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Hélène, seize ans, vit au coeur de la Bretagne intérieure, dans un bourg oublié des touristes et cerné par les rochers. Entourée d'un père aimant, de son ami Yannick, ardent défenseur de la cause bretonne, et de sa grand-mère Alexine, diplômée de l'école des druides, elle se destine à devenir institutrice, comme sa mère.
Mais l'arrivée de Marguerite, nouvelle professeure de français venue de Paris avec son mari, célèbre romancier, bouleverse leur existence à tous. Qu'est venue chercher Marguerite ici, enfoui sous le granit ? Quels drames anciens se murmurent dans la forêt ?
Le temps d'un été, Hélène va découvrir le vertige du désir, la douleur de la perte et le piège qui se referme sur ceux qui dérangent.
À la fois saga bretonne et roman d'apprentissage, Le Passage de l'été fait resurgir les secrets et les blessures de trois générations de femmes, de 1945 à nos jours. Il raconte la fin de l'enfance, entre émerveillement des premières fois, chagrin indélébile et promesse d'émancipation Prix Bretagne - Prix Breizh 2021 « Une saga familiale mystérieuse et captivante » Version Femina « Une saga bretonne taiseuse et mystérieuse » Le Routard Magazine « Une saga familiale addictive à la plume ciselée, un formidable roman d'apprentissage. » S le magazine de Sophie Davant « Un roman empreint de sensualité, à découvrir ! » Paris Match Suisse « Mon roman de l'été, c'est celui-là ! » Olivia de Lamberterie, Télématin « Un récit généreux, cruel, servi par un style direct. Un régal ! » Le Télégramme
C'est un été particulier pour Hélène.
Dans une petite ville du centre Finistère une nouvelle professeur de français, Marguerite, venue s'installer avec son mari célèbre écrivain lui révèle la poésie et lui ouvre d'autres horizons.
Elle vit un premier amour, peu convaincue.
Les étrangers sont mal vus ici, même ceux des villages voisins, c'est pour dire.
Alors des parisiens, c'est pire que tout.
Et pourtant, Marguerite est à la recherche de sa mère et pense trouver des pistes ici.
Pas facile de tout comprendre au début.
Les sauts dans le temps et dans les personnages déstabilisent et je ne savais souvent plus qui était qui, d'autant qu'on remonte sur trois générations.
C'est un peu le défaut, à mon goût de bien des romans contemporains,.mais c'est cependant une belle histoire.
Le caractère fermé des bretons vis à vis des « étrangers », étrangers à leur ville ou à leur village est à peine caricaturé.
J'adore la Bretagne, j'y vis une partie du temps, mais il est vrai qu'on s'y sent étranger si on n'est pas du cru.
L'intrigue est intéressante et j'ai beaucoup aimé les personnages.
Le tout est bien écrit et la description de la Bretagne super belle et réaliste.
Ecriture claire , directe pour cette saga bretonne .
Magnifique portrait de trois générations de femmes .
Destin lié ,secrets , vertige du désir , douleur de la perte , tout est émotion .
Se lit d'une traite .
Finistérienne d'adoption et de cœur, je ne pouvais passer à côté de ce roman qui se déroule dans le Finistère de l'intérieur, celui des monts d'Arrée, celui qui attire peu de touristes, celui des légendes, celui de l'authenticité et de l'âpreté, celui qui se mérite.
« le passage de l'été » met en scène trois femmes très différentes dont le destin dramatique va se nouer dans le petit village du Bois d'en Haut. Nous sommes en 1994, en été.
Hélène, 16 ans, se prépare à devenir institutrice comme sa mère, a épouser un gars du coin et à passer le reste de sa vie au village.
Odette, fille de l'ancien médecin du village, résistant et communiste pendant la deuxième guerre mondiale, qui a été fusillé sans que qui que ce soit dans le village ne l'ait aidé, est partie à Paris, en 1944, bien décidée à ne plus revenir au milieu de ces gens qu'elle déteste. Elle a été embauchée comme bonne dans une famille bourgeoise. Mais le mal du pays la fait revenir en 1949.
Marguerite, brillante professeur de français dans un prestigieux lycée parisien, vient faire un remplacement, accompagné de son mari, écrivain connu et de sa fille adoptive, Lilly. Elle est à la recherche de sa mère biologique. L'arrivée de ces étrangers déclenchent rumeurs, jalousies, secrets dans ce village replié sur lui-même, jusqu'au drame.
Le portrait des trois femmes est particulièrement attachant. Hélène est propulsée violemment hors de l'enfance par le deuil, les premiers émois interdits et le rêve de quitter ce village étriqué, d'un ailleurs plein de promesses. de belles pages décrivent son attachement à son père. Odile n'a pas été épargnée par la vie qui l'a rendue aigrie, vindicative et qui va être l'artisan de son propre malheur. Enfin, Marguerite, est émouvante, en quête de ses racines, de son identité, rejetée, jalousée, perdue. Elles ont un point commun : l'émancipation par l'éducation, l'ouverture au monde par la littérature, l'envie d'aller plus loin, plus haut par la lecture.
Mais le personnage le plus important et le plus beau portrait, c'est celui de la Bretagne profonde. On pourrait penser que ce roman rassemble tous les poncifs sur la Bretagne (la bonne bretonne à Paris, les militants pour la reconnaissance de la langue bretonne, la druidesse….) sauf que l'auteur, Claire Léost, est originaire de Bretagne. Ce qu'elle évoque est une des réalités de l'histoire bretonne avec l'attachement au village, aux traditions, la pérennité de la langue bretonne, les légendes très présentes. On sent une certaine fierté, une tendresse pour cette région rude.
Un bien beau roman qui a reçu le Prix Breizh 2021.
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