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Les clichés véhiculés par l'historiographie traditionnelle au sujet des lépreux sont bien connus : ces malades auraient été morts au monde, enfermés dans les institutions qui les accueillaient, sans contact avec le reste de la société. Les archives alsaciennes relatives aux léproseries parlent un autre langage : le lépreux est bel et bien présent en ville où il vient régulièrement quêter, il peut aussi visiter des lieux de pèlerinage et se rendre dans les villes d'eaux. Mieux : le lépreux est perçu par ses contemporains comme un être choisi par Dieu, qui fait son purgatoire sur terre. L'homme du Moyen Âge le sollicite volontiers comme intercesseur pour obtenir le salut par sa prière. Ce qui frappe encore dans l'organisation des léproseries, ce sont les nombreuses analogies avec les maisons religieuses bénédictines : l'existence d'une église, le respect de l'obéissance et de la chasteté comme règles fondamentales de la communauté des lépreux. Mais la lèpre est perçue à la fois comme un signe d'élection divine et comme une conséquence du péché : le lépreux est fréquemment dit « impur et coupable ». Comme souvent, l'ambiguïté a ici une fonction protectrice : c'est elle qui permet au lépreux de trouver sa place dans la société médiévale.
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