Hannah, jeune lectrice qui n'a manqué aucun volet de la trilogie des Autodafeurs (Le Rouergue) a engagé une conversation virtuelle avec Marine Carteron, l'auteur de cette saga à succès, plébiscitée par le public adolescent.
Après leur fuite de La Commanderie, Césarine, Auguste et Néné sont mis à l'abri des Autodafeurs sur l'île de Redonda, une base secrète. Tous les enfants de la Confrérie y sont regroupés en attendant que les choses se calment. Mais c'est sans compter sur la détermination de leur ennemi dont le plan ultime est lancé. Impuissants, ils assistent à la destruction quasi totale des livres et à l'avènement des Autodafeurs... De leur côté, la résistance s'organise.
Hannah, jeune lectrice qui n'a manqué aucun volet de la trilogie des Autodafeurs (Le Rouergue) a engagé une conversation virtuelle avec Marine Carteron, l'auteur de cette saga à succès, plébiscitée par le public adolescent.
Attention troisième tome : risque de SPOIL !
Dans ce dernier tome, on retrouve avec plaisir mon personnage préféré de la série qui en est aussi l’héroïne, Césarine Mars. La jeune fille autiste nous régale toujours autant dans son journal, je ne pouvais pas m’empêcher de sourire à chaque expression qu’elle prenait au pied de la lettre ou qu’elle comprenait de travers. Elle porte le roman à elle toute seule. Bien sûr, Néné et Auguste sont toujours là pour mettre leur grain de sel et partir au combat mais on découvre également de nouveaux personnages hauts en couleur : Inés, Shé et Rama. Ce groupe hétéroclite d’ados, décrits savoureusement pas l’autrice ci-dessous, est omniprésent dans ce tome alors que les adultes sont pratiquement absents.
« Enfermés dans notre bocal, nous nous sommes tous regardés en rigolant : le geek écolo, l’autiste géniale, l’Espagnole féministe, le Philippin polydactyle, l’Iranienne musulmane et moi, l’ado idiot. »
Pourtant, l’heure est grave : tous les survivants de la Confrérie se sont réfugiés sur une île des Caraïbes pour échapper aux Autodafeurs. Dans le reste du monde, ce sont nos héros qui sont présentés comme les terroristes, ils vont devoir tout faire pour que la vérité éclate et anéantir les véritables ennemis. L’action est donc au centre du roman et on ne s’ennuie pas une seule seconde, la quête du Livre qu’on ne peut pas lire est digne des romans d’aventure. Nos amis se lancent sur ses traces grâce aux indications d’un garçon du XVIe siècle, descendant d’un illustre explorateur ! Tout est réuni pour nous accrocher jusqu’au dénouement. Ce tome est dans la lignée des précédents mêlant humour, action et réflexion sur l’importance des livres et du savoir. En outre, les nouveaux personnages amènent de la fraîcheur et permettent de renouveler l’intrigue, les relations entre les personnages évoluent et des tensions apparaissent sur fond de trahison.
Et là c’est le drame, je le reconnais, j’ai été décontenancée : la fin prend une tournure étonnante que je ne vous dévoilerai évidemment pas ici mais elle m’a surprise et je n’ai pas trop compris ce revirement soudain. Jusque–là, j’étais happée par l’histoire de ces ados aventuriers aux multiples rebondissements mais cette fin ne m’a pas complètement convaincue…
Pour conclure, j’ai préféré les deux premiers tomes mais je vous conseille cette trilogie efficace qui plaira tant aux ados qu’aux adultes.
Avis à lire aussi sur https://thetwinbooks.wordpress.com/2018/06/19/les-autodafeurs-t-3-nous-sommes-tous-des-propagateurs-marine-carteron/
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