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Lorsqu'Auguste Mars apprend la mort de son père c'est tout son univers d'ado et celui de sa famille qui s'écroule. Accident de voiture leur a dit la police. Face à cette nouvelle déchirante, Auguste, sa mère et sa petite soeur Césarine qui est autiste, décident de quitter Paris pour la campagne. Mais ce qui s'annonçait comme un deuil douloureux bascule en une aventure dangereuse aux ramifications millénaires.
Car Auguste apprend au détour d'une conversation qu'il n'y a jamais eu « d'accident » mais que son père a été assassiné par une mystérieuse société secrète, Les Autodafeurs. Leur but ? Le contrôle du savoir et la main mise sur sa forme la plus ancienne : Les livres... Leur seul adversaire ? La Confrérie. Son père en faisait partie ainsi que tous les membres de sa famille en âge de se battre. Cette guerre remonte à Alexandre Le Grand et depuis, personne n'a réussi à prendre le dessus. Alors qu'une trêve semblait s'être installée, la mort du père d'Auguste relance les hostilités au sein même du village où ils habitent. Aidé par sa petite soeur, aussi géniale que socialement inadapté, Auguste tente de découvrir pourquoi Les Autodafeurs ont tué son père. Pour lui comme pour les autres membres de la Confrérie, le Grand Jeu commence...
Un premier roman aux allures de Blockbuster dopé à l'humour dans lequel deux héros, aussi attachants que criants de vérité, vont nous dévoiler que le train-train quotidien se marie très bien avec la plus excitante des aventures...
Ce livre est en fait un des seuls livres qui m'a fait rire, à haute voix. Les Autodafeurs c'est une histoire incroyablement originale de montrer l'importance des livres. Le personnage d'Auguste est très représentatifs des adolescents de nos jours (je suis une experte en la matière, ;) j'en suis une), il m'a permis de me voir d'une autre façon. De voir a quel point les responsabilités nous font grandir. Le personnage de Césarine, quant a lui, a une place spéciale dans mon cœur. Premièrement elle m'a familiarisé avec l'autisme, mais surtout elle m'a fait tellement rire par sa franchise.
Alors oui quand je pense a ce livre je pense aux éclats de rire remplis de larmes qui ont ponctué ma lecture. Cette trilogie est magique, et absolument à lire.
Même si ce n’est pas mon genre de prédilection, je lis de temps en temps de la littérature jeunesse, surtout quand les romans me sont conseillés (ici, c’est ma collègue qui m’a prêté ce livre). Il s’agit en fait du premier tome de la trilogie Les Autodafeurs parue aux éditions Le Rouergue, à lire à partir de 11 ans. Je ne connaissais pas du tout cette série et j’ai passé un très bon moment.
Le narrateur, Auguste Mars alias Gus, est un ado de 14 ans un peu rebelle dont la vie bascule lorsqu’on son père meurt et qu’il découvre l’existence de La Confrérie. Le récit d’Auguste est entrecoupé par le journal de sa petite sœur, Césarine. Cette dernière est autiste Asperger, elle tente de s’adapter socialement, se lie d’amitié avec une autre fille du centre où elle passe la journée, elle est dotée d’une grande intelligence mais surtout, elle ne comprend pas le second degré. Cela donne lieu à des dialogues savoureux entre elle et son frère. L’auteure aborde ainsi le sujet de la différence à travers ce personnage très attachant et elle distille l’humour avec brio tout au long du roman ! Grâce à une intrigue solide et efficace, l’auteure nous embarque dans son univers fouillé et on se prend d’affection pour ce frère et cette sœur entraînés dans une aventure hors du commun qui les dépasse, dans un premier temps, puis ils se révèlent être de redoutables adversaires face aux Autodafeurs.
En plus de sensibiliser les adolescents à l’autisme, l’auteure évoque le thème des livres et surtout de la conservation du savoir de l’Humanité à travers les siècles. Cela nous rappelle ainsi les autodafés de la Seconde Guerre Mondiale et la volonté de certains de détruire des œuvres pour servir leur idéologie. J’ai trouvé que c’était d’une grande profondeur pour un roman jeunesse et il peut ainsi être lu aussi bien par les enfants que par les parents.
L’écriture n’est pas en reste, la plume est vive, recherchée et terriblement percutante. Entre l’impulsivité de Gus et la candeur de Césarine, il m’a été difficile de lâcher le livre. Les rebondissements et le suspense sont également très présents. Bref, cet excellent roman jeunesse est un petit coup de cœur et je vais m’empresser de lire le tome deux pour connaître la suite !
A lire aussi sur le blog : https://thetwinbooks.wordpress.com/2018/05/26/les-autodafeurs-t-1-mon-frere-est-un-gardien-marine-carteron/
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