Un douloureux passage à l'âge adulte, entre sensibilité et horreur...
Octobre 1954 : un poète américain mis sur liste noire par les tribunaux maccarthystes, et relégué dans les limbes par le Parti Communiste des États-Unis, s'assied à sa table et commence ce qu'il pense être un poème d'une quinzaine de pages. Il a déjà le titre : Lettre à un ami imaginaire. Thomas McGrath ne mettra un point final à son immense lettre qu'une trentaine d'années plus tard. Ce poème long américain ne ressemble à aucun autre : l'auteur nommait son oeuvre « pseudo-autobiographie », soit le récit d'une vie, mais en tant qu'elle peut être représentative de davantage qu'elle-même, en l'occurrence d'une culture irlando-américaine catholique revue au prisme d'un engagement dans la gauche radicale, de moments peu médiatisés de l'Histoire dont le poète fut un témoin de première main, d'une région longtemps invisible depuis les grands centres culturels, le Dakota du Nord, enfin et surtout d'une classe sociale, fermiers, ouvriers, oubliés du Rêve américain.
500 exemplaires sur Holmen 90 g.
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