Les droits culturels ont été très peu considérés jusqu'à récemment, contrairement aux droits civils et politiques, mais aussi économiques, sociaux et culturels. Bien souvent, les droits culturels n'étaient qu'évoqués dans les instruments internationaux, sans que ces derniers n'apportent de définition, sans qu'ils ne précisent ce que recouvre la notion. Jusqu'à il y a peu, personne ou presque ne s'intéressait à ce groupe de droit. La culture était considérée comme un reliquat, c'était le parent pauvre des droits de l'Homme. Au même titre que, pendant longtemps, on expliquait comment prendre en compte « la part de notre ignorance » en économie pour le calcul de la croissance, il semblerait que l'on ajoute le terme de culture après une liste pour rendre compte de ce qu'on n'arrive pas à expliquer, à prévoir. Pourquoi ce désintérêt pour la culture ? En prenant l'angle des droits de l'Homme, la question devient : Pourquoi ce désintérêt pour les droits culturels ? Pourquoi les droits culturels forment-ils une catégorie sous-développée des droits de l'Homme ?
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