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Les éléphants malades de la peste

Couverture du livre « Les éléphants malades de la peste » de Alexandre-P aux éditions Albin Michel
Résumé:

2004. La Rochelle, congrès socialiste. Une meute de journalistes suit le Premier secrétaire du PS. D'un bateau amarré sur le quai, Ségolène Royal les interpelle. Amusés, la plupart la rejoignent, laissant Hollande déconfit, pendant que Ségolène déclare à un de ses proches en riant : " On l'a... Voir plus

2004. La Rochelle, congrès socialiste. Une meute de journalistes suit le Premier secrétaire du PS. D'un bateau amarré sur le quai, Ségolène Royal les interpelle. Amusés, la plupart la rejoignent, laissant Hollande déconfit, pendant que Ségolène déclare à un de ses proches en riant : " On l'a bien eu, hein ? ". Cette anecdote résume à la fois le goût immodéré des médias de cette femme qui s'est transformée en présidentiable en trois mois, le côté moutonnier du microcosme, la rivalité qui structure le couple atypique que forment aujourd'hui " Ségolène " et " François ".
Pendant un an, Philippe Alexandre a suivi celle qui va peut-être incarner la gauche en 2007. Tout en faisant le récit d'une ascension qui a pris tout le monde par surprise -à commencer par Hollande-, il montre à quel point elle se préparait en réalité depuis longtemps à ce destin. Autoritaire, sentant bien l'époque, cette mère de quatre enfants a instrumentalisé sa famille. Par pur cynisme ? Ce serait trop simple. Ségolène est complexe, beaucoup plus que ne le croient les éléphants du PS qui ne savent plus comment s'en débarrasser. Repérée par Attali après l'ENA, protégée par Mitterrand à l'Elysée -où elle n'était au début du Septennat qu'une obscure chargée de mission trouvant la lumière avec son accession à la fonction ministérielle (l'environnement puis l'enseignement scolaire auprès de Claude Allègre)-, cette femme séduisante a en réalité une féroce ambition. Détestée -surtout à gauche !- ou adorée, elle fascine les Français. Philippe Alexandre nous raconte pourquoi.

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