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Depuis plusieurs décennies, la Sardaigne est le théâtre de meurtres rituels sauvages.
Enveloppés de silence, les corps de jeunes filles retrouvés sur les sites ancestraux de l'île n'ont jamais été réclamés. Lorsque les inspectrices Mara Rais et Eva Croce se trouvent mutées au département des «crimes non élucidés» de la police de Cagliari, l'ombre des disparues s'immisce dans leur quotidien. Bientôt, la découverte d'une nouvelle victime les place au centre d'une enquête qui a tout d'une malédiction. De fausses pistes en révélations, Eva et Mara sont confrontées aux pires atrocités, tandis que dans les montagnes de Barbagia, une étrange famille de paysans semble détenir la clé de l'énigme.
La première enquête de Mara Rais et Eva Croce nous plonge dans les somptueux décors de la Sardaigne, au coeur de ténèbres venus du fond des âges.
La Sardaigne, des meurtres rituels non élucidés, une enquête maudite dans laquelle les enquêteurs tombent comme des mouches, voilà tout les ingrédients d'un bon polar à la sauce italienne.
Le dénouement final se déguste comme un bon vin charpenté.
Du très bon.
Une première enquête de Mara Rais et Eva Croce qui nous plonge dans les somptueux décors de la Sardaigne en Italie, au cœur de ténèbres venues du fond des âges. Au fur et à mesure de cette enquête nous en apprenons sur ce clan de famille ancienne. Les dialogues sont bien écris et drôles.
Dans ce roman la culture Sarde est mis en valeur. Une lecture sous forme de strate avec des thèmes comme la nature ou l’anthropologie
Tout me plaît dans cet histoire, la manière du descriptif , et le sujet , le suspens encore un bon moment de lecture avec un très bon roman
Du brutal, dès le début, de l’équipe d’enquêteurs il n’en reste qu’une, et on va se demander laquelle jusqu’au bout, Mara Sais, sarde, brute de décoffrage ou Eva Croce, la milanaise, toutes les deux affectées contre leur gré sur cette enquête des plus sanglantes. Des jeunes femmes ont été tuées, apparemment selon des rites anciens et retrouvées dans une grotte au fin fond de la foret sarde.
La Sardaigne est presque le personnage principal de ce roman , ses forêts, ses plages, et ses habitants rudes et violents comme leur histoire millénaire.
J’ai beaucoup appris sur cette île, son passé archéologique, les nuraghe antiques, ses vins dont je suis à la recherche pour une dégustation personnelle !! mais j’ai trouvé l’enquête plutôt longue et tortueuse, nous embarquant sur des fausses pistes inutilement violentes selon moi et déroutantes sauf pour les découvertes des constructions anciennes.
Mais je suis passée à coté du thriller en lui même, trop alambiqué dont la fin laisse sur la faim.. qui a vraiment tué, pourquoi, pourquoi tant de violence chez les Ladu dont la vie est exposée dans sa brutalité et son omerta à la sarde, de trop nombreux pourquoi sans réponse ou alors.. j’ai raté des pages !
Pas encore trouvé le vin sauf par internet, je continue mon enquête !!
« Des cinq policiers affectés à l’enquête sur le meurtre de Dolores Murgia, je suis la seule encore en vie »
Ainsi s’ouvre ce roman policier situé en Sardaigne. Avec la confession de cette enquêtrice qui revient sur cette affaire pas comme les autres.
Puis, nous voilà transportés en 1961 lors d’une nuit d’horreur où un petit garçon assiste malgré lui au sacrifice rituel d’une femme.
Deux événements apparemment disjoints et pourtant, au fil des pages, il pourrait se dessiner une connexion. Car l’affaire pas comme les autres concerne une jeune fille disparue et un des inspecteurs craint qu’elle ne soit victime du même type de meurtre rituel s’il ne la retrouvent pas à temps.
L’intrigue s’appuie donc sur cette idée si prisée en roman policier du suspense lié à un compte à rebours. Même si la conviction de l’enquêteur n’est pas forcément partagée par tous.
Cet ouvrage reprend également d’autres codes assez classiques de ce genre, à commencer par la formation d’un duo d’inspectrices que tout semble séparer. D’un côté, il y a Mara Rais qui, pour avoir déplu à une de ses autorités hiérarchiques, se voit muter dans un nouveau service isolé de la police de Cagliari, celui des « crimes non élucidés ». De l’autre, on trouve Eva Croce, une policière milanaise qui semble traîner derrière elle tout un cortège d’ombres tristes et néfastes. Deux caractères antagonistes, deux expériences de vie aux antipodes : mais, voilà, ce premier tome façonne leur relation tant professionnelle que personnelle et montre les évolutions de leurs interactions.
Autre code assez fréquent en termes de thriller : les fantômes du passé. Ici, dans cette police sarde, chacun semble porter le fardeau de ces morts qu’il a croisés. Un fardeau qui s’alourdit à chaque nouvelle investigation et qui positionne chacun dans une sorte d'entre deux mondes où se noie la frontière entre bien et mal et où les émotions peuvent faire basculer vers la noirceur.
A ces thématiques traditionnelles et que j’ai trouvées bien traitées, se superpose toute une dimension ethnologique. Car, comme souvent chez Gallmeister, ce titre nous permet d’arpenter une région. Ici, la Sardaigne, entre paysages grandioses (comme celui des flamants roses), couchers de soleil sur la mer et immersion dans certaines maisons où la tradition et la superstition semblent encore de mise.
Je ne connais rien de cette île italienne. Aussi, j’ai apprécié ce voyage sur ces terres et certaines descriptions m’ont donné très envie d’y aller à mon tour.
Mon seul bémol tiendrait peut-être finalement à la conclusion autour de ce fil narratif ancré dans les traditions. Je l’ai trouvée sans doute trop appuyée. En revanche, pour le versant policier, j’ai apprécié le choix retenu pour la résolution. Il me semblait assez surprenant et paradoxalement, en même temps, très cohérent.
Bref, vous l’aurez compris : un polar à atmosphère, avec des personnages bien campés et des rebondissements qui happent. J’ai hâte désormais de lire la suite et de refaire un périple en Sardaigne.
Tous les ingrédients d'une série Netflix sont réunis : du suspense et des coups de théâtre, deux enquêtrices que tout oppose et que la vie n'a pas épargnées, un policier ambigü, des paysans qui vivent comme au Moyen-Age et du culte païen avec de vrais morceaux de sacrifice humain dedans...
Au final un polar documenté qui donne envie d'aller en Sardaigne (enfin... pas trop de se frotter aux populations locales), mais Dieu que c'est long !
J'ai découvert Piergiorgio Pulixi l'année dernière, quand j'ai reçu son second roman, L'illusion du mal, parmi la sélection du Prix du roman FNAC.
J'avais beaucoup aimé, mais jusqu'à la semaine dernière je ne m'étais pas encore réolue à ouvrir ce premier tome !
Dont je me suis régalée !
On y rencontre Maria Rais, inspectrice placardisée de la police de Cagliari, rejointe par Eva Croce, reléguée de Milan en Sardaigne dans le département des crimes non élucidés, tout nouvellement créé.
Dans un bureau poussiéreux niché au sous -sol de l'hôtel de police, au cœur des archives, doté d'un ordinateur antédiluvien, elles démarrent une relation rugueuse, quand un corps est découvert dans la montagne portant les marques d'un rituel satanique déjà repéré des années plus tôt sur d'autres cadavres féminins.
S'ensuit une enquête complexe, ponctuée de chapitres relatant la vie d'une population agricole vivant en autarcie au fond des montagnes sans accès - ou presque- à la modernité.
De beaux portraits de femmes torturées par leur passé, en lutte avec leurs autorités respectives, une hiérarchie fatiguée de lutter contre la corruption et les collusions diverses qui pourrissent le bon déroulement des enquêtes ...
Et surtout les descriptions majestueuses de la Sardaigne qui donnent envie d'aller la visiter ...
Vivement le prochain opus de Piergiorgio Pulixi !
J’ai découvert l’été dernier la plume de Piergiorgio Pulixi avec l’excellent roman « L’illusion du mal ».
« L’île des âmes » est le premier tome de cette série d’enquêtes menées par le duo d’inspectrices Mara Rais et Eva Croce.
Deux policières un peu cabossées par la vie et qui se retrouvent mutées au département « des crimes non élucidés » de la police de Cagliari. Un titre plutôt ronflant pour ce qui n’est en fait qu’un « placard » où leur hiérarchie les a casées afin de les mettre à l’écart.
On leur demande de rencontrer, à titre presque charitable, un collègue qui souffre d’une maladie dégénérative incurable et qui, toute sa carrière durant, a été obsédé par deux meurtres rituels de jeunes filles non résolus à ce jour.
Or, une jeune femme est portée disparue depuis quelques jours et ce vieil inspecteur craint qu’un nouveau meurtre rituel ne soit perpétré. Mara Rais et Eva Croce vont alors enquêter.
A leur suite, on découvre, outre la beauté de la Sardaigne, l’histoire de ses sites ancestraux, les coutumes d’une ancienne civilisation que des villageois isolés semblent perpétuer, l’existence de « gourous » manipulant des gens crédules et des notables aux moeurs dévoyées.
L’enquête est menée tambour battant, les rebondissements sont nombreux. La psychologie des enquêteurs, l’impact des choses vues pendant les enquêtes, est un aspect du roman que j’ai aussi apprécié.
Outre le fait que Piergiorgio m’ait donné l’envie de découvrir la Sardaigne, j’attends avec impatience la publication de son prochain roman en France.
Si vous ne le connaissez pas encore, je vous invite à le découvrir vite.
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