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Deux ans et sept mois qu'Ophélie se morfond sur son arche d'Anima. Aujourd'hui, il lui faut agir, exploiter ce qu'elle a appris à la lecture du Livre de Farouk et les bribes d'information divulguées par Dieu. Sous une fausse identité, Ophélie rejoint Babel, arche cosmopolite et joyau de modernité. Ses talents de liseuse suffiront-ils à déjouer les pièges d'adversaires toujours plus redoutables ? A-t-elle la moindre chance de retrouver la trace de Thorn ?
Cela fait trois ans qu’Ophélie n’a pas vu Thorn. Pour le retrouver, elle se rend à Babel sous une fausse identité et tente de s'infiltre parmi les apprentis virtuoses. Elle y exploite son pouvoir de lectrice et nous, on découvre un tout nouveau monde avec de nouveaux pouvoirs dans lequel je me suis parfois un peu perdue mais cela n’a pas gâché le plaisir de lecture. J’ai adoré retrouver la plume enchanteresse de Christelle Dabos et ses scènes sous tension. Dans ce nouveau monde, Ophélie est loin des siens mais y rencontre des personnages très intrigants. Heureusement on retrouve des personnages énigmatiques des premiers tomes dont Archibald et Bérénilde désormais maman d’une petite fille aux pouvoirs incroyables.
Un tome qui donne un renouveau à la saga tout en conservant tout ce qui m’avait plu dans les premiers.
À peine le tome 2 refermé que je me jetais avec avidité sur le 3 avec comme seul rêve de pouvoir m'extraire du monde le temps de le lire d'une traite. Hélas, ça c'est pas possible.
Ophélie est retournée sur Anima et elle se morfond depuis plus de deux ans tant l'ennui, le doute et l'incertitude sont profonds. Par chance, elle réussit à échapper à la vigilance de la Rapporteuse et sa girouette et décide d'aller à Babel.
Et là, force est de constater que l'autrice n'est jamais à court d'imagination, une imagination débordante, délirante, où chaque nouveau monde nous réserve de nouvelles fantasmagories toutes plus folles les unes que les autres. C'est chaque fois un plaisir incommensurable de découvrir ces lieux féeriques qui nous éloignent de notre quotidien pour nous ramener à notre âme de gosse qui croyait que tout était possible.
À Babel, Ophélie, qui s'y trouve incognito, se lance un défi énorme qui devrait lui permettre d'atteindre son but, qui consisterait presque à décrocher la lune.
"Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer" semble être le mantra d'Ophélie.
Babel, sous ses airs bien propre, pacifique et disciplinée est en réalité une société totalitaire. Tous ces interdits, c'est vraiment glaçant. Tout le monde est surveillé, tout le monde doit dénoncer le moindre écart au règlement qui est régi par des codes très stricts, qui vont de la tenue vestimentaire jusqu'au langage. La violence est prohibée, il est interdit d'utiliser le mot guerre, de crier, de dire des grossièretés, de mentir. Les sanctions sont sans violences physiques et pourtant terribles. Dans cette arche où le mensonge est un crime très grave, Ophélie vit sous une fausse identité.
On rencontre de nouveaux personnages, Ambroise qui est étrangement inversé, Blasius le maladroit, Octavio si magnétique, Mediana la peste ambitieuse, Pollux et Hélène les esprits de famille jumeaux, et un univers d'une richesse incroyable. Parallèlement on suit les pérégrinations d'Archibald accompagné de Renard et Gaëlle à travers les roses des sables. Il y a aussi une petite Victoire qui a un pouvoir étonnant dont on se demande à quoi il va être utile. Et bien sûr, une fin qui donne furieusement envie de poursuivre cette saga.
Et donc, EN ROUTE POUR LE TOME 4 !!!
Pour l'instant c'est l'opus que je préfère. Ophelie gagne en maturité et le lecteur plonge dans une enquête riche en révélations. L'univers est foisonnant est c'est ce qui est l'un des atouts de cette saga. Seul bémol j'ai du mal à m'attacher aux personnages.
Le Booktube Agnes Idees Livres est heureuse de présenter l'avant-dernier livre de la saga intitulée "La passe-miroir" écrit par Christelle Dabos, écrivaine française née en 1980 (Prix de l'Imaginaire 2016 et Prix du premier roman jeunesse éditions Gallimard), publiée aux éditions Gallimard Jeunesse.
La saga est dédiée au public jeunesse et aux jeunes adultes .... en principe. Mais cette saga rencontre également un grand succès dans le public adulte.
Le livre 3, "La mémoire de Babel", publié en 2017 retrace les aventures d'Ophélie, cette jeune fille qui a le pouvoir de liseuse et celui de voyager en passant par les miroirs.
Considérée comme une fugitive à la suite de ses aventures dans le livre précédent, "Les disparus du Clairdelune" (livre 2 publié en 2015), Ophélie doit se cacher sous un faux nom ; elle choisit Eulalie, un choix pas anodin et qui aura une relation avec ses nouvelles aventures. Ophélie part à la recherche de son fiancé, Thorn. Celui-ci a disparu alors qu’il était emprisonné par l’esprit de Famille Farouk sur l’arche du Pôle. Désireuse de retrouver le fameux « Dieu », responsable de l'effondrement constaté des arches et des disparitions de personnes dans l'ambassade du Pôle, elle décide de se rendre sur l’arche de Babel. Elle se retrouve dans un monde particulier aux paysages tropicaux et dans lequel les mots relatifs à la guerre et à la violence ne doivent pas être prononcés sous peine de sanctions. Dans ce monde dans lequel cohabite les personnes dotées de pouvoirs et les "sans-pouvoirs", ceux qui ne possèdent pas de pouvoirs, un seul mot d'ordre : la paix. Ophélie découvrira que sous ce beau vernis se cache une vérité obscure. Au péril de sa vie, Ophélie intègre l'institution de la Bonne famille afin de percer le mystère de l'arche de Babel et de poursuivre sa quête. Ophélie parviendra-t-elle à retrouver son fiancé, le fameux Thorn ? Parviendra-t-elle à découvrir la cachette et l'identité de "Dieu", responsable de l'effondrement des arches ?
Dans une aventure pleine de rebondissements et de suspens, venez découvrir l'univers de l'auteur, Christelle Dabos, assimilée à JK Rowling, le célèbre auteur de la saga "Harry Potter".
Le volume compte 483 pages. Pas de panique ; il existe des versions livre de poche et livre audio.
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Vidéos animées par Agnès Firzé-Spagnoli, écrivaine française et passionnée de lecture, installée près de Toulouse.
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Dernière création commercialisée juillet 2020 : "Je suis un cafard", public adolescent et adulte, roman publié en livre papier 9,99 euros TTC version ebook 4,50 euros TTC sur Amazon.fr (disponible dès le 31 juillet 2020)
A bientôt pour de nouvelles aventures littéraires :o)
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agnès
La série continue plutôt bien puisque cet opus est pour l'instant mon préféré.
C'est une véritable enquête cette fois-ci et Ophelie est beaucoup moins "pantin" que dans les tomes précédents. Par la force des choses, puisqu'elle se retrouve seule, elle se prend en main et cela la fait mûrir. Elle remonte du même coup dans mon estime.
Un peu moins d'apitoiement sur son sort et un peu plus d'initiative, voilà une direction qui me plaît.
L'univers de Babel m'a charmée, avec ses lois de l'attraction pour le moins originales. Le Mémorial et les traditions sont fascinantes également. L'univers créé par Christelle Dabos est une nouvelle fois soigné et complexe, un régal.
Les nouveaux personnages sont attachants. Mention spéciale à Ambroise, qui est très touchant, et surtout à Victoire, dont j'espère avoir va avoir une place importante dans le proche et dernier tome.
Elle pourrait presque me faire oublier que Thorn n'est pas très présent cette fois.
Même si j'ai préféré La mémoire de Babel aux deux premiers livres de la série, j'ai tiqué sur quelques petits points.
Les descriptions des personnages sont toujours axés sur les mêmes aspects : Ophelie est maladroite, elle a les cheveux fous, Thorn est grand, il a le regard froid... C'est répétitif et parfois agaçant.
Et dernière chose qui m'a gênée vers la fin, mais c'est vraiment peanuts, c'est une histoire de style. Il y a de temps en temps des virgules qui auraient pu (du ?) être remplacées par une conjonction.
Outre ces petits bémols, j'ai passé un excellent moment et j'ai hâte que l'épilogue sorte en poche pour compléter ma collection !
Chaque mois c'est un plaisir de retrouver la plume de Christelle Dabos. Chaque mois depuis décembre je découvre un tome sa série La Passe-Miroir. Chaque mois c'est une lecture que j'attends avec impatience. Chaque mois, c'est un véritable plaisir, une immersion totale. Pourquoi chaque mois ? Pour faire durer le plaisir plus longtemps, car ça y est il est temps au mois de mars de découvrir le final, les secrets de l'univers mais surtout au revoir à des personnages extraordinaires.
La Cité de Babel nous révèle des secrets saisissants et à la fois qui font froid dans le dos. Je n'ai pas aimé cette cité : malsaine, manipulatrice et noire. À côté le Pôle c'est du gâteau. Je n'aimerai pas y vivre et d'ailleurs Ophélie va être mise à rude épreuve. Si au Pôle, elle a réussi à s'en sortir avec courage, ici, à Babel elle va devoir redoubler d'efforts et d'attention, car il y a des yeux et des oreilles malveillantes de partout.
Christelle Dabos, au travers de sa cité, dénonce et met en lumière certains éléments de notre propre société ou ce qu'à pu être notre société : garder sous contrôle les faits, les gestes, les pensées et les dires de la population, les empêcher d'accéder au savoir. J'ai beaucoup aimé cet aspect de l'histoire. Une cité oppressée et des habitants lobotomisés. Cela m'a amené à réfléchir et à me poser des questions. Non, c'est certain je préfère le Pôle, plus sanglant certes mais au moins plus franc.
L'univers de Christelle Dabos est toujours fascinant et addictif. J'aime le voir se développer, les secrets, les révélations affluer de pages en pages et les liens entre chaque élément prendre place. Certains passages me demandent une relecture, parce qu'en lisant je n'arrive pas à tout visualiser ou alors parce que j'ai peur d'avoir manqué un élément. Car l'auteure est une adepte pour nous dire des choses, sans trop nous en dire pour que le moment prenne tout son sens dans le chapitre suivant. Et c'est vrai que plusieurs fois je suis obligée de relire parce que j'ai peur d'avoir loupé une information et de ne pas avoir très bien compris. Bizarrement, cela ne me gêne pas. Je n'ai pas l'impression que cela me coupe ma lecture, au contraire, cela me fait m'immerger encore plus.
Dans ce tome, les personnages m'ont donné du fil à retordre. Entre ceux de la cité qui sont de vrais barbares, manipulateurs et qu'on ne peut se fier à personne et Ophélie et Thorn qui n'en font qu'à leur tête, je ne savais plus sur qui j'avais le plus envie de râler. C'est deux derniers, j'avais envie de les secouer pour qu'ils se réveillent. Puis, j'ai trouvé Ophélie beaucoup plus passive dans ce tome que dans le précédent. C'est une battante, elle est courageuse et forte. Même si je comprends pourquoi elle s'est faite plus discrète et qu'elle a accepté plus de choses ici, j'ai quand même hâte de la voir revenir en force. Mais les deux protagonistes ensemble forment un super beau duo. J'ai aimé voir l'évolution de leur relation. C'était beau et ça a fait battre mon petit cœur chamallow.
Cela a été un plaisir de faire la connaissance de Blasius, j'adore ce personnage et de retrouver les autres : Bérénilde, Rosaline, Renard, Gaëlle, Archibald et même une petite dernière, Victoire. Je suis impatiente de percer le mystère qui plane autour de ses capacités hors du commun. Cette petite est une petite originale. J'ai même aimé les passages où on voit Farouk, un en particulier, m'a touché.
La Mémoire de Babel nous livre ses secrets mais laisse planer beaucoup de mystères et nos personnages sont (peut-être, un peu, beaucoup) dans une position délicate. La fin est complètement ouf et nous donne envie de nous jeter sur la suite. Je suis impatiente et à la fois réticente... Vais-je aimer ? Vais-je réussir à dire au revoir aux personnages et à l'univers sans que mon cœur ne se brise ? Rendez-vous dans quelques jours pour le découvrir.
Ce tome 3 est tout aussi génial que le deux premiers tomes. L’univers est toujours aussi époustouflant avec des mondes et des pouvoirs bluffants. Surtout que la on change de monde on est à Babel. Les personnages sont bien construits. On s'attache aux personnages, à la relation Thorn et Ophélie. L'histoire est captivante, elle vous emporte pendant des heures, et il est impossible de poser le roman
J'ai les doigts frétillant d'excitation à l'idée de rédiger cette critique. J'attendais patiemment ce tome trois de la Passe-Miroir depuis des mois et je ne réalise toujours pas que j'ai lu cette petite bombe de littérature. Honnêtement, si vous avez vu dans les deux premiers tomes une gemme étincelante, tant l'imagination de Christelle Dabos est développée, prenante et irradiante de mille feux,_alors je ne peux que vous conseiller de vous jeter sur ce troisième tome au plus vite ; vous n'allez pas en revenir. Tous mes remerciements les plus chaleureux et larmoyants aux éditions Gallimard pour la réception, qui s'annonçait désespérée, de cet ouvrage en service de presse. Il semblerait que mes chroniques des tomes précédents aient convaincu de ma volonté de me procurer ce tome trois par un moyen "privilégié"._Cela me comble de bonheur absolu d'être ainsi digne de confiance, et que mon travail sur ce blog soit reconnu. Entrons dès à présent dans le vif du sujet. Après avoir passé deux tomes particulièrement intenses dans la froideur du Pôle, direction désormais la modernité éclatante de l'arche de Babel, où les populations de l'ensemble des vingt-et-une arches sont rassemblées, accueillies, à condition que chacun apporte sa contribution à la cité, pour le bien de tous. L'image présentée de Babel semble chaleureuse et symbole d'une évolution vers une société meilleure.
Vous sentez bien le grain de sable dans la machine venir, on ne peut pas vous duper. Si la température atmosphérique de Babel est définitivement plus élevée que celle glaciaire du Pôle,_nous quittons en réalité un monde de faux-semblants pour un autre de négligence d'individualisme et de discrimination sociale ! De quoi être JOIE, n'est-pas ? *humour* Et pourtant, c'est dans cette galère qu'Ophélie, après presque trois ans d'inertie totale (Quel comble pour une animiste !), et de sa propre volonté. Il faut dire que notre Liseuse adorée est déterminée à retrouver son époux mystérieusement disparu (mon Thorn chériiii) et à stopper l'emprise de Dieu sur les esprits de famille et leur mémoire, devenue défaillante par son action, ainsi que l'ensemble des arches, qui menacent de s'effondrer. En clair, la petite Ophélie a du boulot qui l'attend. Si fuir des tentatives d'assassinat et supporter Farouk était déjà assez effarant, cela semble bien gentil à côté de la formation d'apprentie aspirante à l'école d'Hélène sur Babel. Ophélie est malmenée, mais cela sert au formidable travail psychologique amorti dès le début de l'intrigue.
En effet, je trouve que notre héroïne a connu une spectaculaire évolution depuis ses fiançailles avec Thorn il y a quatre ans (dans la vraie vie comme dans le roman !). D'employée de musée repliée sur elle-même et dont la voix était à peine audible, telle celle d'une souris, Ophélie a su s'affirmer et prouver qu'il ne fallait pas la sous-estimer, que sa voix pouvait être entendue elle aussi, et qu'elle ne se laissait pas marcher sur les pieds face à la menace ou au mépris. Et pourtant, à Babel,_elle va en connaître des intimidations et brimades ! Chantages, persécutions physiques et mentales, surexploitation de ses compétences, dégradation de son opinion de soi... Rien n'est facile pour pouvoir accéder au fameux secrétarium qui permettrait à Ophélie de dénouer le mystère Dieu. J'ai été littéralement bluffée par sa capacité à supporter toutes ses souffrances, ce harcèlement moral quotidien, afin de venir en aide à son mari dans leur quête commune, afin de ne pas lui faire défaut, de ne pas l'abandonner, de ne pas le trahir et de le décevoir. Elle a tout encaissé, sans piper mot, en conservant toute son indignation en soi pour que son identité secrète ne soit pas exposée au grand jour. Attention, il ne s'agit pas d'une redite de Mime dans le premier tome. Christelle Dabos nous le précise directement : là où Mime n'était qu'un déguisement dont Ophélie était parfaitement consciente, sa couverture d'Eulalie va entièrement la recouvrir, au point de se confondre avec la véritable animiste qui se cache en dessous. Eh oui, notre Ophélie va tout bonnement nous faire une crise d'identité qui couvait déjà depuis belle lurette. Et l'explosion se fait à un moment bien choisi : notre nouvelle aspirante-virtuose se retrouve dans ce tome séparée de tous les êtres qui lui sont chers. En effet, l'auteure fait tourner son histoire entièrement autour de notre couple favori, de leurs retrouvailles et de leur objectif commun.
On croise à peine le grand-oncle, la tante Roseline, mon Archibald chéri (qu'est-ce que je l'aime ce perso ! Mais Thorn reste mon number one ♥), Gaëlle et Renard (qui sont enfin ensembles, yeah !)... Même l'écharpe indissociable d'Ophélie va errer de son côté ! Quelques chapitres sont consacrés à la petite Victoire, née à la fin du tome 2, et qui sera selon moi le personnage central du tome final. J'ai adoré faire sa connaissance. Son amour pour son parrain Archie est juste adorable et vivement qu'elle rencontre sa formidable marraine ! Elle est déjà si perspicace à son âge et n'aspire qu'à voir le monde de toutes les couleurs, ne plus rester recluse chez elle, même si elle comprend que sa mère veuille la protéger. J'aimerais bien explorer à fond les vingt-et-une arches, représentatifs de l'étendue du génie de Christelle Dabos, mais mon petit doigt me dit qu'Arc-en-Terre sera notre prochaine destination.
Et j'en suis plus qu'impatiente !
L'esprit de famille Farouk, assez désagréable au cœur du tome deux mais intriguant et émouvant à sa manière, ne fait qu'une seule apparition, mais elle a son poids dans la balance. Enfin quelqu'un pressent le danger autour de Victoire et agit de façon forte et décisive ! Il se secoue enfin un peu,_le coco, le chef de famille du Pôle ! En deux-trois mots, il aura réussi à me faire frissonner et à apporter une véritable intensité à sa personnalité somme toutes nonchalante et très détachée. Au niveau des personnages purement babeliens, j'ai été très touchée par Ambroise et Blasius, qui représentent deux minorités discriminées, isolées tels des parias de la société si lisse à la surface : les handicapés et les homosexuels. L'auteure introduit cela toute en subtilité, sans appuyer là où ça fait mal, tout simplement car il n'y a pas à avoir honte de ce que nous sommes. C'est tout à fait naturel.
Donc pas la peine d'en faire une montagne, il suffit juste de laisser les personnages être. Du moins, c'est comme cela que je l'ai ressenti et j'ai trouvé ça très beau. Ambroise est quelqu'un de très sensible, qui aimerait se sentir moins invisible, plus utile aux personnes qu'il aime et à sa cité. J'avais envie de lui faire d'énormes câlins de réconfort ! Quant à Blasius, il est un ami dévoué, toujours prêt à rendre service. Ophélie a de la chance d'avoir un allié comme lui sur cette arche si hostile qu'est Babel. Et, si vous pensiez qu'Ophélie avait un don surnaturel pour s'attirer des ennuis (dixit Thorn), ce n'est rien comparé à Blasius, le pauvre ! J'ai aussi beaucoup aimé Octavio, un apprenti-virtuose de Pollux (quel pantin celui-là...) qui semble être le seul à remarquer que le système de Babel est détraqué et à mal en accepter l'injustice et l'inhumanité.
C'est simple, les habitants de l'arche sont à peine plus tolérants que leurs automates ! Il suffit de regarder l'insupportable Lady Septima (rien que d'écrire son nom, j'en grince des dents). Pour ce qui est de la véritable identité de Dieu... Disons que c'est un bel hommage à l'action d'écriture ! Je n'en dis pas plus !
La fin m'a laissée sans voix... Je ne vais pas survivre au tome quatre, je vous le dis mes amis ! Si vous n'avez pas encore lu La mémoire de Babel, je vous invite vivement à vous plonger dans ses délicieuses pages, évasion, aventures, frissons et étoiles dans les yeux garantis ! Et si vous n'avez pas encore commencé la saga de la Passe-Miroir, je n'ai qu'une chose à crier avec tout l'air qu'il m'est possible d'accumuler : QU'EST-CE QUE VOUS ATTENDEZ POUR PASSER DE L'AUTRE COTE DU MIROIR ?! Vous aimerez un homme (aka Thorn ♥♥) comme vous ne l'avez jamais autant aimé, et vous explorerez un univers renversant ! Encore merci à Gallimard Jeunesse pour ce COUP DE FOUDRE ϟ
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