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Mitsuko, libraire d'occasion la journée, entraîneuse dans un bar une soirée par semaine, vit seule avec sa mère et son fils sourd, né dans des circonstances qu'elle ne tient pas à élucider... Après Le Poids des secrets et Au coeur du Yamato, Aki Shimazaki dans ce nouveau cycle romanesque observe l'intimité des individus sans se départir de sa pudeur ni de son élégance.
Après Azami dans lequel nous suivions Mitsuo et ses retrouvailles à l'âge adulte avec Mitsuko, une camarade d'école, c'est à cette dernière qu'Aki Shimazaki donne la parole dans Hôzuki.
Mitsuko est libraire, elle vit seule avec son fils Tarô, sourd et muet de naissance. Le vendredi, elle arrondit ses fins de mois en étant entraineuse dans un bar à hôtesses plutôt chic.
Un jour, une cliente venue avec sa fille, un peu plus jeune que Tarô, cherche à se lier d'amitié avec elle. Mitsuko, solitaire dans l'âme, ne le souhaite pas mais la femme insiste.
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J'ai encore une fois beaucoup apprécié ce court roman.
Il n'y a pas de fausse pudeur, Mitsuko raconte son histoire sans fard, ne se cherche pas d'excuses. Ce personnage sans concession m'avait déjà beaucoup plu, là où je n'avais fait qu'entrevoir sa personnalité dans Azami.
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Le roman est à la fois doux et délicat, comme toujours chez Aki Shimazaki.
Et j'ai de plus été particulièrement intéressée par les explications autour des kanjis (idéogrammes chinois) et de l'hiragana (écriture syllabique japonaise).
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Et quand je pense qu'il me reste encore trois tomes à découvrir, je suis assez ravie.
Hôsuki, en japonais, c'est le physalis, l'amour en cage aux baies orange vif enchassées dans une coque transparente.
Une branche portant deux de ses baies était posée sur le bébé que Mitsuko a trouvé dans le casier de consigne d'une gare. Bébé qu'elle a gardé, fait enregistre comme le sien et qu'elle élève depuis 7 ans.
Propriétaire d'une boutique de livres d'occasion, elle supplémente ses revenus en étant hôtesse dans un bar un soir par semaine.
Un jour, elle reçoit la visite de la femme d'un diplomate venant lui acheter des livres de philosophie pour son mari, en poste en Allemagne et qu'elle va rejoindre bientôt.
L'amitié entre leurs enfants incitera la cliente a ouvrir son cœur et à dévoiler ses secrets.
Comme dans ses précédents romans, j'ai aimé retrouver la douceur de l'écriture et des situations dépeintes par Aki Shimazaki. Factuelle, avec des touches sensibles elle nous décrit l'amitié naissante entre les deux enfants et le rapprochement imperceptible entre ces deux femmes que tous sépare.
Un roman délicat, une écriture sensible, un auteur dont il me tarde de découvrir les prochaines productions.
Bref, un excellent moment de lecture :)
Dans sa boutique, Mitsuko vend des ivres d'occasion, et le vendredi soir elle devient entraîneuse dans un bar. Elle le fait pour pouvoir élever son fils Tarô, sourd et muet, un fils qu'elle a adopté illégalement... Un jour, Mme Sato franchit le seuil du magasin, à la recherche de livres pour son époux diplomate. Elle est accompagnée de sa fille Hanako, qui se lie d'amitié avec Tarô. La rencontre de ces deux enfants va mettre en péril l'équilibre de vie de Mitsuko, qui repose sur un lourd secret qui va réunir les deux femmes.
Un très court roman, ou une longue nouvelle. Aki Shimazaki nous y conte quelques semaines de la vie d'une libraire et de son fils, une femme un peu perdue qui a trouvé sa rédemption en sauvant un enfant. L'auteure nous y montre comment l'amour maternel peut l'emporter sur tout, une amitié naissante, la compassion, ...
Les personnages, à peine décrits, n'y vivent que par leurs actes et leurs pensées. Mais ce sont quatre personnalités fortes, les deux mères et leurs enfants, qui s'affrontent en douceur, sans violence physique. Et l'amour maternel choisi finira par l'emporter.
Un très joli petit livre servi par une écriture très intimiste. Une belle fable et une ode à l'amour maternel.
Nouveau cycle d'Aki Shimazaki : L'ombre du chardon tome 2
Merveilleuse histoire d'amour maternelle, c'est celui que j'ai préféré jusqu'à présent. Mitsuko tient une librairie d'occasion dont l'enseigne est "Hôzuki" le physallis ou amour en cage.
Chacun de ces courts romans nous raconte l'histoire d'une vie à travers de toutes petites choses, avec leurs secrets enfouis, leurs douleurs. C'est magnifique
J'aime la douceur, la sérénité, la pudeur, la lenteur qui se dégagent souvent de la littérature japonaise. J'aime à m'y plonger car je sais y trouver un dépaysement et une forme de repos de l'esprit, salvateur souvent...
Là, je découvre l'auteure Aki Shimazaki, par ce petit bijou. On y pousse la porte d'une librairie de livres anciens, philosophie, psychologie, beaux-arts, tenue par la jolie Mitsuko, jeune érudite qui fait référence en la matière... Nous entrons dans la boutique avec Mme Sato, une femme de diplomate venue commander des livres pour son mari en compagnie de sa fille Hanako. Avec elles, nous pénétrons dans cet univers tranquille où chacun est à sa place. La mère de Mitsuko qui l'aide et garde Târo, son fils âgé de 7 ans lorsqu'elle doit s'absenter, le chat Socrate, la boutique...
Immédiatement, le courant passe entre les deux enfants... comme un fil qui vient de se nouer.
Le lecteur est bien vite embarqué dans une histoire de vie, émouvante et tragique, emprunte de douleurs et d'amour, que nous livre Mitsuko la narratrice, par bribes successives, soulevant le voile d'un passé mystérieux et secret...
Une magnifique découverte...
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