En partenariat avec les éditions Calmann-Lévy tentez de gagner l’un des 10 exemplaires de "Miss Cyclone"
En partenariat avec les éditions Calmann-Lévy tentez de gagner l’un des 10 exemplaires de "Miss Cyclone"
Laurence Peyrin est une de mes autrices doudou. je la retrouve toujours avec beaucoup de plaisir et j'aime les portraits de femme qu'elle nous décrit dans ses livres. Avec en prime dans celui-ci, un humour qui m'a fait souvent sourire, voire éclater de rire. Je ne me souvenais pas de cet aspect dans mes autres lectures.
Cassie, surnommée Mama Cass comme la chanteuse, est célibataire, cinquantenaire et énorme. Enfin, pour énorme, c'est elle qui le dit, et les dénégations des autres ne suffisent pas à la convaincre du contraire. Elle gère un safari- alligator dans les Everglades, seule femme parmi les hommes et n'a quasiment pas de vie en dehors. le jour où sa femme de ménage meurt dans son salon, elle prend conscience qu'elle ne connaissait pas celle qui prend soin d'elle depuis trente ans. Alors, honteuse, elle va tout faire pour remplir la demande de celle-ci, la ramener chez elle, au Mexique.
C'est le récit de ce voyage que nous conte Laurence Peyrin, voyage dans tous les sens du terme. Cassie prend l'avion pour la première fois et pour la première fois aussi remet en perspective sa vie. elle va découvrir les autres, prendre le temps de réfléchir et aussi mieux s'accepter. Ce résumé peut sembler banal, mais les personnages, le cadre, le ton du livre, cet humour qui nous prend par surprise, ces moments aussi d'émotion, tout cela nous entraine à la suite de Cassie et j'ai vraiment adoré ce livre
Il y est question de complexes, de difficulté à s'accepter, de rapports hommes femmes, de réseaux sociaux. Il y est aussi question de #MeToo et Laurence Peyrin n'hésite pas à critiquer la tendance actuelle de fustiger peut-etre trop rapidement certains hommes, et je partage ce qu'elle dit :
« Écoute, Viva, je lis les journaux, et je regarde des documentaires. J'observe, c'est ce que je sais faire le mieux, dans la vie. C'est pas forcément con, parce que je sais qu'il y a des femmes qui se font vraiment violer derrière une poubelle en pleine nuit, ou même chez elles, et qui finissent à l'hosto, et que ça n'a pas grand-chose à voir avec toi et ce goujat de Miguel, comme une starlette qui se pointerait plusieurs fois dans la chambre d'un producteur qui l'attend seul en peignoir ouvert et qui irait faire le tour des talk-shows pour se plaindre dix ans après. Sur le mode j'avais pas le choix. Si, dans ces cas-là, tu as toujours le choix. »
Elle soutint son regard un moment puis termina :
« C'est mon avis, et je ne vais pas m'en excuser. Mais à force de #MeToo, on va arriver à un point où personne ne croira plus personne. Et surtout pas les vraies victimes qui ont déjà du mal à se faire entendre. Alors ne participe pas à ça. »
Encore un très beau personnage féminin, tel que Laurence Peyrin sait les créer.
J'ai emprunté ce livre à la médiathèque car j'avais lu des critiques enthousiastes et, aussi, parce que j'aime les histoires touchant de près ou de loin au Titanic (mon coeur de midinette de 17 ans, avec le beau Leonardo, n'est pas complètement mort).
J'avais déjà lu un livre de cette autrice qui m'avait fait passer un agréable moment de lecture, sans être exceptionnel non plus. Je peux dire la même chose pour celui-ci : si j'ai globalement apprécié ma lecture au moment où je la faisais, je sais aussi d'emblée qu'elle ne me restera pas en mémoire très longtemps.
Le pitch en quelques phrases : Letta et Molly, deux soeurs qui avaient pris place à bord du Titanic avec leur famille, se retrouvent seules à New York après le naufrage. Sans un sou, elles vont devoir apprendre à survivre dans un monde qui n'est pas le leur, d'autant que Molly, choquée par la catastrophe, ne dit plus un mot et se retrouve dans un état catatonique. Letta devra donc faire preuve de beaucoup d'amour envers sa soeur, et d'une bonne dose de résilience, pour les faire toutes deux avancer dans la vie.
La plume de l'autrice est fluide, l'histoire se lit sans déplaisir, on se laisse nous aussi guider dans les rues de la grosse pomme, aux côtés de Letta. J'ai bien aimé aussi l'idée qu'à eu Laurence Peyrin de parler de l'immédiat après-Titanic plutôt que de la catastrophe en elle-même. On ne peut aussi que compatir à ce qui arrive à ces deux malheureuses jeunes femmes. Mais, il y a un gros mais (même plusieurs), le tout manque carrément de substance.
Les personnages sont quelque peu falots, la temporalité n'est pas réaliste, ce qui fait que l'intrigue (les intrigues dans l'intrigue) n'est pas crédible. Je sais bien que nous sommes ici dans un roman (et il en manque du romanesque) mais je vois mal une jeune femme venant de l'autre bout du monde s'affirmer en quelques semaines comme elle le fait auprès de notables. Pour le coup, il y a peut-être trop de rythme dans ce roman pour pouvoir vraiment l'apprécier. Je pense que j'aurais largement préférer qu'elle prenne le temps de poser son histoire, se trame narrative pour retranscrire l'atmosphère de cette période. J'ai eu une impression de bâclé au final, et je suis ressortie de ce roman en me disant « bon, d'accord, allez, au prochain ». Moi, ce que j'aime, c'est rester bouleversée quand je referme un livre (quelque soit le sentiment éprouvé), au point de ne plus savoir quoi lire après.
En bref, un roman divertissant qui se lit vite et bien. Il m'a néanmoins manqué de la densité pour réellement apprécier ma lecture.
New-York 1912, le Carpathia débarque les rescapés du Titanic, parmi lesquels deux sœurs, Letta et Molly, seules survivantes de leur famille. Désormais livrées à elles-mêmes, elles devront se forger un nouvel avenir. Mais depuis la catastrophe, Molly est mutique, traumatisée par cette nuit d'horreur où le plus grand paquebot du monde a été englouti par les flots, emportant une grande partie de ses passagers avec lui dans les eaux sombres de l'océan.
Le livre, a un angle d'attaque intéressant, puisqu'il ne s'attache pas à la traversée, ni au naufrage, mais bien, comme le titre l'indique, à "l'après". Comment reprendre le cours de sa vie, après un tel drame ? Le deuil sera difficile et nous suivons Letta qui cherche par tous les moyens à sortir sa petite sœur de sa torpeur.
Les passages sur le deuil sont touchants et réalistes, et le récit a réussi à me surprendre à plusieurs reprises en ne tombant pas dans le cliché.
Je n'attendais pas grand-chose de ce livre, mais j'ai pris un réel plaisir à le lire.
A cinquante ans, Cassie dirige en Floride le safari-alligators légué par ses parents décédés.
Complexée par ses kilos, célibataire endurcie ; d'un caractère tranché, elle laisse peu de place à l'empathie et à la sympathie.
Un jour, Soledad, employée par la famille depuis trente ans, meurt dans son salon, la laissant désemparée.
Elle ne sait rien de cette femme dévouée, ni son patronyme, ni son adresse, ni si elle a de la famille. Rien !
Une lettre retrouvée au domicile de Soledad demande à Cassie de la ramener dans son pays, le Mexique.
J'ai eu du mal à entrer dans le roman.
J'ai eu du mal à aimer Cassie.
Et puis, ce voyage au Mexique où elle se découvre à elle-même a ouvert une porte.
Et j'ai suivi avec beaucoup de plaisir son périple, sa transformation, ses interrogations quant à ses certitudes.
Sa manière de se dénigrer et de s'auto-fustiger est pleine d'humour.
Laurence Peyrin a un talent certain pour inventer des histoires, créer des personnages, nous emmener dans leurs aventures.
J'ai lu ce livre plutôt lentement, la précipitation ne s'y prêtant pas, et il me laisse un sentiment de douceur, de confiance en l'être humain, de satisfaction.
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
L’écrivain franco-vénézuélien Miguel Bonnefoy poursuit l’exploration fantasmagorique de sa mémoire familiale...