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La vie, en général, n'en finit pas de faire des promesses qu'elle prend plaisir, ensuite, à ne pas tenir.
On avait ainsi promis à Alexandre, dès sa naissance, le bonheur, l'amour, le soleil, l'Italie et toutes les nuances du plaisir, et il en eut sa part. Mais il s'avisa, à mesure, que chaque promesse accomplie portait également en elle une part de regret, une zone de mélancolie.
Dans ce roman, on croisera beaucoup de désirs, de folles sensualités, des jours glorieux, des amantes, des amis fidèles - et, en même temps, leurs contrepoints douloureux et sombres. Cette histoire concerne la plupart des hommes qui entrent dans l'existence en grands vivants. Et qui, par négligence, y font d'irrémédiables dégâts.
Son écriture coule comme un ruisseau la nuit, laissant filer une eau noire pour mieux surprendre par ses fulgurances. Et nous troubler profondément. Christophe Barbier, L'Express.
Sans aucun doute l'un de ses meilleurs livres. Émilie Grangeray, Le Monde des livres.
Les promesses sont celles que nous fait la vie quand on est enfant et qu'elle ne tient pas. Alexandre est un petit garçon heureux entre des parents aimants, un père qu'il vénère et auquel il veut ressembler, un grand-père qui projette sur lui son avenir, une vie confortable. Mais à 10 ans, Alexandre perd son père qui se noie. A partir de là, Alexandre erre dans sa propre vie sans jamais avoir barre sur elle.
Les promesses sont également celles que l'on se fait et qu'on oublie par paresse, par confort, par lâcheté. Alexandre ne vivra pas son amour pour Laure, la seule femme qu'il croit avoir aimée.
Les promesses sont celles qu'on fait aux autres en sachant qu'on ne les honorera pas et qui détruisent celles ou ceux qui s'y étaient accrochés.
Le personnage d'Alexandre est assez antipathique, peu attachant mais tellement humain. Il n'a aucun lien profond avec ses enfants, aucune communion intellectuelle avec ses enfants mais est-il une exception? Il s'éloigne de sa mère, donc de son enfance; c'est cruel mais n'est-ce pas une réalité que connaissent de nombreuses mères? Son rapport aux femmes n'est pas empreint de douceur mais de possession sauf avec Laure. Seuls ses amis d'enfance, Jacques et Louis, lui permettent d'être lui-même.
Ce roman est très joliment écrit, fleurant bon la tristesse mélancolique mais trop de va-et-vient entre les différentes périodes de la vie d'Alexandre rendent la lecture difficile et ne permettent pas de ressentir une vraie émotion.
Soi disant son meilleur livre... Mieux vaut ne pas lire les autres dans ce cas.
Il y a plusieurs sortes de promesses ; de celles que l’on tient et qui nous procure espoir et joie… Et d’autres, promesses non-tenues, qui nous échappent, qui nous conduisent à la chute et qui amènent avec elles déception et résignation…
Les promesses, c’est l’histoire d’Alexandre Brastini d’Alba, au destin prometteur. Issue d’une riche famille italienne de par son père, mais aussi fils d’une femme née à la campagne, dans la Nièvre, dans une famille modeste, il semble promis à la destinée des hommes de la famille Brastini d’Alba. Plus encore, il DOIT revêtir le costume du digne successeur de Nonno, son grand-père paternel, après le décès brutal, et devant ses yeux d’enfant, de son père. Sous le joug des traditions et des valeurs familiales, Alexandre, ou plutôt Sandro, grandit, évolue, rencontre des femmes, se marie, a des enfants, est toujours entouré de ses fidèles amis. A chaque fois, la promesse d’un vrai bonheur se dessine, à chaque fois l’espoir finit par s’éteindre. Toujours, le même recommencement. Même le jour où il rencontre Laure, qu’il fréquentera et aimera platoniquement des années durant, là encore s’esquisse la promesse d’un bonheur que jamais Alexandre n’atteindra.
C’est l’histoire d’un homme, à tous les âges de la vie, en quête d’un bonheur absolu, qui tente de lutter contre les effets du temps et des événements de la vie, éternel insatisfait.
Malgré tout cela, tout cet ensemble qui me semblait prometteur, je n’ai pas savouré ma lecture. J’ai mis beaucoup de temps à terminer ce roman, que j’ai néanmoins tenu à finir. Je me suis parfois perdue, peut-être à l’image du personnage principal qui semblait s’égarer dans les méandres de l’amour et de la vie… Je me suis aussi souvent sentie irritée par ce personnage qui m’a semblé très égocentrique et auquel je ne me suis pas du tout attachée.
Je tiens cependant à souligner l’exercice de style réalisé par l’auteure, de se glisser dans la peau d’un homme avec autant de vraisemblance qu’il était tout à fait possible de s’imaginer un homme derrière cette plume.
Les promesses raconte le parcours de Sandro, un homme qui aime goûter la vie, l'excentricité, l'intensité du présent, et, entre toutes les femmes de sa vie, demeure prisonnier du souvenir de Laure.
Si le personnage de Sandro m'a semblé assez imbu de lui-même et pénible pour cela notamment, le récit livré par Amanda Sthers est en revanche très habile à transmettre des réflexions et des enseignements riches, tirés des différents épisodes vécus par Sandro, de sa nostalgie, de son approche de l'existence.
Ma chronique complète est ici : http://viederomanthe.blogspot.fr/2016/05/les-promesses-amanda-sthers.html
Lorsque j’ai lu la 4ème de couverture, il m’a de suite intrigué, j’ai eu envie de découvrir ce héros ou plutôt cet anti-héros. J’ai eu envie de lire un roman écrit par une femme avec un narrateur masculin, envie de connaître sa vision même romanesque sur l’homme. Un peu comme une curiosité mal placée, un voyeurisme inconscient.
Alors j’ai lâché mon autre lecture et j’ai ouvert la première page…
L’écriture est fluide, mais rien d’étonnant lorsqu’on connaît Amanda Sthers.
On oscille entre passé et présent dans la vie de ce Sandro un homme et avant cela un enfant qui ne connaîtra pas le manque d’argent mais qui sera pourtant torturé, indécis, capricieux mais attachant. Une mère française qui vient d’un milieu peu favorisé qui épousera un homme italien riche et dur, celui-ci mourra trop tôt laissant Sandro sans repères paternel. Il grandira auprès d’un grand-père paternel quelque peu « tête à claque », tellement sûr de lui, borné et surtout dépravé.
Il fera vivre ses premières expériences sexuels à Sandro à peine adolescent alors qu’il voulait s’orienter vers une voie religieuse. Voyez un peu le personnage et pour autant il a quelque chose de touchant.
A travers son métier, dénicheur de livres (le rêve n’est-ce pas ?) il tentera de s’évader, de chercher des réponses sans perdre de vue sa recherche ultime « Il Barone rampante », vous comprendrez pourquoi en le lisant.
On découvrira aussi cette forte amitié entre Sandro, Jacques et Louis, une amitié à l’épreuve des années. Un petit goût du « cœur des hommes » à travers eux. Une amitié dont on rêve tous, qu’importe les épreuves, les opinions, ils sont là, ils sont fidèles les uns aux autres.
Et puis la vie lui fera découvrir les femmes, les vraies. Pourtant rien n’y fait, indécis, non amoureux, père quelque peu indigne dans la façon d’évoquer son ressenti envers ses enfants.
Et puis, il y a Laure, cette femme rêvée, attendue. Mais, dans la vie, la vraie vie, rien ne se passe comme dans nos rêves et ça Amanda Sthers le retranscrit parfaitement. La lâcheté de l’homme, incapable de prendre une décision, d’oser (oh allez on peut bien s’essayer à un peu de féminisme, on est bien assez « coin-coin » le reste du temps :p). Ils se frôleront sans jamais oser franchir le cap, sans jamais oser tout quitter pour vivre cet amour pur, ou trop tard …
Amanda Sthers n’a certainement pas la prétention de connaître les hommes et leur fonctionnement mais j’ai la conviction qu’il y a une part de réalité et de sincérité dans la description, les émotions de ce personnage, et que certains hommes pourraient parfaitement s’identifier à lui.
Elle n’a pas sa langue dans sa poche, c’est cru, c’est drôle et c’est vivant !
http://livresselitteraire.blogspot.fr/2015/09/les-promesses-amanda-sthers.html
L’auteure s’est glissée dans la peau d’un homme dans ce roman écrit à la première personne pour parler de l’amour au masculin. L’exercice est plutôt réussi à mon sens même si le personnage d’Alexandre est loin de représenter toute la gent masculine évidemment. Néanmoins, j’ai eu du mal à vraiment m’attacher au personnage. Sandro fait des détours en pensant déjouer le destin et échapper à celui de son père ou grand-père. C’est un personnage assez égocentrique qui fait beaucoup de mal autour de lui en ne cherchant qu’à vivre ses désirs. Malgré ce manque d’empathie, ce parcours d’homme est intéressant : l’impact de la vie du petit garçon, les attentes qui pèsent aussi sur les hommes et les promesses que l’on se fait tout au long d’une vie, non tenues ou pas à la hauteur…
La quatrième de couverture et des critiques m’avaient rendue curieuse de découvrir ce roman. Ce fut une bonne lecture et je pense que de nombreux lecteurs y trouveront beaucoup de plaisir mais un peu décevante pour moi.
C'est une histoire, somme toute banale, qui apporte peu, excepté un aspect très négatif et pessimiste de la vie amoureuse, de la vie de couple. La vie d’un homme « gourmand », qui est passé à côté du bonheur.
C'est une histoire d’homme vue et écrit par une femme. Un roman bien écrit qui se lit facilement, mais le personnage principal est peu attachant.
Avec ce dixième roman, Amanda Sthers signe un beau roman maîtrisé sur les illusions et les désillusions que tout un chacun peut connaître, connaît, a connu.
J’ai particulièrement aimé son honnêteté, j’entends par là ce qu’elle ose faire dire et vivre à son double masculin.
C’est implacable, avec ce petit côté trash qu’elle s’autorise et qui est une caractéristique affirmée et assumée de son écriture.
Ce que parfois deux personnes n’arrivent jamais à vivre, Amanda le réunit pour toujours dans ce livre…
Ma chronique complète sur http://www.arthemiss.com/les-promesses-damanda-sthers/
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