Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
La référence à l'archipel, héritière des philosophies post-modernes et des critiques postcoloniales, est entrée en force dans les discours critiques francophonistes, à la suite d'Edouard Glissant.
La métaphore a été mise au service, successivement, d'une modalité de regroupement, d'évanescence et de coalescence romanesques, ou de discontinuité répétitive.
Aborder l'archipel, c'est d'abord tenter de le définir. On doit ensuite constater que l'archipel s'est offert à l'imaginaire de manière infiniment moins riche que l'île, à tel point que ceux qui habitent dans des archipels ne les ont jamais désignés comme tels.
L'archipel serait-il seulement une démultiplication de l'île ? Ou, au contraire, serait-il purement et simplement négation de l'île ?
Ici, des comparatistes, des sinisants, des politologues, des historiens, des céramistes, des linguistes s'interrogent, chacun à partir de sa discipline, sur les significations et sur la représentation du fait d'archipel : archipélagie, archipélité, archipélie.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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