Des incontournables et des révélations viendront s'ajouter à cette liste au fil des semaines !
La justice ne devrait être qu’une affaire de juges et de magistrats. Mais lorsque les décisions prises sont contestables, soit par négligence, soit par parti pris, alors la vindicte populaire se range derrière un tueur justicier. En diffusant des vidéos macabres, ce bourreau populaire va mettre en émoi les réseaux sociaux et demander à chacun de décider du sort de sa victime avec le slogan « La loi, c’est toi ».
La police italienne tente d’enrayer l’engrenage médiatique et 2 policières calabraises, Eva et Mara, sont chargées de l’enquête. Cinglantes de répartie et d’humour, l’une d’une allure « bon chic bon genre » et l’autre dans le style motarde marginale, ces deux enquêtrices de la Brigade mobile de Sardaigne vont s’associer au séduisant vice-questeur milanais, Vito Strega. Un trio de policiers craquants et perspicaces qui va se lancer sur les traces de ce serial killer surnommé Le Dentiste.
Au fil de l’enquête, nous allons découvrir le langage imagé du patois local sarde ou les spécialités culinaires méditerranéennes et, de Cagliari à Milan, c’est une balade italienne addictive et pleine de surprises que nous offre l’auteur sarde, Piergiorgio Pulixi.
Un excellent polar mené tambour battant qui dévoile les effets pervers de la justice-spectacle et la puissance manipulatrice des réseaux sociaux.
En quelques années, Piergiorgio Pulixi a fait son trou dans le monde du polar. Il en est maintenant un membre à part entière et je guette avec impatience ses nouveaux écrits. Toujours dans le même genre littéraire, il nous entraîne cette fois-ci dans un nouvel univers.
Le talent de l’auteur italien dans l’incarnation de ses personnages est une nouvelle fois à l’œuvre. Les acteurs principaux de cette enquête sont fascinants et c’est un plaisir de les voir évoluer. Entre le libraire désabusé qui ne supporte pas ses clients, la flic rebelle et déstabilisante et les membres du club de lecture hauts en couleurs, tout ce petit monde ne manque pas de piment. Ils sont attachants par leur côté humain et leur côté fantaisiste.
En ce qui concerne l’intrigue, rien de révolutionnaire. Elle n’a d’existence que pour introduire et mettre en action les protagonistes. Même si les crimes perpétrés sont assez sordides et les intentions malsaines, ce polar est assez accessible à l’ensemble des lecteurs. Par son atmosphère et ses acteurs sympathiques, il tend plus vers le cosy crime que les précédentes œuvres de l’écrivain. On est donc comme à la maison, en toute détente !
Vous aurez compris que cette lecture est à l’image de l’ambiance du livre, simple et agréable. Si vous cherchez un roman à énigme, léger mais maitrisé de bout en bout par un spécialiste de la discipline, vous ne devez pas hésiter à vous jeter sur « La librairie des chats noirs ». En prime, vous croiserez un grand nombre de références à la littérature policière, de quoi vous donner des idées !
J’espère que cette histoire sera le début d’une nouvelle série parce que j’ai beaucoup aimé ce que Piergiorgio Pulixi a fait de ces personnages au fort potentiel distrayant. J’attends la suite !
https://leslivresdek79.wordpress.com/2025/01/07/986-piergiorgio-pulixi-la-librairie-des-chats-noirs/
Cette intrigue de Vito Strega et Teresa Brusca est le quatrième opus de la saga, on retrouve les personnages fétiche de l'auteur avec un grand plaisir, le suspense et la tension monte progressivement pour mieux apprécier la multitude de rebondissement. Pour celles et ceux qui envisage de lire la première fois cet auteur je vous conseille de lire avant l'île aux âmes pour une bonne compréhension. Le scénario très bien construit, une lecture qui tient en haleine, des personnages attachants, caustiques et drôles mais aussi avec un grand esprit.
Une enquête glaçante, d'ambiance et habilement menée. Les chapitres sont courts et tout s'imbrique facilement.
On passe un excellent moment.
"Un expresso trop fade pour ton goût et médiocre pour le mien, dit Michela Guarino, qui, en bonne Napolitaine, avait des critères d'appréciation du café particulièrement exigeants : elle donnait rarement plus de la moyenne à tout breuvage préparé en dehors des anciennes frontières du royaume de Naples."
"Elle a été enlevée et cachée Dieu sait où. On lui a injecté un anesthésiant pour taureaux. On l’a déshabillée par une nuit glaciale, on l’a ligotée comme une chèvre, on l’a marquée comme une vache, on la égorgée comme une truie, on a rempli un vase avec son sang, on l’a ridiculisée avec une toison de mouton et un masque de bœuf, et moi, qui me casse le cul à essayer de comprendre qui a fait ça, je suis une mauvaise personne ?"
Original!,malgré les dilemmes posés par l'assassin un polar presque sympathique.Des choix cruciaux,des enquêteurs singuliers,une pointe d'humour malgré tout!
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