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Les ronces convoquent le souvenir de mollets grifés, de vêtements déchirés, mais aussi des mûres, qu'on cueille avec ses parents dans la lumière d'une fn de journée d'été, alors que la rentrée scolaire, littéraire, approche.
Entre les caresses et les crocs, Les Ronces de Cécile Coulon nous tendent la main pour nous emmener balader du côté de chez Raymond Carver. Sur ces chemins, elle croise des vendeurs de pantoufles, des chiens longilignes, un inconnu qui offre une portion de frites parce qu'il reconnaît une romancière...
La poésie de Cécile Coulon est une poésie de l'enfance, du quotidien, de celles qui rappelle les failles et les lumières de chacun.
Les Ronces est un recueil avec lequel je découvre la jeune autrice.
Poésie en prose ou prose poétique ?
Les images parfois déroutantes nous perdent et nous entraînent dans le flot tumultueux de la nostalgie et de la passion.
Un mélange des genres s'opère entre des combinaisons multiples.
Le titre du recueil est éminemment métaphorique. Il représente la broussaille d'épines qui érafle, griffe, blesse et empêche d'avancer sereinement vers l'horizon. Il reflète un vécu très personnel.
La prose serait-elle l'avenir de la poésie actuelle ?
Lire plus sur http://anne.vacquant.free.fr/av/index.php/category/chroniques-litteraires/page/3/
Cet ouvrage est le premier recueil de poèmes de Cécile Coulon. Un ensemble de textes qui paraissent, pour la plupart, si ce n'est tous, s'appuyer sur son vécu, ses expériences personnelles.
On part donc sur une base d'inspiration assez intimiste, qui se voit contrecarrée par le style d'écriture de l'auteure : des phrases directes et sans fard, parfois presque un peu crues ; des énumérations ; des répétitions... On n'est pas du tout dans le genre "poésie à l'eau de rose" ! D'autant que, comme le suggère le titre, l'auteure n'hésite pas à chercher l'inspiration dans ses blessures intimes.
Le moins que l'on puisse dire est que Cécile Coulon développe une forme qui lui est propre, dédaignant totalement les règles de la poésie classique. Elle parvient cependant, le plus souvent, à faire chanter les mots avec un mélange de plaisir, de joie et de tendresse, mais aussi de mélancolie et de douleur - "Courir c'est ruisseler de douleur, de la gorge aux talons, des poumons aux genoux".
Le résultat est riche et intéressant. Il y a du très bon, comme dans "Ma force", "La surface, poème pour ceux qui ont mal", "Courir" (extraordinaire !), "Tes mains" ou "Les volcans" et bien d'autres ! Il y a aussi du moins bien... Mais en tournant la dernière page, on a envie de découvrir la suite, en espérant qu'il y en aura une !
http://michelgiraud.fr/2020/06/08/les-ronces-cecile-coulon-le-castor-astral-riche-poesie-moderne/
Cécile Coulon. Mon ami, Philippe, m’en parle depuis… que l’on se connaît ! Pourquoi ai-je tant attendu pour la lire, je n’en sais rien. Pas eu l’occasion, c’est faux. Pas eu l’envie, toujours faux. Il était donc temps pour moi de remédier à cela.
Dans ce recueil de poèmes, je découvre une autrice sensible à tout ce qui l’entoure. Elle nous propose une balade à travers les souvenirs. Comme si l’on se trouvait dans un chemin, au printemps. Il y a la douceur de l’air chaud sur nos joues mais aussi les haies, celles qui contiennent des ronces et piquent. Ces ronces, ce sont les choses du quotidien, qui font de nous des êtres humains. Elle les traite avec sincérité et justesse, les rendant aussi réelles que possible pour moi. Cécile Coulon parvient à faire de la poésie avec des actes qui nous semblent anodins. Une poésie d’aujourd’hui, moderne, fraîche, vivante et en symbiose avec le commun des mortels.
http://www.mesecritsdunjour.com/archives/2019/03/03/37144294.html
De la poésie facile à lire , sans prise de tête .
Une autrice jeune et douée , qui nous a déjà ravi avec ses précédents romans , dont "trois saisons d'orage" , que j'ai eu la chance de défendre au cours du prix Orange du livre de 2017 .
Un talent à suivre
« La poésie, c'est le joli surnom qu'on donne à la vie. » Jacques Prévert
C'est bien de la vie dont nous parle Cécile Coulon dans ce beau recueil de poésie, les choses simples de la vie. Un kebab avec une barquette de frites, la première cigarette, la table du petit déjeuner, la course à pied, les troupeaux les rivières, l'enfance qui s'éloigne, Dieu. Comme elles sont belles les choses de la vie sous la plume de Cécile Coulon.
« Ne garde rien de ce qui t'a fait tant de mal, les lettres, les photos, les listes de courses, les partitions, les marque-pages,
ne garde rien, ne jette rien non plus,
fais-en cadeau à quelqu'un qui trouvera ça beau. »
L'amour tient une grande place dans ces quelques pages, l'amour pour une grande dame, sa grand-mère, la difficulté d'aimer, l'absence, l'amour qui s'en va, est-ce que tu m'aimes encore ? Mais aussi l'amour de sa terre Eyzahut, la maison, son âme, sa montagne, son volcan, son pays.
« Je fus aimée si longtemps qu'aujourd'hui mon coeur,
chanceux cavalier, vit chichement de ses rentes. »
J'ai fait la connaissance de la beauté de l'écriture de Cécile Coulon avec « Trois saisons d'orage », ensuite ce fut ces quelques poèmes parsemés de temps en temps sur sa page Facebook. Quel bonheur de les voir aujourd'hui réunis dans un recueil ! Il n'est pas facile de parler de poésie, car la poésie, ça ne se raconte pas, ça s'écoute avec son coeur. Alors laissez-vous porter par les mots de Cécile Coulon une jeune femme libre, amoureuse et attachée à ses racines.
« Un poème c'est quelque chose
d'éphémère et joli
comme la signature d'un doigt
sur la buée d'une vitre. »
Il est bien souvent difficile de parler de ces livres qui vous touchent, vous égratignent le cœur tant on touche la perfection. Je referme le recueil de poèmes de Cécile Coulon « Les ronces » paru aux Editions Le Castor Astral avec cette impression bizarre qu’il sera impossible d’en dire la beauté avec des mots de tous les jours. Et puis, il y a ce drôle de blues, notes envolées de fin de lecture.
Des mots de tous les jours, justement, ce sont ceux qui composent ces poèmes narratifs que l’autrice nous offre. J’avais déjà été enchantée par eux sur un réseau social bien connu de tous, mais là, les retrouver, groupés, rassemblés, fut un ravissement des yeux et de l’âme.
Cécile Coulon dessine le quotidien, dépose un bouquet de ronces aux saveurs d’Enfance, de Nature, de volcans, de tristesse parfois, de lumières, d’envol, de Merveilleux et d’Amour. L’amour qui part, qui s’éloigne. L’amour « difficile ». Elle lie les mots de tous les jours , ceux qui vous chamboulent par leur simplicité , leur authenticité, leurs sonorités. On se retrouve forcément dans ces errances, dans ces regards, dans ces attentes, dans ce buffet de gare qui sent le café chaud et la bière froide.
Les ronces, ce n’est pas juste un recueil de poèmes, c’est un conte, selon moi. Un conte initiatique dans lequel on retrouve tous les passages de la vie, tous ces moments savoureux ou douloureux. Comme l’enfant qui va chercher des mûres et qui s’arrache les genoux pour mieux les savourer. C’est un partage fait de lumières et d’ombres. C’ est un ciel déchiré par le soleil et les éclairs. C’est la vie. Avec ses blessures, avec nos cicatrices. Avec nos peurs. Avec nos joies. Avec nos souvenirs. Avec l’immense talent de l’autrice . Coup de coeur pour l'amoureuse de la poésie et de la plume de Cécile Coulon que je suis.
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