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A treize ans, Valérie Valère a été internée au pavillon des enfants fous d'un grand hôpital parisien. A quinze ans, elle écrit le récit de ce séjour. Son livre n'est pas seulement une vision du monde hospitalier, des traitements pour les malades mentaux, le cri pathétique d'une adolescente de treize ans qui, un jour, a refusé toute nourriture : elle prend conscience des raisons profondes qui l'ont amenée au comportement suicidaire qu'est l'anorexie. Et son récit est avant tout l'histoire d'une guérison.
Quel cruel dilemne. La lecture a été difficile, je suis allée au bout sans conviction afin de me faire un vrai avis. C'est délicat, je voudrais pas dire de mal de ce roman car je pense qu'il a été un exutoire pour l'autrice mais c'est tellement pleins de haine, de pessimisme et sachant que l'autrice a quand meme finit par se suicider c'est pire ... Elle ne nomme jamais personne, ne donne jamais de raisons, et c'est peut être bêtement ce que j'attendais. Comment si jeune on peut rejetter aussi violemment la vie ! J'essayais de comprendre comment on peut s'infliger cette violence soit même. Je n'y ai jamais réfléchit mais j'imagine qu'il y a plus rapide et moins douloureux que de se laisser mourir de faim ... la preuve elle a finie par faire un suicide médicamenteux. Pour moi, et peut être à tord, une anorexie c'est une douleur, un cri du corps de l'âme une demande de secours ... L'ambiance est très lourde, beaucoup de haine envers le personnel qui est la justement pour l'aider. Elle le dit d'elle même, c'est eux qui a forcent d'acharnement l'on sauvé, temporairement et de la mauvaise manière. Ils ont juste réussis a lui faire reprendre du poids sans résoudre le fond du problème. En cela ca dénonce la prise en charge d'une maladie qu'on ne maitrisait pas, l'accompagnement était minable et elle l'a payé de sa vie. Elle est même devenue antipathique à certains moments. Elle juge tout le monde, en particulier sur le physique, très grossophobe, en se plaignant justement qu'on juge son choix de mourir. Un autre exemple, l'interne un peu efféminé qu'elle qualifié directement d'homosexuel. Et le pire c'est la mechanceté gratuite quand elle donne à manger des gâteaux à une autre interne boulimique juste pour qu'elle reprenne du poids et n'est pas le droit à sa visite. Elle est tellement malheureuse et haineuse, qu'elle en oublie le malheur des autres. Difficile d'être compatissant quand on ne sait rien. On ne sait pas ce qui la conduit la. C'est très à charge. J'ai néanmoins aimé les passages où elle s'autocritique et confirme qu'ils l'ont finalement sauvé malgré tout. Et quand elle ressort après avoir repris suffisamment de poids elle a toujours cet état d'esprit horrible de vouloir en finir ... Ce livre devait extérioriser ses démons mais son accompagnement n'a pas suffit à lui redonner le goût de vivre et c'est ça le plus navrant .... Aimé ou pas, cette lecture ne laisse pas indifférent...
Par contre l'histoire d'une guérison absolument pas.
Le livre qui m'a donné envie d'écrire mon 1er roman sur l'anorexie...et d'écrire en général..
Valérie est là seule autrice à écrire sans complaisance sur l'anorexie, les autres sont du léchage de bottes au corps hospitalier...
Toute son œuvre sera marquée par le désir de fusion, l'onirisme, des thèmes chers à Amelie Nothomb, une autre anorexique...
bouleversant
Celivre, on le lit, on s'en souvient toute sa vie. Il est tellement...prenant, bien écrit, puissant, il n'y a pas vraiment de mot. Ce livre ma touché au plus profond de moi même, à lire absolument !
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