A l'ombre du Cyclone, les célèbres montagnes russes de Coney Island, là où New York se jette dans la mer, Angela et June, deux jeunes filles que tout oppose, se construisent ensemble dans une amitié indéfectible. L'amitié féminine, dans sa force et sa singularité, est racontée ici de manière lumineuse par Laurence Peyrin, à travers quatre temps de la vie d'Angela et de June. Quatre temps décisifs qui coïncident avec quatre événements marquants de l'histoire new-yorkaise, la mort de John Lennon, l'ouragan Bob, l'affaire Lewinsky, le 11-Septembre, comme autant d'échos aux bouleversements intimes de ces héroïnes.
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Il est de ces personnages que l'on n'a pas envie de quitter et Angela en fait partie.
J'ai refermé ce livre hier et elle m'accompagne encore.
J'ai pourtant commencé ma lecture sans grande conviction. Encore une histoire d'amitié adolescente qui prendra fin au passage à l'âge adulte. Et bien non ! Angela et June, meilleures amies au lycée, ne quittent pas le lieu qui les a vues grandir et continuent à se voir. Elles grandissent ensemble, vieillissent ensemble.
Angela, qui m'a paru bien niaise au premier abord, avec ses plans de vie toute tracée, s'est révélée au fil des pages. Elle représente sans doute bien des femmes et c'est pourquoi elle m'a autant marquée.
Je n'en dirai pas plus, je ne voudrais pas vous enlever le plaisir de cette lecture !
Je n’ai jamais autant écouté « Hey Jude » des Beatles que depuis que j’ai lu ce bouquin… et maintenant, quand je l’entends, je pense à Angela et June, j’aurais aimé partager ce moment avec elles, lorsqu’elles ont participé au grand rassemblement de Central Park, quelques jours après la mort de Lennon.
Au fil de ma lecture, je suis passée par toutes les émotions, j’ai ri j’ai pleuré, j’ai même éprouvé de la colère vis à vis d’Angela que je ne comprenais pas…
Nous avons affaire ici à deux femmes dont les caractères ne pourraient pas être plus différents, et pourtant j’ai été capable de me retrouver un peu dans leurs deux personnalités! Elles ont dû faire preuve, chacune à leur manière, d’un grand courage pour prendre des décisions irréversibles au cours de leurs vies, on ne peut que les admirer pour ça!
C’est le 3ème roman de Laurence Peyrin que je lis et je prends toujours autant de plaisir à découvrir ses personnages (des femmes) aux caractères forts qui donnent envie d’avancer et de réaliser ses rêves les plus fous!
Et « cerise sur le gâteau » pour moi, l’histoire se passe à New York, ma ville de cœur!
Bonne lecture!
Un livre chamboulant, qui m'a fait énormément de bien. Une lecture passionnante, sur fond de Beatles, qui nous parle des événements historiques de New York, à travers les yeux de deux femmes, qu'on suit durant vingt ans.
Il y a quelques années, j'ai découvert Laurence Peyrin avec sa duologie La drôle de vie de Zelda Zonk qui a été un immense coup de cœur. J'ai donc acheté par la suite son roman Miss Cyclone. C'est drôle mais cet été j'ai vu de nombreux avis sur ce roman et ils m'ont donné envie de le lire maintenant. J'ai donc profité de la douceur estivale pour me balader pour découvrir l'histoire d'Angela et June et me balader sur les plages de Coney Island.
Dès les premiers instants où j'ai commencé ma lecture quelque chose m'a interpellé. Ce n'était pas la même écriture que dans La drôle de vie. Ici, c'est plus incisif, plus percutant et à la fois déstabilisant. Très déstabilisant. Je ne savais pas au début si c'était dû au personnage d'Angela, que nous suivons principalement et qui est très loin de ma manière de penser et de vivre, ou si ça venait de l'écriture. Je dois dire que durant les deux premières parties, je me suis tenue à distance du récit. Je ne savais pas et n'avait aucune piste sur où Laurence Peyrin comptait nous amener. Entre ça et l'écriture qui me perturbait, je ne savais vraiment pas où me placer. C'était très perturbant.
À partir de la troisième partie, je me suis habituée à cette écriture et au personnage d'Angela. J'ai en quelque sorte réussit à l'apprivoiser, à la comprendre. J'avais un sentiment d'urgence page après page qui grandissant. Il fallait que je termine cette histoire, que je découvre ce qui allait arriver à June et à Angela. Qu'elle allait être leur chemin ? Angela réussirait-elle à devenir la femme qu'elle est au fond d'elle ? Arriverait-t-elle à s'épanouir, à s'émanciper et à réaliser ses rêves ? Je dois dire que les deux dernières parties ont filé et la quatrième restera sans doute ma préférée. La plus belle, la plus poétique.
Comme je viens de vous le dire ma relation avec Angela s'est construite petit à petit. Elle s'est créée page après page. Un coup j'oscillais pour une, un peu plus tard c'était pour June. J'ai beaucoup aimé l'amitié que vont entretenir les deux adolescentes jusqu'à leur âge adulte.
En terminant la lecture, un constat a été fait. Cette écriture plus incisive accompagnée de cette protagoniste qui m'a tant déstabilisé ne formait qu'un. C'était un tout. Et ce tout ne pouvait pas être dissocié. Toute la beauté du roman se révèle, selon moi, dans les derniers chapitres. Sûrement qu'un chapitre de plus ne m'aurait pas gêné concernant une des deux filles (pour ceux qui l'ont lu vous voyez surement de laquelle je veux parler) mais j'ai aimé cette fin telle qu'elle est. Plus que la beauté du roman, c'est aussi toutes les émotions du récit qui explosent dans ce final. C'est en tournant la dernière page que la tornade m'est passée dessus, me dévorant toute crue. J'étais dans le métro et j'ai retenu fortement mes larmes.
En conclusion, Miss Cyclone est une histoire d'amitié, d'amour, de choix, de conséquences. Avec Angela et June, j'ai avancé à tâtons, en me demandant tout le long du roman où le récit aller me mener. Le roman s'éclaire et les émotions se révèlent au dernier chapitre rendant le tout extrêmement poétique.
Je suis une grande fan de Laurence Peyrin et j'ai lu tous ses romans ou presque ! Celui-ci contient une jolie évocation de la jeunesse et du temps qui passe, de l'amitié qui résiste au temps, des choix qui dicteront nos vies… Zelda Zonk et Hannah restent quand même mes préférés de L. Peyrin mais j'ai beaucoup aimé celui-ci aussi, ce parfum doux amer de l'adolescence et de nostalgie qui se échappe...
Après avoir lu et aimé Ma chérie début mai, j'ai replongé avec plaisir dans l'écriture fluide et addictive de @laurence_peyrin pour Miss Cyclone.
Une très belle histoire d'amitié entre deux jeunes femmes, Angela l'italienne et June la hollandaise, toutes deux 16 ans au début de l'histoire, à Coney Island au sud de Brooklyn... Elles vont passer de l'adolescence à l'âge adulte l'année où mourut John Lennon, où une nuit et son secret feront basculer leurs vies. On les suit tout au long du grand manège de la vie jusqu'à cette année terrible gravée dans la mémoire collective où les Twin Towers exploseront...
De très jolis personnages, terriblement attachants, des caractères forts, une écriture cinématographique, la ville de New-York comme si on y était, tout concourt à faire de ce roman un régal de lecture !
Angela et June, deux amies d'enfance que nous suivons toute la vie avec en toile de fond les évènements réels qui vont arriver à New York au fil des années.
Premiers amours, premiers émois, mariage, enfants, déceptions et complicité entre les personnages. Un régal !
Avec Miss Cyclone @laurence_peyrin nous plonge avec tendresse au cœur d'une amitié féminine. J'ai d'ailleurs été surprise car je m'attendais à découvrir une histoire d'amitié de jeunes adolescentes et non!
Le roman s'articule autour de quatres événements marquants qui va marquer un lien avec l'évolution des personnages, qui se veulent écho des bouleversements dans la vie de nos héroïnes. Ils permettent avec subtilité d'aborder les thèmes tels que l'adultère, les catastrophes naturelles...
J'ai beaucoup apprécié Angelina, son caractère, ses valeurs et son courage font d'elle une héroïne à laquelle on s'attache et auquel on souhaite un dénouement heureux.
Miss Cyclone est un très beau roman sur le tourbillon qu'est la vie avec tout ce qu'elle peut entrainer... Un livre qui se dévore !
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