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« Edouard Vian et Laure Brankovic ont formé puis déformé pendant trente ans le couple le plus terrible et le plus célèbre du cinéma européen. Ils se sont mariés trois mois avant ma naissance. Ils ont divorcé quand j'avais un an. Se sont remariés quand j'en avais cinq et se sont à nouveau séparés pour mes quinze ans. Ils ont signé leur dernier divorce la veille de mes vingt-cinq ans. Entre temps ils ont fait une trentaine de film ensemble et un seul enfant : moi. A eux deux ils ont créé une sorte de légende, lui à la réalisation, elle au scénario. Moi... c'est une autre histoire. »Oscar, un jeune homme talentueux tente d'échapper à l'amour écrasant de ses parents, couple infernal et merveilleux qui ne sait vivre que dans l'urgence et la passion. Les tenir à distance est pour lui la meilleure manière de les aimer, jusqu'à ce matin de février où, dans le bureau glacial d'un hôpital, il apprend que sa mère est condamnée. Un secret qu'elle tient farouchement à garder. Naît alors en Oscar une idée absurde et obsédante : inciter ses parents à se retrouver une dernière fois, avec l'espoir secret que sa mère en sera sauvée.La difficulté ? Edouard Vian s'affiche depuis deux ans avec Natalya, une jeune franco-russe, influenceuse dans le milieu de la mode. Si, au départ, Oscar a le plus grand mal à supporter cette évaporée, Natalya va se révéler beaucoup plus complexe qu'il ne l'imaginait...Ainsi commence une ronde, entre Fitzgerald et Schnitzler, où ces héros fantasques et attachants jouent, se cachent, s'aiment, des marches de Cannes aux studios hollywoodiens, de Paris à New York et de la Grèce au Mexique, avant d'être percutés par les secousses de la grande histoire qui font peu à peu basculer le monde dans une ère nouvelle. A leur côté, dans les rues de Paris, sur un plateau de tournage, ou au sommet des Alpes, des amis, des amants, des femmes venues du passé. Mais aussi des disparus, des êtres de cruauté, et bien des énigmes. Tout mot est réplique. Tout personnage porte un masque. Connaître est impossible sans se départir d'un secret. Et tous aiment la vie, imparfaite mais follement vécue.Un talent romanesque magnifique et tendre, qui voit Oscar grandir, se débattre, oser, écrire, dissimuler avant de comprendre enfin ce qui l'affranchira de ses démons.
Adélaïde de Clermont-Tonnerre née en 1976 est une journaliste, propriétaire de Point de vue, et une écrivaine.
D’un « romanesque décomplexé », le roman nous entraîne dans la vie d’Oscar et de ses parents, des figures du cinéma. Aux affaires familiales déjà fort complexes, se mêlent des affaires sentimentales et s’entremêlent des thèmes d’actualité, l’accession de Trump à la Maison Blanche, le harcèlement, l’espionnage. Des intrigues s’ajoutent aux intrigues dans un rythme haletant. Lire Les jours heureux, c’est s’accorder une lecture-détente agréable.
Ma chronique : Être un fils "de" n'est pas toujours facile, surtout quand à trente ans le cordon n'est pas coupé. Il est vrai que les parents d'Oscar, le narrateur, forment le couple le plus emblématique du cinéma européen. Ils se sont mariés et ont divorcé à plusieurs reprises. Auréolés d'une légende, ces monstres sacrés comme tous les créateurs, se réinventent sans cesse dans leurs réalisations professionnelles et vie personnelle.
C'est un fils à " papa" le bel Oscar, il ne connaît pas de fins de mois difficiles, il habite de somptueux appartements parisiens, fréquente les hôtels de luxe à Courchevel ou en Grèce. Il essaie pourtant de s'émanciper, et décide d'habiter seul un petit deux pièces dans le 19ème ardt et réaliser son premier film .
Malgré l'amour indéfectible, bien que tourmenté qui l'unit à ses parents, les dégâts infligés par leurs multiples séparations ont laissé des failles profondes sur la personnalité d'Oscar. Il ne supporte pas le côté écervelé de la petite amie bimbo de son père, et pourtant elle le surprendra.
Quand il apprend que les jours de sa mère sont comptés il est abattu et souhaite à tout prix réunir à nouveau ses parents. Un autre drame survient dans les Alpes, dont les circonstances s' avèrent problématiques.
Malgré une plume élégante et richement documentée, j'avoue avoir été un peu déçue par ce roman alors que j'avais bien aimé " le dernier des nôtres " de cette auteure. Il est beaucoup question d'actualité : meetoo, l'intervention des espions russes dans les élections américaines, Donald Trump, Poutine, les réseaux sociaux...
Les états d'âme des enfants gâtés sont difficiles à nous surprendre. Le chapitre le plus poétique est l'évocation de sa petite enfance chez sa grand-mère entre pain perdu , crêpe, chansons sous la lune. Une vie simple loin des sunlights.
J'aimerai avoir votre opinion sur cet ouvrage. Peut- être ai-je mal saisi la sensibilité qui en émane.
Une fresque sociétale certes,qui nous emmène dans le monde du cinéma avec un héros ,un tantinet nombriliste et geignard;les liens filiaux de ces"peoples"nous accrochent un peu quand même.On admire Laure Brankovic,et on réfléchit un "tout petit peu"à la difficulté d'être fils de.Mais,ciel trop d'actualité traitée superficiellement tue l'intérêt.Dommage,j'attendais plus de cette auteure!!!!Pas inintéressant mais pas vraiment captivant.
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