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L'invention de la violence scolaire

Couverture du livre « L'invention de la violence scolaire » de Mabilon-Bonfils B. aux éditions Eres
  • Date de parution :
  • Editeur : Eres
  • EAN : 9782749205304
  • Série : (-)
  • Support : Papier
  • Nombre de pages : 247
  • Collection : (-)
  • Genre : (-)
  • Thème : Action sociale
  • Prix littéraire(s) : (-)
Résumé:

L'Ecole est un lieu politique : non seulement chaque société y socialise ses enfants et y construit une forme de citoyenneté, mais des jeux et enjeux de pouvoir traversent l'institution.
Les crises sporadiques qui agitent le système scolaire depuis une vingtaine d'années sont bien plus que la... Voir plus

L'Ecole est un lieu politique : non seulement chaque société y socialise ses enfants et y construit une forme de citoyenneté, mais des jeux et enjeux de pouvoir traversent l'institution.
Les crises sporadiques qui agitent le système scolaire depuis une vingtaine d'années sont bien plus que la traduction d'un désenchantement de l'école ou d'un " malaise enseignant ", lycéen ou étudiant. Elles sont à saisir comme symptôme d'une crise de citoyenneté collective, d'une véritable crise du politique dont la violence scolaire est la forme émergente. Au fond, sous la polysémie des termes et des manifestations, c'est la définition même qui pose problème : ce qui est qualifié de violence scolaire par les médias, voire par les experts, infléchit la manière dont chacun d'entre nous la conçoit et se la représente.
Est-il possible, face à la variété des actions individuelles et collectives, d'en donner une définition univoque ? Toute coercition est-elle violence ? Tout pouvoir est-il violence ? Les mécanismes d'adhésion intime à la norme sociale ne sont-ils pas des formes plus subtiles et plus efficaces de coercition ? Ou bien n'y a-t-il coercition que lorsqu'il y a force ? Seules les formes de coercition non légitimes sont-elles violentes ? Suffit-il qu'un acte soit qualifié de violent pour le devenir ? Y a-t-il des caractères discriminants ? Le sentiment d'insécurité grandissant est-il un bon indicateur de la montée de la violence scolaire ? L'auteur nous invite ici à un débat citoyen sur la fonction de l'Ecole dans une société confrontée à une implosion à la fois par le " haut " due à la mondialisation et par le " bas " liée à des résurgences plurielles de communautés.
Cette rupture du pacte républicain n'est-elle pas à la source des violences scolaires ?

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