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Dans cette petite ville du Kansas, tout le monde envie les filles Roanoke. Elles sont belles, jeunes et riches. Elles vivent avec leurs grands-parents dans le domaine familial, au milieu des champs de blé. Leur vie semble douce. Mais il y a quelque chose de pourri au royaume des Roanoke. Camilla, Penelope, Eleanor, toutes les filles de la lignée ont connu des fins tragiques. Quand sa cousine Allegra disparaît à son tour, Lane se lance à sa recherche, sans se douter qu'elle va déterrer les plus noirs des secrets de famille.
Plongée étouffante dans un huis-clos familial, Les Filles de Roanoke est un véritable page-turner atmosphérique et haletant. Amy Engel aborde avec talent le poids des non-dits et le poison insidieux de l'inceste, dans la lignée des romans gothiques contemporains de Joyce Carol Oates.
Une histoire forte d’Amy Engel qui distille petit à petit des indices qui reconstituent un puzzle afin de connaître les secrets de cette famille. Une véritable plongée à la fois étouffante que captivante au cœur de la famille Roanoke un thriller haletant.
Un secret de famille des plus noir dans cette histoire ou vivent des filles dans un domaine au cœur du Kansas.
On va suivre en particulier Lane, qui a la suite du suicide de sa mère va découvrir une famille dont elle ignorais jusqu'alors l'existence.
En effet, Lane a 16 ans et les services sociaux vont la confiée a ses grands parents qui possèdent un grand domaine familial et une fortune qui leur permettent de la prendre en charge.
Mais voilà tout ca ne fait pas le bonheur et bien au contraire.
En arrivant elle va rencontrer ses grands parents mais également sa cousine qui vit également la bas.
Elle va vite comprendre le caractère de sa grand mère, la jalousie de sa cousine et le charme incessant de son grand père.
Car c'est par celui ci que l'histoire va prendre forme.
Dans ce domaine y seront élevées un grand nombre de filles Roanoke, filles, petites filles et toutes auront un destin commun mais si terrible et impensable.
Dans ce thriller machiavélique ou se joue la manipulation et la perversion dans sa puissance la plus extrême, un secret de famille glaçant détruira ces membres les unes après les autres, confronté au fil des chapitres a une addiction malsaine, dérangeante et étouffante, on comprendra tout le sens de la perversion narcissique.
Un livre troublant qui reste en mémoire...
Après le suicide de sa mère, Lane, 16 ans, est confiée à la garde de grands-parents dont elle ignorait l'existence. A son arrivée au domaine des Roanoke sous la chaleur étouffante du Kansas, au milieu des champs de blés, elle est à la fois fascinée et troublée. Car il plane sur le royaume des Roanoke une atmosphère morbide : toutes les filles de la lignée ont connu des fins tragiques. Quand la cousine de Lane disparaît dix ans plus tard, la jeune femme se lance à sa recherche, sans se douter un seul instant qu'elle va déterrer le plus terrible des secrets de famille.
Cette 4ème de couverture m'avait alléchée, je suis friande d'histoires où il est question de mystères et de secrets de famille. Mais là c'est une déception car on apprend assez vite quel est le fameux secret et il n'est pas bien compliqué ensuite de dérouler nous même le reste de l'histoire... Pour ce qui est des personnages il en va de même, ils sont sans surprise, parfois caricaturaux. le roman se lit facilement, on se prend malgré tout au jeu ne serait-ce que pour vérifier que l'on a vu juste depuis le début, mais il ne me laissera pas un souvenir impérissable.
"Personne n'avait besoin de m'expliquer l'emprise que nos enfances exercent sur nous, même quand nous la combattons corps et âme."
Et l'enfance pour Lane a mal commencé, sa mère se suicide et quand elle pense trouver refuge chez ses grands-parents, elle ne fait que tomber dans un piège. Fuir, c'est la seule solution pour échapper au destin familial, quand on est à la fois la petite-fille de Yates...et sa fille ! Parce qu'ici c'est la règle, Papi Yates se tape toutes ses filles, leur fait des bébés, et Mamie Lilian ferme les yeux...
Pour Lane, la fuite est salvatrice. Mais la disparition de sa cousine Allegra la force à revenir au domaine de Roanoke, pas seulement pour en dénouer le mystère mais sans doute aussi pour se libérer des non-dits.
Il fait chaud dans le Kansas, mais si l'atmosphère devient vite poisseuse pour le lecteur, c'est à cause de la galerie de portraits qui défile entre ces pages : des jeunes filles, toutes (presque) identiques, toutes un peu rebelles, cruelles, mais toutes amoureuses de celui qui apparait vite comme un gourou familial : une emprise malsaine dont il est difficile de se déprendre...
Pourtant, même si le sujet est tabou, même si la situation est sordide, la narration entretient le flou, entre amour et haine, entre horreur et "acceptation" de l’innommable ! Et c'est le plus difficile à digérer pour le lecteur :la sensation d'être un témoin révolté et impuissant (comme face à une malédiction) face à un consensus écœurant : papi tripote et mamie se tait...
Avec une ambiance oppressante et dérangeante, ce roman est pourtant addictif et j'ai hâte de connaître l'avis de Hop ! sous la couette qui le lit aussi !
Que dire de ce roman ?? que je l'ai lu rapidement sans plaisir, avec un relent de dégout perpétuel au bord des lèvres sans pouvoir le lâcher car le secret des filles de ROANOKE m'intriguait....bizarre non ??
Lane se retrouve orpheline suite au suicide de sa mère.Ses grands-parents,qu'elle ne connaît pas, l'accueillent dans leur propriété du KANSAS où vit déjà sa cousine Allegra,abandonnée par sa propre mère.Lane passe l'été avec sa cousine,le petit ami de celle-ci Tommy et fait sa première expérience sexuelle avec Cooper qui lui retourne le coeur à chaque regard.L'ambiance au ranch est pesante et étrange,les âmes se croisent sans se parler,Allegra se révèle un brin hystérique,Lilian la grand-mère paraît absente et le grand-père Yase est la figure charismatique de ce domaine sur lequel il règne sans partage.Lane apprend vite que les filles de ROANAKE ont toutes eu des destins tragiques, peu à peu la vérité se révèle et Lane effrayée et perdue fuit cette nouvelle famille qui cache un lourd secret ...Quelques années plus tard, Lane reçoit un appel de son grand-père qu'elle n'a pas revu depuis ce fameux été : Allegra a étrangement disparu,il faut qu'elle revienne....
Je reste encore stupéfaite d'avoir été au terme de ma lecture tellement j'ai été habitée par un malaise permanent au fil des pages.Evidemment, le secret des filles de ROANOKE est digne des pires scénarii alliant manipulation psychologique et dépravation .Mais motivée par une curiosité malsaine et effrennée, j'ai voulu savoir quelle était l'exacte de teneur de ce secret.Et dans l'horreur, je n'ai pas été déçue ! J'en conclue donc que la construction est indéniablement brillante et le talent de Amy ENGEL certain pour réussir à tenir ses lecteurs, dont je fais partie,en haleine...
Par contre,je crois que cette une des rares fois,lors d'une lecture, où je ne m'attache à aucun personnage, où je suis carrément dégoutée par certains et que malgré les horreurs décrites je n'arrive pas à ressentir d'empathie pour les victimes.Sidérant et dérangeant !
La fin m'a paru un peu baclée compte tenu du dénouement de l'intrigue et la divulgation du mystére si bien caché.
Une lecture plus que mitigée avec un sentiment ambivalent et à chaque nouvel indice distillé une nausée qui grandit pour finalement prédominer une fois la dernière ligne lue.
Bref,je l'ai lu mais je n'ai pas aimé ....
MYMY
http://cousineslectures.canalblog.com/archives/2017/08/24/35613137.html
" Rentrée à Roanoke, je sombre dans le sommeil, mes pensées noires et embrouillées. Je rêve des filles de Roanoke, perdues ou brisées. Regards fixes Et corps fracassés. Jane. Sophia. Penelope. Eleanor. Camilla. Emmeline. Allegra. Elles m'appellent, me supplient de les aider. Je les cherche, les cherche tant et plus, sans jamais en trouver une."
Lane est de retour au Kansas aprés une longue abscence. Elle est elle aussi une fille de Roanoke. Sa cousine a disparu et c'est pour la retrouver qu'elle est revenue dans cette maison qu'elle a fui. Elle y vivait avec ses grands- parents et sa cousine depuis le décès de sa mère.
" Revoir Roanoke me plonge dans une angoisse familière, suivie d'une montée d'adrénaline. Alors que ma tête sait que cet endroit m'est néfaste, mon cœur idiot et traitre fredonne 'Maison' "
Mais derrière cette facade, dans ce domaine familial se cache une histoire sordide, un secret de famille absolument monstrueux qui s'est poursui de génération en génération.
" Car derrière les secrets à l'exécrable vérité, sous la honte et la colère qui battent comme un cœur, perdure une forme d'amour abjecte. "
Lane est prète à tout, même si remuer le passé pour mettre à jour la vérité en blessera plus d'un au passage.
" Si je comprend bien, les faits ne posent pas de problème, mais il ne faut surtout pas en parler, c'est là que ça devient gênant. "
Entre passé et présent nous faisons connaissance avec cette famille riche qui semble mener une vie si douce. Mais ne jamais se fier aux apparences, derrière les plus beaux regards se cachent souvent des monstres de la pire espèce.
Toutes les filles de la lignée connaissent un destin tragique. Ici " Soit nous fuyons, soit nous mourons."
Amy Angel aborde à travers ce roman noir le sujet tabou de l'inceste dont on ne doit pas parler par crainte ou par pudeur mais qui détruit à petit feu chaque être qui le subit comme un poison sournois. Une plume talentueuse qui m'a fait penser aux romans contemporains de Joyce Carol Oates. Un roman magnifiquement construit qui distille petit à petit les secrets qu'il renferme. Une histoire angoissante, révoltante où l'empathie nous gagne page aprés page pour toutes ces filles que nous ne sommes pas prêtes d'oublier.
Les filles de Roanoke, une histoire aussi captivante que bouleversante, une plume à suivre absolument. Un formidable roman noir, un gros coup de cœur.
Ce roman a été traduit de l'anglais par Mireille Vignol.
Je l’ai dévoré ! Une fois commencé, on a franchement du mal à s’arrêter. Le sujet abordé est malsain mais ce n’est pas le cas de l’écriture et de la façon dont il est traité, nous sommes réellement captivés. La psychologie des personnages est diablement bien dépeinte. L’auteure souffle le chaud et le froid avec brio !
Après le suicide de sa mère, Lane est envoyée à Roanoke par l’assistante sociale. Elle n’y a jamais mis les pieds puisque sa mère l’a fuit dès qu’elle a su qu’elle était enceinte. Lane y retrouve sa cousine Allegra, hébergée depuis toujours dans cette maison énigmatique du Kansas, demeure de leurs grands-parents Lillian et Yates Roanoke. Les deux jeunes femmes se lient très rapidement malgré leurs personnalités très différentes. Qu’en sera-t-il de leur avenir ? Vont-elles soit fuir soit mourir comme ce fut le cas pour leurs aïeules ?
Les relations et les secrets au sein de cette famille sont révélés assez rapidement, ce qui ne nous plonge pas dans un suspense dingue, mais nous sommes véritablement happés par ce lien atroce qui les torture et par cette destinée tragique des filles Roanoke. Tout cela est instillé à petites doses au fil des chapitres jusqu’à un dénouement haletant digne d’un très bon thriller.
Comme le dit si justement la traductrice, Mireille Vignol, le récit est un savant mélange « d’ombres et de lumières, de pudeur et d’obscénité, d’amour et de cruauté » mais aussi de culpabilité et de manipulation.
J’ai beaucoup apprécié le dosage des sentiments et le fait qu’Amy Engel nous plonge juste assez dans l’intime afin d’en comprendre tous les rouages, mais sans jamais tomber dans le voyeurisme pernicieux.
En bref, vous l’aurez compris, je vous recommande chaudement ce page-turner psychologique aux allures de thriller. Le sujet, bien que monstrueux, est assurément bien maîtrisé par l’auteure et très justement dosé pour en faire un récit captivant. Les personnages torturés, à cheval entre l’amour et le besoin de faire souffrir l’autre, campés entre le noir et la lumière, sont rudement bien développés et illustrent parfaitement la complexité de la famille Roanoke. Lisez-le !
« (…) quand je chuchotais des méchancetés à ma mère, les veines se tendaient si fort sur son cou qu’elles semblaient prêtes à exploser ; ses ongles laissaient parfois des lésions rouges sur ses joues ; les soirs où mes paroles acérées, vives et tranchantes comme des scalpels, la coupaient au plus profond, les yeux lui sortaient pratiquement de la tête et j’étais saisie d’une joie pernicieuse et malsaine, parce qu’elle me regardait enfin. Elle me voyait enfin, enfin. « Arrête, me hurlait-elle parfois en me fixant à travers les barreaux de ses doigts. Arrête, sale petite garce ! Arrête ! Arrête ! »
C’était comme une chanson d’amour à mes oreilles. »
Ma chronique sur mon blog : https://ducalmelucette.wordpress.com/2017/06/22/lecture-les-filles-de-roanoke-damy-engel/
- Les filles de Roanoke ne font jamais long feu ici.
En lisant cette phrase à la fin du premier chapitre, le ton était donné.
Après le suicide de sa mère, la jeune Lane Roanoke va partir vivre chez ses grands-parents maternels dans le vaste domaine de Roanoke dans la bourgade perdue d’Osage Flats, au fin fond du Kansas. Elle y fera la connaissance de sa pétulante cousine Allegra de six mois sa cadette. Très vite elle va s’apercevoir qu’il y a quelque chose qui cloche avec les portraits de familles des filles Roanoke. Jane, Sophia, Eleanor, Camilla, Penelope, Emmeline toutes ont eu un destin ou une fin tragique. A ce propos l'arbre généalogique prévu de la famille Roanoke sera le bienvenu. Elle y restera le temps d’un été et finira par s’enfuir.
-En fin de compte, soit nous fuyons, soit nous mourons.
Plusieurs années plus tard, Lane reviendra à Roanoke à la demande de ses grands-parents, car Allegra a disparue. A partir de là, les chapitres vont s’enchaîner en alternant passé – présent. Cela va donner un rythme au livre qui se lit très facilement bien qu’il n’y ait ni véritable suspense, puisque l’on sait de quoi il s’agit dès la page 49, ni action. L’ambiance est terriblement pesante et lourde, il fait chaud et entre alcool et sexe, le temps s’écoule dans une atmosphère délétère. Comment décrire cette famille même le mot dysfonctionnel n’est pas assez fort. Les sombres secrets semblent remonter à des générations et atteindre leur apogée avec la disparition d’Allegra. Pourtant l’enquête n’est pas menée comme dans un roman policier classique même si Tommy le Shérif a un rôle important à jouer, ce n’est pas celui que l’on croit. Le talent de l’auteure est aussi de nous faire ressentir le la vie au jour le jour d’une petite bourgade des Etats-Unis avec des autochtones englués dans leurs habitudes. Une vie morne et terne dans laquelle Sharon, la cuisinière et Charlie, l’homme à tout faire se sont glissés volontairement. Ce roman est bien écrit, il a réussi à me troubler par son côté sombre et le fait qu’il soit principalement écrit du point de vue de Lane, nous la rend attachante. J’ai aimé qu’il soit ponctué de courts passages sur l’histoire de chacune des disparues avec pour en tête leurs prénoms et les dates de naissance et de décès. Les personnages sont bien dessinés et leurs interactions sont authentiques, celui de Cooper est de ce point de vue extrêmement réaliste. Les sujets traités peuvent nous mettre mal à l’aise pourtant je dois reconnaître que l’auteure s’en sort bien avec sensibilité sans tapage ni pathos. J’aurai plaisir à lire son prochain roman. J'ai beaucoup aimé lire le mot de fin de la traductrice qui est très juste. Bonne lecture à vous.
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