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Le prince impérial Napoléon IV

Couverture du livre « Le prince impérial Napoléon IV » de Jean-Claude Lachnitt aux éditions Perrin
Résumé:

Vivant, émouvant et très documenté, l'ouvrage de Jean-Claude Lachnitt, qui vient au terme de vingt ans de recherches, raconte par le menu l'histoire d'un prince charmant dont la vie s'ouvre comme un conte de fées et se termine en cauchemar. Né en 1856, Eugène Louis Napoléon Bonaparte, fils... Voir plus

Vivant, émouvant et très documenté, l'ouvrage de Jean-Claude Lachnitt, qui vient au terme de vingt ans de recherches, raconte par le menu l'histoire d'un prince charmant dont la vie s'ouvre comme un conte de fées et se termine en cauchemar. Né en 1856, Eugène Louis Napoléon Bonaparte, fils unique de Napoléon III et d'Eugénie, fut choyé et élevé comme il convenait au futur Napoléon IV. Exhibé dès ses premières années dans les manifestations publiques, notamment lors des parades militaires, il répondit très vite à ce qu'on attendait d'un prince héritier, devint extrêmement populaire et apparut comme un gage inestimable de la continuité d'un Empire qui, rappelons-le, garda la faveur de la grande majorité du pays jusqu'à la veille du désastre de 1870. Il accompagna son père aux armées, et c'est traumatisé par l'humiliante capitulation de Sedan qu'il se retrouva en exil avec ses parents en Angleterre. Après la mort de Napoléon III (1873), le jeune prétendant fut l'espoir -plein de prudence et de maturité- d'un parti bonapartiste actif et redouté par la neuve et fragile IIIe République, attentive au moindre de ses propos comme au moindre de ses visiteurs. Passionné par l'armée, il fut élève de l'Académie militaire de Woolwich. Désireux à la fois de montrer sa reconnaissance à l'Angleterre qui entourait la famille impériale de toutes les attentions, d'échapper à l'inaction d'un prince en exil et de prouver sa valeur sur le terrain, il obtint en 1879, contre l'avis de sa mère, d'aller en Afrique du Sud où une colonne de l'armée britannique venait d'être exterminée par les Zoulous. C'est là qu'à 23 ans il allait être tué, percé de dix-sept coups de sagaie.

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