Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
En articulant les problématiques de la subjectivité et du langage à celle de la négation originaire, Freud a mis en lumière une dimension constitutive de toute énonciation, notamment littéraire.
Si cette découverte a été prise en compte par les théoriciens de la littérature (comme en témoigne par exemple l'association, aujourd'hui stéréotypée, entre écriture et négativité), ceux-ci n'ont pas pour autant mesuré toute la complexité de l'apport freudien. Car Freud distingue en fait plusieurs logiques de la négation, qui définissent chacune un rapport précis du sujet au langage n'est-on pas tenu, dès lors, d'admettre que le geste de l'écriture, entendue comme énonciation singulière, peut relever de différents modes d'appropriation du langage ?
Il y a là un point opaque du discours contemporain sur la littérature, que les auteurs du présent ouvrage interrogent à un double niveau.
D'une part, parcourant les écrits de Freud, Lacan, Derrida et Blanchot, ils analysent les différentes fonctions conférées au concept de négation et leurs implications dans le champ de la théorie littéraire. D'autre part, au travers d'études spécifiques consacrées à Claudel, Baillon et Ponge, ils révèlent que diverses logiques de la négation régissent les écritures de ceux-ci, et démontrent, ce faisant, que la dimension de la négation peut reconduire au coeur même de l'énonciation littéraire.
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