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Le sang des communistes : Les Bataillons de la jeunesse dans la lutte armée (Automne 1941)

Couverture du livre « Le sang des communistes : Les Bataillons de la jeunesse dans la lutte armée (Automne 1941) » de Jean-Marc Berliere et Franck Liaigre aux éditions Fayard
  • Date de parution :
  • Editeur : Fayard
  • EAN : 9782213614878
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Les derniers moments des « 27 de Châteaubriant » montrent un grand souci de leur mémoire et de loeimage quoeils vont laisser. Leurs dernières paroles, les mots quoeils écrivent à leurs proches, les inscriptions gravées sur les planches des cloisons de la baraque n°6 où ils furent rassemblés... Voir plus

Les derniers moments des « 27 de Châteaubriant » montrent un grand souci de leur mémoire et de loeimage quoeils vont laisser. Leurs dernières paroles, les mots quoeils écrivent à leurs proches, les inscriptions gravées sur les planches des cloisons de la baraque n°6 où ils furent rassemblés dans loeattente de leur supplice, tout atteste cette volonté que leur mort « serve à quelque chose », comme l?écrit Guy Môquet. On le sait, cet ultime message allait être entendu par un parti communiste qui noea jamais cessé doeutiliser son martyre et celui de ses compagnons à des fins intéressées.

Mais ce livre est fait pour dire loehistoire ? la générosité, les illusions, le sacrifice ? doeautres garçons également fusillés, et pourtant absents des commémorations. Une poignée de jeunes et doeadolescents utilisés, sacrifiés, abandonnés, rejetés, traqués, interrogés, assassinés, mais encore oubliés, effacés de loehistoire ou calomniés.

Un livre qui rend leur réalité complexe à des événements occultés, triturés, dénaturés, exploités, détournésoe Un livre qui entend restituer aux jeunes communistes combattants des Bataillons de la jeunesse la réalité de leur engagement avec ses difficultés, ses contradictions, ses illusions, sa générositéoe Un livre qui montre que ces fusillés que le parti noehonore ni à Châteaubriant ni ailleurs ont fait ce que les 27 noeavaient pas fait. Ils ont, eux, franchi ce pas que le parti communiste, dans une curieuse gymnastique chronologique et géographique, tait ici (Nantes, Bordeaux) pour loeexalter et soeen glorifier ailleurs (Barbès) et condamner rétrospectivement « loeattentisme » des gaullistes. Oubliant quoeavant doeappeler, en mai 1942, à « verser le sang impur de loeoppresseur et de ses valets », et avant d?écrire que « la haine est un devoir national », LoeHumanité clandestine avait tenu doeautres discours dont les occupants étaient curieusement absents et dont les cibles privilégiées étaient la « ploutocratie anglo-saxonne » et ses « valets gaullistes ».

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