovia vue à partir d'un écran très limité situé dans le quartier diplomatique de Mamba Point, l'une des parties les plus affectées par ces trois épisodes de guerre qui ont fait au minimum 2 000 morts et 3 000 blessés.
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