Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Lorsqu'il publie anonymement les "Mémoires de Messire Jean- Baptiste de La Fontaine" en 1698, onze ans après les "Mémoires de M. L.C.D.R.", qui inaugurèrent la vogue des Mémoires apocryphes, Courtilz de Sandras est plus que jamais un écrivain de la clandestinité. C'est à la Bastille, où il fut six ans prisonnier, que cet ancien capitaine de cavalerie compose ce nouveau pastiche de Mémoires, écrit à la première personne et attribué à un personnage réel, le chevalier de La Fontaine, qui fut son compagnon de détention dans la dernière décennie du XVIIe siècle. À travers les mésaventures politiques et l'emprisonnement de son personnage, victime de la raison d'État, c'est en partie l'expérience de Courtilz lui-même, transfigurée par la fiction, qui se devine en filigrane. Si cet opus, le second d'une longue série, connut en son temps une diffusion limitée, le lecteur contemporain est pourtant susceptible d'y retrouver des questions très actuelles, sur le rapport de l'individu au pouvoir, sur sa place dans la société, et sur sa propre liberté. Fresque romancée de l'histoire de France et d'Europe à l'époque de la révocation de l'Édit de Nantes, ce roman de la prison aux accents polémiques, qui redessine les frontières entre fiction et témoignage dans un paradigme narratif original, est un chef-d'oeuvre oublié du premier père littéraire des "Trois mousquetaires", désormais reconnu par la recherche scientifique comme l'un des précurseurs du roman moderne.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
Lara entame un stage en psychiatrie d’addictologie, en vue d’ouvrir ensuite une structure d’accueil pour jeunes en situation d’addiction au numérique...
Un douloureux passage à l'âge adulte, entre sensibilité et horreur...