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Laurence Peyrin

Laurence Peyrin
Journaliste de presse pendant vingt ans, Laurence Peyrin se consacre désormais à l’écriture. La Drôle de vie de Zelda Zonk, son premier roman, a reçu le prix Maison de la Presse en 2015.
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Journaliste de presse pendant vingt ans, Laurence Peyrin se consacre désormais à l’écriture. La Drôle de vie de Zelda Zonk, son premier roman, a reçu le prix Maison de la Presse en 2015.

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Avis sur cet auteur (123)

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    Couverture du livre « L'aile des vierges » de Laurence Peyrin aux éditions Calmann-levy

    mccb78 sur L'aile des vierges de Laurence Peyrin

    L'aile des vierges par Laurence Peyrin, Éditions Pocket

    1946: Alors que sa mère et sa grand-mère étaient des féministes convaincues, Maggie rentre comme domestique à Shepherd House . Malgré son fort caractère, elle saura faire sa place au sein de l'équipe et changer certaines mentalités....
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    L'aile des vierges par Laurence Peyrin, Éditions Pocket

    1946: Alors que sa mère et sa grand-mère étaient des féministes convaincues, Maggie rentre comme domestique à Shepherd House . Malgré son fort caractère, elle saura faire sa place au sein de l'équipe et changer certaines mentalités.

    Quand j'ai commencé la lecture de ce roman, je pensais me lancer dans une romance classique. Et ce n'était pas le cas ... je me suis rapidement laissée emporter par l'histoire de Maggie, cette femme forte, la tête sur les épaules et fidèle. Fidèle aux hommes, fidèle à ses convictions également et à sa famille.

    J'ai aimé me retrouver à Shepherd House où j'ai eu l'impression de retrouver l'ambiance de Downtown Abbey.
    Les personnages sont bien représentés. Les attitudes et les idées reçues de cette période sont identiques à ce qu'il en ressort souvent.

    Alors, certes, le récit peut paraître banal , déjà vu. Mais la plume envoûtante de Laurence Peyrin saura vous convaincre d'aller jusqu'au bout de votre lecture sans que vous vous en rendiez compte.
    J'ai passé un excellent moment de lecture aux côtés de Maggie.

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    Couverture du livre « Sous le soleil de Soledad » de Laurence Peyrin aux éditions Calmann-levy

    ddannso sur Sous le soleil de Soledad de Laurence Peyrin

    Laurence Peyrin est une de mes autrices doudou. je la retrouve toujours avec beaucoup de plaisir et j'aime les portraits de femme qu'elle nous décrit dans ses livres. Avec en prime dans celui-ci, un humour qui m'a fait souvent sourire, voire éclater de rire. Je ne me souvenais pas de cet aspect...
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    Laurence Peyrin est une de mes autrices doudou. je la retrouve toujours avec beaucoup de plaisir et j'aime les portraits de femme qu'elle nous décrit dans ses livres. Avec en prime dans celui-ci, un humour qui m'a fait souvent sourire, voire éclater de rire. Je ne me souvenais pas de cet aspect dans mes autres lectures.

    Cassie, surnommée Mama Cass comme la chanteuse, est célibataire, cinquantenaire et énorme. Enfin, pour énorme, c'est elle qui le dit, et les dénégations des autres ne suffisent pas à la convaincre du contraire. Elle gère un safari- alligator dans les Everglades, seule femme parmi les hommes et n'a quasiment pas de vie en dehors. le jour où sa femme de ménage meurt dans son salon, elle prend conscience qu'elle ne connaissait pas celle qui prend soin d'elle depuis trente ans. Alors, honteuse, elle va tout faire pour remplir la demande de celle-ci, la ramener chez elle, au Mexique.

    C'est le récit de ce voyage que nous conte Laurence Peyrin, voyage dans tous les sens du terme. Cassie prend l'avion pour la première fois et pour la première fois aussi remet en perspective sa vie. elle va découvrir les autres, prendre le temps de réfléchir et aussi mieux s'accepter. Ce résumé peut sembler banal, mais les personnages, le cadre, le ton du livre, cet humour qui nous prend par surprise, ces moments aussi d'émotion, tout cela nous entraine à la suite de Cassie et j'ai vraiment adoré ce livre

    Il y est question de complexes, de difficulté à s'accepter, de rapports hommes femmes, de réseaux sociaux. Il y est aussi question de #MeToo et Laurence Peyrin n'hésite pas à critiquer la tendance actuelle de fustiger peut-etre trop rapidement certains hommes, et je partage ce qu'elle dit :
    « Écoute, Viva, je lis les journaux, et je regarde des documentaires. J'observe, c'est ce que je sais faire le mieux, dans la vie. C'est pas forcément con, parce que je sais qu'il y a des femmes qui se font vraiment violer derrière une poubelle en pleine nuit, ou même chez elles, et qui finissent à l'hosto, et que ça n'a pas grand-chose à voir avec toi et ce goujat de Miguel, comme une starlette qui se pointerait plusieurs fois dans la chambre d'un producteur qui l'attend seul en peignoir ouvert et qui irait faire le tour des talk-shows pour se plaindre dix ans après. Sur le mode j'avais pas le choix. Si, dans ces cas-là, tu as toujours le choix. »
    Elle soutint son regard un moment puis termina :
    « C'est mon avis, et je ne vais pas m'en excuser. Mais à force de #MeToo, on va arriver à un point où personne ne croira plus personne. Et surtout pas les vraies victimes qui ont déjà du mal à se faire entendre. Alors ne participe pas à ça. »

    Encore un très beau personnage féminin, tel que Laurence Peyrin sait les créer.

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    Couverture du livre « Après l'océan » de Laurence Peyrin aux éditions Calmann-levy

    Carrie sur Après l'océan de Laurence Peyrin

    J'ai emprunté ce livre à la médiathèque car j'avais lu des critiques enthousiastes et, aussi, parce que j'aime les histoires touchant de près ou de loin au Titanic (mon coeur de midinette de 17 ans, avec le beau Leonardo, n'est pas complètement mort).
    J'avais déjà lu un livre de cette autrice...
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    J'ai emprunté ce livre à la médiathèque car j'avais lu des critiques enthousiastes et, aussi, parce que j'aime les histoires touchant de près ou de loin au Titanic (mon coeur de midinette de 17 ans, avec le beau Leonardo, n'est pas complètement mort).
    J'avais déjà lu un livre de cette autrice qui m'avait fait passer un agréable moment de lecture, sans être exceptionnel non plus. Je peux dire la même chose pour celui-ci : si j'ai globalement apprécié ma lecture au moment où je la faisais, je sais aussi d'emblée qu'elle ne me restera pas en mémoire très longtemps.

    Le pitch en quelques phrases : Letta et Molly, deux soeurs qui avaient pris place à bord du Titanic avec leur famille, se retrouvent seules à New York après le naufrage. Sans un sou, elles vont devoir apprendre à survivre dans un monde qui n'est pas le leur, d'autant que Molly, choquée par la catastrophe, ne dit plus un mot et se retrouve dans un état catatonique. Letta devra donc faire preuve de beaucoup d'amour envers sa soeur, et d'une bonne dose de résilience, pour les faire toutes deux avancer dans la vie.

    La plume de l'autrice est fluide, l'histoire se lit sans déplaisir, on se laisse nous aussi guider dans les rues de la grosse pomme, aux côtés de Letta. J'ai bien aimé aussi l'idée qu'à eu Laurence Peyrin de parler de l'immédiat après-Titanic plutôt que de la catastrophe en elle-même. On ne peut aussi que compatir à ce qui arrive à ces deux malheureuses jeunes femmes. Mais, il y a un gros mais (même plusieurs), le tout manque carrément de substance.
    Les personnages sont quelque peu falots, la temporalité n'est pas réaliste, ce qui fait que l'intrigue (les intrigues dans l'intrigue) n'est pas crédible. Je sais bien que nous sommes ici dans un roman (et il en manque du romanesque) mais je vois mal une jeune femme venant de l'autre bout du monde s'affirmer en quelques semaines comme elle le fait auprès de notables. Pour le coup, il y a peut-être trop de rythme dans ce roman pour pouvoir vraiment l'apprécier. Je pense que j'aurais largement préférer qu'elle prenne le temps de poser son histoire, se trame narrative pour retranscrire l'atmosphère de cette période. J'ai eu une impression de bâclé au final, et je suis ressortie de ce roman en me disant « bon, d'accord, allez, au prochain ». Moi, ce que j'aime, c'est rester bouleversée quand je referme un livre (quelque soit le sentiment éprouvé), au point de ne plus savoir quoi lire après.

    En bref, un roman divertissant qui se lit vite et bien. Il m'a néanmoins manqué de la densité pour réellement apprécier ma lecture.

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    Couverture du livre « Après l'océan » de Laurence Peyrin aux éditions Calmann-levy

    Ines Perluette @la_bibliotheque_de_perluette sur Après l'océan de Laurence Peyrin

    New-York 1912, le Carpathia débarque les rescapés du Titanic, parmi lesquels deux sœurs, Letta et Molly, seules survivantes de leur famille. Désormais livrées à elles-mêmes, elles devront se forger un nouvel avenir. Mais depuis la catastrophe, Molly est mutique, traumatisée par cette nuit...
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    New-York 1912, le Carpathia débarque les rescapés du Titanic, parmi lesquels deux sœurs, Letta et Molly, seules survivantes de leur famille. Désormais livrées à elles-mêmes, elles devront se forger un nouvel avenir. Mais depuis la catastrophe, Molly est mutique, traumatisée par cette nuit d'horreur où le plus grand paquebot du monde a été englouti par les flots, emportant une grande partie de ses passagers avec lui dans les eaux sombres de l'océan.

    Le livre, a un angle d'attaque intéressant, puisqu'il ne s'attache pas à la traversée, ni au naufrage, mais bien, comme le titre l'indique, à "l'après". Comment reprendre le cours de sa vie, après un tel drame ? Le deuil sera difficile et nous suivons Letta qui cherche par tous les moyens à sortir sa petite sœur de sa torpeur.
    Les passages sur le deuil sont touchants et réalistes, et le récit a réussi à me surprendre à plusieurs reprises en ne tombant pas dans le cliché.

    Je n'attendais pas grand-chose de ce livre, mais j'ai pris un réel plaisir à le lire.

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