"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
C'est l'histoire de Guille...
C'est l'histoire d'un petit garçon débordant d'imagination qui voue un amour sans bornes à Mary Poppins.
L'histoire d'un père un peu bougon, qui vit seul avec ce fils sensible et rêveur dont il a du mal à accepter le caractère.
D'une institutrice qui s'inquiète confusément pour l'un de ses élèves qui vit un peu trop dans ses rêves.
D'une psychologue scolaire à qui on envoie un petit garçon qui a l'air d'aller beaucoup trop bien.
Quel mystère se cache derrière cette apparence si tranquille, et pourtant si fragile ?
Un roman choral aussi tendre que bouleversant, qui emprunte à l'enfance toute sa sincérité désarmante pour dire l'amour, le vide, le rêve et la puissance de l'imaginaire.
Après Une mère et Tout sur mon chien, Alejandro Palomas nous surprend encore avec cette histoire qui peut faire penser à Extrêmement fort et incroyablement près de Jonathan Safran Foer, tant elle est hors norme.
J'ai lu tout et son contraire en chronique/avis sur ce roman. Et, comme je le dis toujours, le goût des uns ne sera pas forcément le même que celui des autres, donc il faut lire pour se faire son propre avis. Pour moi, ça sera une bonne petite claque. J'ai adoré et j'en suis encore retournée.
Pourquoi j'ai choisi ce roman ? Pour deux raisons : la première est que je suis dans ma passe littérature espagnole, et la seconde, Mary Poppins. Oui, je suis une fan de Mary Poppins, je connais le film par cœur, j'ai le livre original (que j'avais commencé il y a longtemps), bref, cela a été un bon argument pour que je me jette dessus. Bon, oui, un peu pour l'histoire aussi et beaucoup pour la couverture.
Histoire : On suit Guillermo, un petit garçon qui a du mal à trouver sa place à l'école, dans une Espagne que l'on sent encore assez traditionnelle. Son plus grand souhait ? Être Mary Poppins quand il sera grand. Mais, ça ne plait pas à tout le monde, surtout son père et ça inquiète son institutrice. La suite ? je vous laisse la découvrir.
L'histoire nous est présentée avec 4 points de vue : Guillermo, la maîtresse, le père et la psychologue. Ce n'est pas décousu, tout s'enchaîne parfaitement. Au fil de la lecture, on ressent la tristesse de Guille, le fait qu'il n'arrive pas à se faire comprendre et notamment parce qu'il ne veut pas décevoir son père. C'est une histoire classique, avec un drame dans la famille mais l'originalité se fait avec le point de vue d'un enfant.
Honnêtement, j'ai dévoré cette histoire, j'ai lu d'une traite tellement je voulais connaître la fin (même si on la devine au fur et à mesure) mais c'est tellement poignant, je n'ai pas réussi à décrocher.
Personnage : Guille est le personnage central de ce roman, l'histoire tourne autour de lui. Mon regret, mais je ne sais pas si c'est dû à la traduction ou à la volonté de l'auteur, c'est de ressentir Guille comme un enfant de 5 ans et non de 9/10 ans. Dans la manière de parler ou d'agir, je trouve qu'il y a un décalage et m'a emmené sur une fausse piste sur le pourquoi du comment de Guille. À l'occasion, si j'ai la motivation, je le lirai en espagnol pour voir si j'ai le même ressenti.
Autour de lui, la maîtresse qui détecte quelque chose. Dommage que ce personnage ne soit pas plus exploité. Le père, qui vit mal le fait que son fils soit différent, on sent bien "l'homme espagnol" où être différent est une honte, il faut être dans les bonnes cases. Finalement, il est attachant, on comprend au fur et à mesure sa douleur. J'aime beaucoup ce personnage. Enfin, le personnage de la psychologue. Mon dieu, quelle catastrophe ce personnage. Une vraie plaie, pas dans le sens péjoratif mais d'une naïveté exacerbée. Elle met tellement de temps à se réveiller, à comprendre Guille. Bon allez, je lui donne quand même un petit bon point à la fin. Une fin à la Mary Poppins qui a failli me faire couler une larmichette (et c'est rare quand je lis un livre !)
Après, le tout est cohérent, la psychologie des personnages aussi. Donc, le job est rempli.
Couverture : Il y a plusieurs couvertures pour ce roman et heureusement que je suis tombée sur celle-là, sinon mon œil n'aurait pas été attiré par ce roman. J'aime beaucoup cette couverture, elle illustre très bien le contenu du roman.
Plume : L'art de la traduction n'est pas aisé, trouver les bons mots, les bonnes tournures pour que l'esprit de l'auteur soit respecté. En général, je ne m'arrête pas trop sur ce point, mais ici, je trouve que la traduction n'est pas des meilleures et je pense que je vais relire le roman en V.O pour voir. À côté de ça, la plume de l'auteur est belle. L'histoire qu'il nous raconte est poignante, le changement de point de vue rajoute un élément surprenant, on a envie de réconforter le père, de secouer la psy, donc le job est rempli.
Bref, vous l'aurez compris, c'est une lecture validée pour moi. Ce livre ne fait pas l'unanimité mais il mérite son coup d'œil, en plus, il n'est pas très long, donc ça peut être un bon compromis entre deux gros romans, une petite lecture au bord de la piscine !
https://bookshowl.blogspot.com/2021/03/le-petit-garcon-qui-voulait-etre-mary.html
Ce n'est pas du tout le genre de livre que je lis habituellement, mais il avait été choisi pour notre club de lecture par une de mes deux copines. C'est un livre que j'ai lu très rapidement mais je ne sais pas trop s'il m'a plu ou non : j'ai l'impression de m'être beaucoup ennuyée mais la fin a su m'émouvoir !
Le livre est écrit à la première personne, ce que je n'apprécie pas trop, mais chaque chapitre nous plonge dans un personnage différent, ce que j'ai trouvé intéressant. Il est difficile de juger le style alors que c'est une traduction, mais celui ci change d'un personnage à l'autre et j'ai trouvé ça vraiment bien fait. Malheureusement, une fois le problème posé par la maîtresse et la psychologue de Guille (à savoir que cache la passion de Guille, le petit garçon qui est au centre du récit, pour Mary Poppins) j'ai trouvé que le récit stagnait vraiment, on resasse sans cesse les mêmes questions alors que j'ai très vite compris quel était le problème dans la famille de ce garçon.
Je pense que ce livre pourra plaire à beaucoup de monde, mais de mon côté ce ne sont vraiment pas des thèmes qui m'intéressent (les histoires de famille, les enfants... s'il n'y a pas un minimum de fantastique -et encore...- et si ce n'est pas dans une époque différent de la nôtre, ça ne m'intéresse juste pas) En tout cas c'est une lecture sympathique et facile entre deux gros romans et la fin fait vraiment du bien et est très émouvante !
Il voulait être Mary Poppins.
Pas pompier, ou astronaute.
Mary Poppins.
Petit garçon à la personnalité singulière, dont la sensibilité interpelle son institutrice. Voici qu'elle s'inquiète, Guillermo sourit, sourit trop, il est heureux alors que sa maman est loin. Hôtesse de l'air. Pas encore rentrée. Elle doit lui manquer. Si seul avec son papa un peu bougon, un peu largué.
Le papa est convoqué. On lui parle psychologue scolaire. Il accepte, puisqu'il ne comprend pas son fils. Il accepte puisque son épouse est loin, qu'il est démuni devant le caractère de son fils.
Roman choral, touchant, voire malheureusement mièvre par moments.
Je me suis toutefois attachée à ce petit garçon, c'est impossible de faire autrement, je crois, lorsqu'on est doué de sensibilité.
Mais si le roman est choral, l'histoire est bateau. Les codes sont respectés, le final prévisible.
La couverture est merveilleuse
C'est l'histoire de Guille, 9 ans, et de son père qui a du mal à le comprendre.
C'est un conte raconté à plusieurs voix avec une petite intrigue que nous devinons rapidement mais cela n'est pas le plus important.
C'est très simple à lire mais nous sommes un peu ensorcelés par l'intimité et la tendresse qui se dégagent du récit.
La scène de fin est formidable.
On referme à regret ce petit bijou de délicatesse.
« L'esprit humain est à l'image de la vie: un labyrinthe qui révèle parfois de celui qui s'y perd des choses qu'il n'aurait jamais imaginées. »
Avec ce roman, on suit l’histoire d’un petit garçon, Guille, qui souhaite devenir Mary Poppins.
L’auteur aborde le deuil, les mensonges pour éviter la souffrance, le regard de l’autre, les différentes cultures.
Ce livre se lit hyper facilement, une narration en chorale partageant le point de vue de chacun.
Une lecture hyper touchante
Le titre m'a fait penser au fakir dans son armoire Ikea.
Je m'attendais donc à une histoire loufoque .
Or il n'en est rien.
C'est une histoire belle et profonde racontée par Guille, Sonia, Manuel et Maria.
Guille est un petit garçon de neuf ans, intelligent, joyeux.
Sonia et sa maîtresse.
Manuel est son papa.
Maria est la psychologue de l''école.
Sonia pense que cette gaieté cache quelque chose et le confie à Maria.
Effectivement, cet enfant a un poids lourd, si lourd sur les épaules.
C'est une histoire poignante où chaque personnage trouve le ton juste.
C'est écrit d'une manière simple et émouvante.
N'en attendant rien de spécial, ce fut une belle découverte.
Et même si certaines scènes ou situations sont prévisibles, passer quelques heures dans la douceur et la tendresse est un des motifs de se plonger dans les livres.
Voici un petit livre pas banal sur l’enfance, le monde des adultes et les non-dits qui entourent la perte d’un être cher…
C’est touchant, émouvant et ça ne laissera personne indifférent.
Un livre que j'aurai plaisir à relire.
C'est en lisant beaucoup de très bons avis sur Le petit garçon qui voulait devenir Mary Poppins que j'avais décidé de découvrir à mon tour ce titre de Alejandro Palomas que je ne connaissais absolument pas avant.
Nous rencontrons donc Guille dans cette histoire, un petit garçon sensible à qui on s'attache immédiatement. On comprend tout de suite que Guille est un petit garçon qui n'est pas comme les autres, pas comme les autres car tellement bourré d'imagination et d'une très grande sensibilité.
Et à côté de Guille, on rencontre son père, son institutrice ou encore la psychologue scolaire. Chacun de ses personnages entretient une relation particulière avec le petit garçon, chacun l'accompagne à sa façon ou tente de le cerner. Rapidement, on découvre qu'il y a au cœur de tout cela une grande absence, ou plutôt une grande absente : la mère de Guille. C'est ce qui est au cœur finalement de ce roman, la douleur de l'absence, l'absence d'une mère pour Guille et l'absence de sa femme pour son père. La relation entre les deux n'en est que plus complexe, plus délicate et c'est ce que vont tenter de comprendre et résoudre l'institutrice et la psychologue scolaire.
Le petit garçon qui voulait devenir Mary Poppins est un très beau roman. Alejandro Palomas offre une histoire délicate et tendre. L'histoire de Guille en est presque bouleversante. Le roman est très plaisant à lire, l'alternance des points de vue apporte plus de profondeur à cette histoire. Guille, ce petit garçon, reste un enfant malgré tout avec un petit côté naïf, mais aussi incroyablement mûr pour son âge.
Le petit garçon qui voulait devenir Mary Poppins est une jolie découverte, l'histoire de Guille a su me toucher jusqu'à la fin, c'est vraiment un petit garçon avec un petit côté atypique qu'on apprécie beaucoup. Une fois plongé dans ce titre d'Alejandro Palomas, je n'ai pas réussi à en relever le nez en plus, alors si vous n'avez pas encore découvert ce livre n'hésitez pas !
Le petit garçon qui voulait devenir Mary Poppins d'Alejandro Palomas est disponible chez Le Cherche Midi.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !