Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Libera nos a malo (« Délivrez-nous du mal») (1963) est le roman du pays de Malo (Vénétie), des années 1920 jusqu'à l'après-guerre. Mosaïque de récits drolatiques d'une enfance italienne sous le fascisme, bribes de fictions et d'épopées autobiographiques, digressions philologiques et burlesques sur la religion, les courses de bicyclettes, l'amitié, les petites amoureuses ou la mort, le livre nous révèle une Italie disparue dont le héros est la langue. Cette langue minuscule de Malo, dont l'extraordinaire richesse vient télescoper l'italien officiel des instances de pouvoir et dire l'universalité des récits de l'enfance et du souvenir.
Luigi Meneghello est une figure à part dans la littérature italienne. Tellement à part que son oeuvre n'a fait l'objet que de rares traductions, alors qu'elle est désormais considérée en Italie comme 'classique', à l'égal de celle d'un Pavese, d'un Gadda ou d'un Fenoglio. Né à Malo dans la province de Vicence en 1922, Meneghello a émigré en Angleterre à partir de 1948, où il a enseigné la littérature italienne à l'Université de Reading jusqu'en 1980. Puis il a partagé son temps entre sa région natale et la Grande-Bretagne, jusqu'à sa disparition en juin 2007. Son deuxième livre, Les petits maîtres (1964 ; tr. fr. Calmann-Lévy, 1965), a été porté à l'écran par Daniele Luchetti en 1997.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
A gagner : la BD jeunesse adaptée du classique de Mary Shelley !
Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Un véritable puzzle et un incroyable tour de force !