Quand on lit le titre Le Petit Meaulnes, on croit d'abord à une énorme faute d'impression, un lapsus d'imprimeur ou, pire, un jeu de mots provocateur destiné à faire rire. Ce n'est pas le cas. Le Petit Meaulnes existe, je l'ai rencontré. La première fois c'était à la page 11 du livre de poche Le Grand Meaulnes. Il y fait un passage furtif. On apprend qu'il s'appelle Antoine et qu'il est le cadet du Grand Meaulnes...
Ce qu'il y a de bien avec Jean-Louis Fournier, c'est qu'il nous offre des petits moments de plaisir et d'humour.
En plus c'est toujours court et écrit gros, du coup on n'a pas le temps de se lasser.
Ici il change un peu de registre, ce n'est pas autobiographique si ce n'est qu'il part de son nom , Fournier, comme Alain-Fournier.
Il raconte la vie du petit frère du grand Meaulnes, lequel admire et subit son frère fantasque.
On retrouve un petit côté JeanTeulé, mais beaucoup plus gentil et humoristique et surtout beaucoup moins gore.
Ce n'est pas mon préféré de ses livres, mais ce fut un bon petit moment de détente.
Ne connaissant pas le Grand Meaulnes, je suis partie à l'aveuglette en lisant ce livre. On reconnait tout de suite le style de Fournier, des petits chapitres (voir des minuscules chapitres), et ça se lit extrèmement vite. C'est pas mal, mais ça m'a moins touché que ses autobiographies finalement. J'ai détesté le Grand Meaulnes, je sais pas si j'ai apprécié le petit après tout il parle bien plus de son frère !
Ya une profusion de biches dans ce bouquin, je me demande si ça a un rapport avec l'autre.
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