Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
«Un vrai roman garde quelque chose de lettres intimes interceptées.» Ni Kot Tatischeff, qui note ces mots, ni le poète Boris Poplavski, qui les a prononcés, ne peuvent se douter qu'eux-mêmes prendraient place un jour parmi les héros de ce roman vrai.Il a fallu pour ce faire que l'auteur du livre, Anatoli Vichnevski, se trouve par amitié, mis récemment en possession des archives de la famille Tatischeff:cartes postales envoyées des prisons de Petrograd et de Moscou, lettres transmises par des voies détournées, rapports de police, notes éparses, journaux intimes, ébauches de poèmes, dessins, «pneus» échangés par des amoureux, témoignages, souvenirs, datés de 1917 à nos jours.Choisis, mis bout à bout, ces documents composent ce roman-montage qui est aussi une chronique de la Russie dans l'émigration, réfractée dans le destin de Boris, Dina, Kot et leur monde. Aristocrates russes, jeunes juives provinciales, officiers de la garde blanche et chauffeurs de taxi parisiens, poètes et artistes du Montparnasse de l'entre-deux-guerres, dissidents soviétiques et diplomates français seront emportés dans le tourbillon de l'histoire.Et voilà qu'en feuilletant ces pages rescapées par miracle, écrites à la hâte, presque indéchiffrables par moments et restituées ici, on se surprend à écouter ces voix dont aucune ne resssemble à l'autre et à suivre la destinée des êtres à qui appartiennent ces voix, comme s'ils avaient encore devant eux toute une vie.
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Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
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