Madeleine Delbrêl est connue pour son engagement volontaire au service des populations ouvrières de la commune d'Ivry-sur-Seine, réputée être alors un bastion communiste. Simplement, celle qui parlera de « la sainteté des gens ordinaires » et qui fera corps avec ses voisins au point de revendiquer cette commune appartenance dans « nous autres gens des rues », était connue pour être femme joyeuse, mystique, solide, d'un optimisme qu'elle puisait dans la parole de Dieu.
Elle était pourtant confrontée à la souffrance de tous les jours, celle des personnes qu'elle rencontrait, de ses proches et la sienne propre lorsque pointaient les difficultés, contrariétés ou oppositions.
L'auteur, Jules Mapela Thamuzi, curé de la paroisse qu'elle fréquentait, nous propose un regard croisé sur son approche de la souffrance, enrichi d'une part par la parole de Dieu (que Madeleine partageait régulièrement avec ses coéquipières) et d'autre part par son expérience de religieux passionniste, c'està- dire nourri par une spiritualité centrée sur la Passion du Christ et la passion des hommes de notre temps.
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