« Sarah aurait tant aimé que son mari se réveille et qu'il la surprenne penchée sur lui, pareille à une étoile veillant sur son berger. Mais Driss ne se réveillerait pas. Restitué à lui-même, il s'était verrouillé dans un sommeil où les hantises et les soupçons se neutralisaient, et Sarah lui en voulait de se mettre ainsi à l'abri des tourments qui la persécutaient. Aucun ange ne t'arrive à la cheville, lorsque tu dors, mon amour, pensa-t-elle. Pourquoi faut-il qu'à ton réveil tu convoques tes vieux démons, alors qu'il te suffit d'un sourire pour les tenir à distance ? ».
Couple comblé, Sarah et Driss Ikker mènent la belle vie à Tanger jusqu'au jour où l'outrage s'invite à leur table. Dès lors, Driss n'a plus qu'une seule obsession : identifier l'intrus qui a profané son bonheur conjugal.
J'ai bien aimé l'immersion dans un Maroc que je ne connais pas. J'avais deviné assez rapidement, au détour d'une phrase, la nature de l'événement qui induit le dénouement, c'est peut-être un peu dommage.
J'adore cet auteur et j'ai dévoré ce roman. Driss est policier. Un soir en rentrant chez lui, il découvre que sa femme Sarah a été violée. Il décide alors d'enquêter et seul, ne faisant confiance qu'en de très rares personnes. On comprend à la fin qu'il avait une autre raison. Certains lecteurs affirment avoir deviné la vérité très vite. Personnellement, je crois que je n'ai pas voulu la voir, je ne voulais pas y croire et je détournais cette vérité. J'ai donc été un peu déçue par cette fin dont je ne voulais pas et surtout par cette dernière phrase qui m'a laissée sur ma faim. Mais ouf, grâce aux lecteurs de Babelio, je viens d'apprendre qu'une suite est prévue. Dans tous les cas, c'est très bien écrit. L'auteur nous décrit parfaitement la vie à Tanger et la corruption qui y règne. J'ai trouvé intéressant le côté psychologique du roman, comment un couple peut se reconstruire après le viol de l'un des deux. Il est vrai qu'on a envie de botter le derrière de cet homme qui semble mépriser sa femme alors que c'est elle qui a subi l'outrage. Je l'ai pris quand même en pitié et ne le regrette pas. Vivement la suite !
J'adore cet auteur et j'ai dévoré ce roman. Driss est policier. Un soir en rentrant chez lui, il découvre que sa femme Sarah a été violée. Il décide alors d'enquêter et seul, ne faisant confiance qu'en de très rares personnes. On comprend à la fin qu'il avait une autre raison. Certains lecteurs affirment avoir deviné la vérité très vite. Personnellement, je crois que je n'ai pas voulu la voir, je ne voulais pas y croire et je détournais cette vérité. J'ai donc été un peu déçue par cette fin dont je ne voulais pas et surtout par cette dernière phrase qui m'a laissée sur ma faim. Mais ouf, grâce aux lecteurs de Babelio, je viens d'apprendre qu'une suite est prévue. Dans tous les cas, c'est très bien écrit. L'auteur nous décrit parfaitement la vie à Tanger et la corruption qui y règne. J'ai trouvé intéressant le côté psychologique du roman, comment un couple peut se reconstruire après le viol de l'un des deux. Il est vrai qu'on a envie de botter le derrière de cet homme qui semble mépriser sa femme alors que c'est elle qui a subi l'outrage. Je l'ai pris quand même en pitié et ne le regrette pas. Vivement la suite !
Fidèle lectrice de Yasmina Khadra, je ne pouvais passer à côté de la première partie d'une trilogie dont le genre, roman policier, est peu habituel à l'auteur. Ce ne pouvait pas être un polar classique et en effet cela a la couleur d'un polar mais ce n'en est pas un vraiment. Yasmina Khadra qualifie lui même son intrigue d'"enquête conjugale".
La femme de Driss Ikker, lieutenant de police, Sarah a été violée chez elle alors que son mari était en déplacement; de retour chez lui, de façon impromptue, il surprend le violeur qui l'assomme. Commence alors une enquête qu'il mène seul, plein de colère et d'esprit de vengeance, contre l'avis de sa hiérarchie après avoir découvert un bouton de manchette de grande valeur que le violeur a perdu sur place.
Au fur et à mesure de l'avancement de l'enquête, on assiste au délitement du couple, parfaitement heureux jusque là. le viol est plus présenté du point de vue de Driss que de Sarah; il semble souffrir plus que sa femme; son comportement paraît excessif même dans une société machiste où la notion d'honneur masculin est encore très prégnante et on ne comprendra qu'à la toute fin le pourquoi du comment du comportement presque paranoïaque de Driss.
Ce roman se déroule au Maroc, principalement à Tanger; il égratigne sérieusement une police corrompue, qui fabrique les coupables qui lui conviennent, où être un policier honnête relève d'un héroïsme déplacé! On baigne dans la culture marocaine où tout s'achète et se vend, où les femmes n'ont qu'une place encore secondaire, où il existe un énorme fossé entre la classe dirigeante et les autres.
L'écriture est fluide, vivante; l'enquête autour du bouton de manchette et de son propriétaire est un peu longuette mais elle donne l'occasion à l'auteur de planter une galerie de personnages hauts en couleur : l'artisan joailler qui marie sa fille pendant 7 jours, la femme riche qui se paye des gigolos, la diva excentrique...
J'attends avec impatience le tome 2.
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