Episode 1 : Des conseils de lecture en tout genre, pour un maximum de plaisir !
Cinq fre`res et soeurs sont re´unis dans la maison de famille, la Casa Belasko, une vaste ba^tisse isole´e au coeur d'un domaine viticole de Provence.
Leur pe`re, un vigneron taiseux, vient de mourir. Il n'a laisse´ qu'une lettre a` ses enfants, et ce qu'il leur re´ve`le les side`re : leur me`re ne se serait pas suicide´e - comme l'avaient affirme´ les me´decins six mois plus to^t. Elle aurait e´te´ assassine´e...
Au cours de la nuit, non-dits, jalousies et frustrations accumule´s au fil des anne´es vont se de´verser. Mais le pire reste a` venir. D'autant que la maison, coupe´e du monde exte´rieur, semble doue´e de sa propre volonte´...
Episode 1 : Des conseils de lecture en tout genre, pour un maximum de plaisir !
Des découvertes littéraires et des auteurs à suivre !
Si vous passez la porte de cette maison remarquable par son architecture et son implantation, vous prenez le risque de croiser sur votre chemin le mal sous toutes ses formes.
C’est d’ailleurs elle, la maison, qui prend la parole, dans le prologue. Quelques jours après le décès de Mr Belasko, les enfants à présent orphelins se réunissent dans la maison. La tragédie se met en place. On n’en saura pourtant pas plus immédiatement, sinon que l’un des enfants est hospitalisé en état de choc et qu’auprès de lui, le capitaine Jouvry essaie de comprendre l’enchaînement des événements.
Chaque chapitre et narrateur apportera sa pierre à l’édifice, qui modifiera peu à peu le portrait de cette famille enviée pour sa réussite !
Comment s’est déroulé le drame, il faudra attendre les dernières lignes pour comprendre.
Lecture additive, inquiétante, une intrigue bien menée et qui réserve des surprises jusqu’à la fin.
On assiste aux décès des parents. Les cinq enfants se réunissent pour la succession. Banal. 4 des 7 péchés, Luxure, jalousie, colère et gourmandise s'invitent à la réunion. Petit à petit, on glisse vers les rancœurs. Sans résumé le livre, on est surpris jusqu'à la dernière ligne.
Si les pierres de la bâtisse familiale "casa Belasko" pouvaient parler, elles évoqueraient le souvenir lointain des cris et des rires des cinq enfants de la famille avant que leurs nombreuses disputes à l'âge adulte ne les éloignent...
A six mois d'intervalle, les cinq frères et sœurs de la famille Belasko ont perdu leur mère qui s'est suicidé puis leur père emporté par un cancer. La veille de l'enterrement de celui-ci, les enfants se réunissent une dernière fois dans la maison familiale. Pensant passer un repas calme à évoquer les bons moments passés de leur enfance, une lettre laissé par leur père va faire l'effet d'une bombe: son épouse ne s'est pas suicidée, elle a été assassinée le soir où toute la famille s'était réunie... L'alcool aidant à délier les langues, de nombreux secrets gardés profondément durant des années vont éclater sans qu'il soit possible d'arrêter l'hémorragie qui se répand dans toute la pièce...
Dans ce thriller psychologique, tous les ingrédients sont réunis pour nous offrir un polar haletant que l'on ne peut pas lâcher tant qu'on ne l'a pas terminé! Après avoir entendu de nombreuses critiques positives à son sujet, je me suis jetée dessus lorsque je l'ai trouvé dans ma médiathèque. Roman policier assez court, j'ai tout de suite été happée par l'histoire pleine de rebondissements de cette famille qui nous tient en haleine et dont le rythme infernal est captivant.
Ce thriller efficace est sans nul doute un coup de cœur 2021 que je conseille pour les fans du genre...
Je me suis lancée dans ce livre et j'ai plongé, de temps en temps, je reprenais un peu d'air et hop, je replongeais.
Vous l'aurez compris, j'ai été complètement happée par cette histoire familiale qui s'enchaîne à un rythme certain et dont l'originalité du texte vous séduira probablement autant que moi. Je ne m'attendais pas du tout à ça mais c'était une excellente surprise.
En moins de 240 pages, l'auteur vous démontre que l'argent ne fait pas le bonheur et que certaines familles sont à éviter, mieux vaut passer votre chemin et unir votre destin à d'autres, sans quoi, vous verrez ce qui vous attend ...
Je ne vous en dis pas plus sur ce livre qui est une vraie réussite à mes yeux.
J'avais déjà beaucoup apprécié L'art du meurtre, l'auteur sera donc à ajouter à ma liste d'auteur à suivre.
En débutant « le Sang des Belasko », y a comme un sentiment confus, lancinant, qui s’est peu à peu immiscé en moi… Belasko, ça me parlait… J’y reviens plus tard…
Après avoir eu le plaisir de découvrir la plume de l’auteure avec « l’art du meurtre », livre dans lequel son intrigue se construisait au rythme de meurtres artistiquement mis en valeur, j’attendais avec impatience la sortie de son second opus, afin de voir ce qu’elle pouvait proposer d’autres…
Avec « le sang des Belasko », je pensais qu’elle resterait dans le même registre et je dois dire que j’ai été bluffée ! Alors, oui, il y a toujours l’art en toile de fond, on sent qu’elle aime ça, mais ici, c’est par de toutes petites touches, qui pourraient passer inaperçues, qu’il se devine, sauf que cette fois, on se retrouve dans le monde vinicole, qui sans être le sujet principal, construit une toile autour de cette famille bien trop riche, qui semble parfaite…
Mais tout vole en éclats à la mort du patriarche. Un huis-clos savamment dosé, puisque les souvenirs viennent donner une bouffée de respiration entre chaque parole haineuse et chaque cri de rage et de désespoir. Fort heureusement, d’ailleurs, car les personnages étouffent, s’étouffent et au gré des pages, le lecteur manque certaines respirations.
Sans jamais tomber dans la facilité, ou manquer d’originalité, Chrystel Duchamp, nous balade dans son intrigue au fil des révélations.
Au ¾ du livre, une touche de paranoïa s’installe, et vient ferrer un des personnages et là, on se dit qu’en fin de compte, il est schizophrène… Ce qui, vu l’état d’esprit familial aurait été complètement cohérent. Oui, mais voilà… L’auteure ne découvre pas tout son jeu, elle en garde sous la main, histoire de bien, nous rendre dingue.
Au début du livre, une tonalité extravagante se devine, avec une maison témoin de la chute des Belasko et puis plouf, plus rien… Bon, sincèrement, je me suis dit que c’était pas mal trouvé cette idée et je trouvais dommage de la perdre en route… Pourtant… D’un très bon thriller-psychologique aux personnages aussi tordus les uns que les autres, on bascule dans un thriller-horrifique !
Beaucoup, ne percevront pas cette touche horrifique, et je le comprends tout à fait, mais pour la férue du genre, que je suis, je l’ai décelé dès les prémisses de l’intrigue.
Je pense qu’il ne faut pas lire « le sang des Belasko » de manière linéaire, bien au contraire, il faut décortiquer et déceler ce que l’auteure y glisse comme fantastique. Il y a un nombre impressionnant de références au genre et un bien bel hommage à l’un des maîtres de la littérature horrifique.
Et là, je vais vous parler de ce qui m’a titillé dès le titre, dont je vous parlais en introduction de cet article. Belasko ? Le sang des Belasko ? Kesako ? « La maison des damnés » de Richard Matheson, ça vous parle ? Non ? Pourtant, il faudrait le lire, pour comprendre ce qu’a voulu nous dire Chrystel Duchamp ! C’est à la fois, un livre complètement indépendant avec sa propre intrigue, mais c’est aussi, un bel hommage et une sorte de suite-finale de l’intrigue laissée en suspens par Richard Matheson.
Pour mémoire, « la maison des damnés », c’est la maison hantée par excellence. Le Dr Barrett et une équipe de spirites se voient confier une sacrée mission, par un milliardaire, qui semble un peu loufoque… Mais le parapsychologue s’empresse d’accepter, pour prouver ses théories scientifiques sur l’existence d’une vie après la mort. La réputation de la maison n’est plus à faire, elle est hantée, : résonnant des crimes et des orgies qu’elle a accueillis par le passé, la maison Belasco semble les attendre. Prête à posséder les audacieux qui oseront pénétrer en son sein…
Et là, je dis merci Chrystel Duchamp ! Merci pour ce parfait dosage, merci pour le final à la hauteur du genre horrifique.
L’auteure a plus d’une flèche à son arc et balade son lecteur du début à la fin, pour en fin de compte construire une intrigue comme les petites poupées russes, où tout s’imbrique parfaitement. J’ai franchement été bluffée, car au-delà d’un bon thriller à huis-clos, c’est un excellent thriller horrifique qui a toute sa place dans cet univers littéraire.
Bienvenue chez les Belasko, où le sang coule à flots, mais où l’on se pose beaucoup de questions…
J’aurais pourtant dû me méfier de ce prologue original et captivant… A peine l’avais-je franchi que j’étais déjà piégée, happée par cette lecture décidément impossible à lâcher. Ainsi l’autrice nous entraîne sans délai au cœur d’un huis clos passionnant, particulièrement sombre et redoutablement maîtrisé. Si la famille est un terreau outrageusement fertile pour y faire germer un thriller, force est de constater que Chyrstel Duchamp a la main bigrement noire pour mieux détonner et nous étonner jusqu’à la dernière page.
Un récit d’autant plus prenant qu’il est servi par une poignée de protagonistes que l’autrice a pris soin de dépeindre avec beaucoup de minutie tandis qu’on alterne les points de vue au gré des chapitres… Mais le personnage le plus déroutant, c’est sans aucun doute la maison qui, elle aussi, recèle bien des secrets…
Servie et rythmée par une plume fluide, vive et efficace, un style percutant et résolument moderne, cette histoire pleine de suspense n’en est que plus immersive et palpitante.
(Chronique complète : https://deslivresetmoi7.fr/2021/02/chroniques-2021-le-sang-des-belasko-de.html)
Au lendemain de la mort de leur père, cinq frères et sœurs se réunissent dans la demeure familiale, Casa Belasko, au coeur d’un riche domaine viticole. Dans une lettre laissée à leur intention, le défunt affirme que leur mère, décédée six mois plus tôt, ne se serait pas suicidée mais aurait été assassinée. Pendant une soirée et une nuit dans cette maison réputée maudite depuis un mystérieux drame survenu dans le passé, la fratrie se déchire alors que rancoeurs et jalousies se déchaînent sans plus aucun frein. Au petit matin, que restera-t-il de la famille Belasko ?
En enfermant une fratrie dévorée par les rancunes dans le théâtre inquiétant de plusieurs drames obscurs, l’auteur nous plonge d’emblée dans un huis-clos angoissant et explosif dont il s’avère très vite que nul ne ressortira indemne. Alors qu’à la menace diffuse de vieux secrets tragiques à l’impact incertain s’ajoute l’ambiance troublante et quasi fantastique d’un lieu aux allures de piège infernal, les révélations se succèdent pour dessiner peu à peu le terrible tableau de décennies de haines et de violences familiales. Et quand tout semble enfin joué, un dernier retournement attend le lecteur, pour une apothéose de noirceur machiavélique.
Si l’auteur s’est amusée à forcer le trait autour d’un atavisme familial aux relents de malédiction, faisant passer le réalisme de l’ensemble au second plan, le lecteur n’en est pas moins emporté par une intrigue rythmée et sans temps mort, dont la tension doit beaucoup à l’ambiance angoissante habilement entretenue entre haine et démence, entre aigreurs longuement macérées et violentes explosions de colère, entre actes froidement calculés et coups de folie que l’on dirait démoniaques.
Un thriller percutant, totalement réussi, à dévorer sans bouder son plaisir, pour une incursion à faire froid dans le dos dans les noirs tréfonds des dissensions familiales. Coup de coeur.
Le prologue original ce deuxième roman de Chrystel Duchamp nous présente la « Casa Belasko », belle demeure chargée d'histoire, propriété de la famille Belasko, vignerons originaires d'Espagne. La maison a vu grandir les cinq enfants, Philippe, Matthieu, Garance, Solène, et David. Mais elle a vu se suicider la mère, et décéder le père, victime d'un cancer.
L'histoire prend place la veille de l'enterrement du patriarche, les trois garçons et les deux filles se retrouvant pour connaître le contenu du testament. L'auteur révèle d'emblée que les retrouvailles se sont mal passées, puisqu'un certain capitaine Jouvry interroge celui, ou celle, qui semble l'unique survivant(e) d'un drame familial.
À partir du témoignage qu'obtient le policier, le lecteur assiste en flash-back à un huis clos dans la plus pure tradition du genre, dans lequel se dévoilent peu à peu, à travers des chapitres adoptant le point de vue des uns et des autres, les zones d'ombre de la vie de chacun.
L'atmosphère se détériore rapidement entre les membres de la famille, Philippe et Matthieu se vouant déjà une haine farouche depuis longtemps, et les révélations font surface dans l'intention parfaitement assumée de faire mal. La suspicion, la rancœur, la jalousie, vont crescendo, bien attisées par les quelques phrases assassines que Monsieur Belasko a écrites dans une lettre destinée à sa progéniture.
Un roman addictif, difficile à lâcher avant l'ultime révélation.
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